Rabat.- Miracle au pays du commandeur des croyants. Alors que normalement aucune manifestation nest permise au centre-ville, et surtout en face du Parlement, les autorités marocaines ont permis quune manifestation se tienne sans la présence dun seul membre des forces de lordre. Ce qui est un exploit par les temps qui courrent.
Cela sexplique, peut-être, par le fait que cette manifestation nest pas anti-régime mais plutôt « anti-mouvement du 20 février ».
Dans cette « manif », dont les rangs sont parsemés, en dépit des efforts du preneur dimages qui essaye tant bien que mal docculter le fait quil ny a que deux pelés et trois tondus, on voit beaucoup de fils à papa portant tous un joli tee-shirt rouge aux couleurs nationales. Mais ils sont bien organisés, équipés de matériel de sonorisation et de portraits du roi. Tout à la gloire de lautocrate alaouite.
Bien entendu, les insultes et les accusations en tout genre ont fusé. Et elles visaient particulièrement les « traîtres » qui veulent démocratiser pacifiquement le Maroc et le préserver de la corruption et de la monarchie absolue. Des revendications légitimes qui, apparemment, dérangent.
Cest la preuve quil y a encore beaucoup de chemin à faire. Quand on massacre et on tue les uns et on laisse courir les autres, cest quon est dans le règne du « deux poids deux mesures ».
Et puis quand on commence à envoyer ses suiveurs dans la rue, comme le font les Bachar Assad, Ali Abdellah Saleh et Mahmoud Ahmadinejad, cest quon commence à avoir peur de quelque chose.
B.S.
http://www.demainonline.com/?p=5167
Cela sexplique, peut-être, par le fait que cette manifestation nest pas anti-régime mais plutôt « anti-mouvement du 20 février ».
Dans cette « manif », dont les rangs sont parsemés, en dépit des efforts du preneur dimages qui essaye tant bien que mal docculter le fait quil ny a que deux pelés et trois tondus, on voit beaucoup de fils à papa portant tous un joli tee-shirt rouge aux couleurs nationales. Mais ils sont bien organisés, équipés de matériel de sonorisation et de portraits du roi. Tout à la gloire de lautocrate alaouite.
Bien entendu, les insultes et les accusations en tout genre ont fusé. Et elles visaient particulièrement les « traîtres » qui veulent démocratiser pacifiquement le Maroc et le préserver de la corruption et de la monarchie absolue. Des revendications légitimes qui, apparemment, dérangent.
Cest la preuve quil y a encore beaucoup de chemin à faire. Quand on massacre et on tue les uns et on laisse courir les autres, cest quon est dans le règne du « deux poids deux mesures ».
Et puis quand on commence à envoyer ses suiveurs dans la rue, comme le font les Bachar Assad, Ali Abdellah Saleh et Mahmoud Ahmadinejad, cest quon commence à avoir peur de quelque chose.
B.S.
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