Une méthode inédite pour sonder les nanoparticules

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Phosphates dans l’alimentation : les enfants poussés au bord de la folie

Alerte santé


Barres chocolatées, sodas, plats préparés, autant de produits hyper-phosphatés qui sont un désastre pour les enfants et entraînent hyperactivité, agressivité, céphalée et insomnie. Frédérique Caudal, pédiatre, après deux ans d’expérience en cabinet, a constaté qu’une diète alimentaire sans additifs phosphatés rattrape en quatre jours les enfants et leur évite le médicament à la mode, la Ritaline.

Les phosphates sont quasiment présents dans tous les aliments contenant des additifs. Leur utilisation est telle que, depuis 10 ans, leur présence a augmenté de 300 %. Si les phosphates sont nécessaires à la croissance des enfants et au bon fonctionnement du corps, ils entraînent, lorsqu’ils sont en excès, de graves troubles du comportement.

Perturbateur hormonal
Chez les sujets sensibles, l’intoxication au phosphate provoque un dérèglement du métabolisme, en bloquant la sécrétion de l’hormone noradrénaline des glandes surrénales, laquelle commande et règle le flux des excitations nerveuses cérébrales. D’où un dérèglement du comportement qui se manifeste dès le sevrage lorsque l’enfant passe du lait maternel au lait de vache. La situation se détériore avec l’alimentation « normale » vers 2 ou 3 ans (avec l’apport de céréales enrichies à la lécithine de soja) pour atteindre un point culminant vers 10-13 ans et se poursuit à l’adolescence puis à l’âge adulte.

Il faut noter que cette hypersensibilité aux phosphates ne concerne que 5 % des filles alors que 10 % à 20 % des garçons sont touchés et plus particulièrement les enfants longilignes ou athlétiques et musclés. Étrangement, les obèses ne sont pas atteints.

La Ritaline, seule solution de la médecine officielle

Hyperactivité, violence, instabilité émotionnelle, difficulté de concentration en classe, insomnies, impulsivité, incapacité à s’adapter et s’intégrer, distraction permanente, morosité, susceptibilité exagérée, difficultés de langage et troubles du sommeil majeurs peuvent souvent être dus à cette overdose de phosphates. Mais, face à la vague des troubles lourds du comportement qui touche, depuis une décennie, des millions d’enfants des pays développés, la médecine officielle ne propose qu’une solution : une amphétamine nommée Ritaline. Cette drogue (interdite depuis les années 70 car elle servait de dopant aux sportifs) n’offre pourtant que peu de résultats et s’accompagne d’effets secondaires catastrophiques.

Une diète de quatre jours et du vinaigre de vin

  • Vous pouvez dépister facilement une intoxication aux phosphates par la mesure du pH salivaire grâce à une bandelette test de pH (en pharmacie). Un pH alcalin de 8 ou 9 dès le réveil signifie que l’intoxication est avérée.
  • Pour confirmer ce premier diagnostic, éliminez de l’alimentation de l’enfant tout additif phosphaté pendant quatre jours. Son état devrait s’améliorer de manière spectaculaire.
  • L’antidote incontesté contre les phosphates est le vinaigre de vin (acide acétique) qui annule l’effet des phosphates à petite dose (alors que l’ingestion de 75 mg de phosphates suffit à provoquer une rechute en 20 à 30 minutes), la prise d’une cuillère de vinaigre de vin avec autant d’eau et un peu de miel (pour le goût) va prévenir toute rechute et peut se pratiquer préventivement. À prendre une fois par jour pendant huit jours.
Attention : Le vinaigre de cidre (acide malique) ou le citron (acide citrique) aggravent l’effet des phosphates. n

Pour plus d’infos, lire :

« La drogue cachée : les phosphates alimentaires », de Herta Hafer. Éditions du Madrier,
tél. 00 41 21 887 78 21.

Le caddie sans phosphates

Ôter de l’alimentation :
• E 322 : lécithine de soja, de jaune d’œuf… (que l’on trouve dans les plats préparés, les glaces, le Nutella...).

• E 338 : acide phosphorique dans les sodas… à E 341 dans la charcuterie et le fromage fondu.

• L’acide citrique présent dans les sodas et autres Ice tea et jus concentrés.

• E 450 a, b, c : en particulier dans les fromages en portion (Kiri, P’tit Louis, Vache qui rit…).

• Levure chimique (type Alsa) et additifs E 1410 à 1414 et E 1442 présents dans de nombreux biscuits, cakes, gâteaux et goûters…

• Le riz traité pour ne pas coller.

• Les barres chocolatées et chewing-gums qui n’existent pas sans phosphates.

• Diminuer les oléagineux, les légumineuses, les jaunes d’œufs, le lait de vache (qui contient six fois plus de phosphates que le lait maternel) si la consommation est très importante.

Prendre à la place :

• Comme céréale infantile : la gamme Biocarrefour qui est exempte de lécithines (gluten et protéines de lait de vache), entre autres…

• Diluer les jus de fruits (100% pur jus) vendus en grande surface. Ou mieux, les préparer soi-même.

• Préférer le bicarbonate de sodium pour faire lever les gâteaux ou le sachet : « poudre à lever sans phosphate » en magasin diététique.

• Choisir comme cacao du matin : Banania ou le moins cher des marques de grande surface…

• Utiliser du riz normal.

• Chocolat en tablettes : marque Grand Jury à 80 % de cacao ou la plupart des tablettes du commerce équitable (sauf chocolat dessert)

Les marques Montignac, Bonneterre, Le moulin des moines (sauf chocolat dessert), La Vie Claire… dans les magasins diététiques.

• Plus généralement opter pour les fruits, les légumes, le poulet, le poisson, la dinde.

http://www.spiritsoleil.com/actualite/ogm-alimentation/alimentation-phosphate.htm

mam
 
Nanoparticules et cosmétiques : attention danger ?!
01/2010
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Actuellement en plein essor, les nanotechnologies trouvent leur application dans de multiples produits (médicaments, emballages alimentaires, équipement sportif et électronique, pièces autos, etc.). Exploitant de nouvelles techniques pour manipuler la matière à l’échelle des atomes et des molécules, elles sont en effet à la base de nombreuses innovations, créant des produits plus résistants ou pénétrants.

Cependant elles font l’objet de nombreuses controverses : de plus en plus d’études démontrent les risques pour l’homme et pour l’environnement engendrés par l’exposition à des nanoparticules aux propriétés novatrices.


Un secteur concerne particulièrement les consommateurs : la cosmétique, dont de nombreux produits à base de nanoparticules ont été développés avant d’être remis en question. Zoom.

  1. Nanoparticules en cosmétique : où les trouve-t-on ?
  2. Nanoparticules et cosmétiques : quels dangers ?
  3. Que disent les étiquettes des cosmétiques ?
  4. Comment éviter les nanoparticules dans les cosmétiques ?
Nanoparticules en cosmétique : où les trouve-t-on ?
Depuis plusieurs années, les fabricants de produits cosmétiques incorporent des éléments dits nanométriques dans leur formulation : certains ingrédients sont en effet réduits à l’état de nanoparticules, c’est-à-dire des particules mesurant moins de 100 nanomètres (en savoir plus), environ 100 000 fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu et qui auraient des propriétés chimiques et physiques différentes de particules de taille plus importante.

Objectif : faciliter leur pénétration et améliorer le confort d’utilisation des produits.


Crèmes hydratantes, produits de maquillage, shampoings, dentifrices, parfums… tous les cosmétiques sont concernés. Ainsi 3 % des cosmétiques en Europe contiendraient des nanoparticules. Produits plus particulièrement visés : les crèmes solaires, envahies par les nanoparticules (dioxyde de titane ou oxyde de zinc notamment), qui leur permettent d’être plus fluide et de ne plus former de dépôts blancs à la surface de la peau tout en étant performantes contre les U.V.

Nanoparticules et cosmétiques : quels dangers ?
Longtemps présentée la solution « miracle », la présence de « nanoparticules » dans nos produits cosmétiques est aujourd’hui largement contestée en raison des risques pour la santé, pouvant pénétrer dans l’organisme et induire des effets toxiques.



Les études scientifiques sont ainsi de plus en plus nombreuses à démontrer la nocivité des nanoparticules présents dans nos cosmétiques, et plus précisément dans nos produits solaires, appliquées sur des peaux fragilisées ou lésées par les effets du soleil :

  • L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset), dans son Bulletin de veille scientifique de décembre 2009, a résumé une étude menée en 2008 par des chercheurs américains qui montre que des nanoparticules sont capables de passer la barrière cutanée dans le cas de peaux lésées suite à des expositions aux rayons U.V, pouvant s’accumuler dans le derme et être toxiques. Conclusion de l’Afsset : « ces résultats incitent à prendre des précautions lors de l’utilisation de cosmétiques contenant des nanoparticules, en particulier sur des peaux endommagées« .
  • Concernée depuis plus de 3 ans par ce débat, l’ONG Les Amis de la Terre a publié un rapport en août 2009 en direction des consommateurs et qui souligne le manque d’analyse sur les dangers des nanoparticules alors que de premières études ont montré que la taille des nanoparticules augmentait leur capacité à pénétrer dans nos tissus et organes. Ils en appellent ainsi à plus de tests et de transparence avant la commercialisation de produits à base de nanoparticules (voir le rapport en anglais).
http://www.foe.org/sites/default/files/SunscreensReport.pdf

Des études contradictoires mais appelant à la précaution
Si, dans un rapport datant de juillet 2009, l’organisation américaine de défense des consommateurs Environmental Working Group (EWG) fait référence à 16 études pour indiquer une absence de pénétration cutanée pour les nanomatériaux à base de titane et de zinc, elle déconseille fortement l’utilisation de nanoparticules pour les écrans solaires vendus sous forme de poudres ou vaporisateurs en raison de la possible toxicité de leur inhalation…


On le voit : les données sont parfois contradictoires mais pourraient conduire à l’application d’un principe de précaution. Depuis 2007, la France organise d’ailleurs des rencontres entre experts et grand public dans le cadre de Nanoforums (voir le site), pour informer et réfléchir sur l’utilisation des nanoparticules.



Nanoparticules : un danger aussi pour l’environnement
Des études révèlent aussi la toxicité des nanoparticules pour les écosystèmes (notamment aquatiques). En mars 2009, une étude de l’Université de Toledo (Ohio) sur le dioxyde de titane (TiO2) présent dans certains cosmétiques affirme que ces nanoparticules, présentes dans les eaux traitées dans les stations d’épuration, seraient capables d’éliminer les micro-organismes qui jouent un rôle vital dans les éco-systèmes et participent au traitement de l’eau.

*
Lire la suite
http://www.consoglobe.com/nanoparticules-cosmetiques-danger-3857-cg
http://www.consoglobe.com/ac-bien-etre-sante_3858_nanoparticules-cosmetiques-conseils.html
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L'exposition prénatale aux phtalates (NONOPARTICULE) nuit au cerveau

Pour la première fois, des chercheurs américains ont établi un lien entre l'exposition in utero à des niveaux élevés de ces substances chimiques, et un quotient intellectuel moindre à l'âge de 7 ans.
Savons, vernis à ongles, rouges à lèvres… Les phtalates, souvent utilisés comme plastifiants, sont présents dans de nombreux produits de consommation courante. Or une forte exposition de la femme enceinte à plusieurs types de ces perturbateurs endocriniens pourrait nuire au développement cérébral du fœtus.

Pour la première fois, des chercheurs américains de l'université de Columbia ont établi un lien entre l'exposition prénatale à deux phtalates et le QI des enfants en âge scolaire. Leur étude, parue dans la revue scientifique américaine PLOS One, démontre que les enfants exposés in utero à des niveaux élevés de phtalates de dibutyle (DBP) et de diisobutyle (DiBP) ont en moyenne un QI moindre à l'entrée en école primaire, que ceux qui ne l'ont pas été.

6,6 à 7,6 points de QI en moins
Pour cette étude, les auteurs ont suivi 328 New-Yorkaises enceintes aux revenus modestes, et l'évolution de leurs enfants. Ils ont mesuré dans l'urine des futures mères, au troisième trimestre de la grossesse, les niveaux de cinq types de phtalates. Le QI de l'enfant a par la suite été testé quand ce dernier a atteint l'âge de 7 ans.

Résultat: ceux qui avaient été exposés in utero aux concentrations les plus élevées de phtalates DBP et DiBP avaient un QI de 6,6 à 7,6 points plus bas que ceux qui avaient été en contact avec des niveaux plus faibles. «L'ampleur de ces différences de QI est troublante, estime Robin Whyatt, l'un des professeurs qui a dirigé l'étude. Une baisse de six ou sept points pourrait avoir des conséquences substantielles sur la réussite scolaire et le potentiel professionnel de ces enfants.»

Plusieurs phtalates interdits
Pour autant, les taux de phtalates observés au cours de cette étude n'étaient pas inhabituels. Ils sont dans les limites de ce qui est constaté aux États-Unis par les Centres de contrôle et de prévention des maladies, l'équivalent de l'Institut français de veille sanitaire. «Partout aux États-Unis, les femmes enceintes sont exposées aux phtalates de manière quasi quotidienne, dont un grand nombre à des niveaux similaires à ceux mesurés chez les sujets de l'étude», précise Pam Factor-Litvak, professeur adjointe d'épidémiologie à l'Université Columbia.

Depuis 2009 aux États-Unis, plusieurs phtalates sont interdits dans des jouets et autres articles pour enfants. Mais aucune mise en garde particulière n'a été prise pour informer les femmes enceintes, et les phtalates figurent rarement sur la liste des composants des produits. En Europe, la présence de DBP dans les cosmétiques a été interdite et l'UE a limité voire interdit son usage dans les emballages alimentaires.

LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE:

Les phtalates réduisent la fertilité des hommes

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/12/11/23154-lexposition-prenatale-phtalates-nuit-cerveau

mam
 
Phtalate

Phtalate : un produit chimique sans danger ?


Les phtalates sont un groupe de produits chimiques.

Il faut savoir que les phtalates sont utilisés depuis plus de 50 ans et leur production est supérieure à 3 millions de tonnes par an. Ils sont présents dans de nombreux produits de consommation courante. Ce sont des additifs utilisés assez couramment dans les matières plastiques et d’autres matériaux pour les rendre souples et flexibles.

Les cosmétiques sont le deuxième domaine d’application des phtalates où ils sont notamment incorporés comme agents fixateurs.

L’utilisation, en tant que plastifiants, représente 90% des applications des phtalates. De ce fait, ils se retrouvent dans diverses matières plastiques souples, en particulier le PVC.



L’utilisation des phtalates dans les jouets et dans les emballages alimentaires est réduite en Europe en raison de leur dangerosité.

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mam
 

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Phtalate

Phtalate : un produit chimique sans danger ?


Les phtalates sont un groupe de produits chimiques.

Il faut savoir que les phtalates sont utilisés depuis plus de 50 ans et leur production est supérieure à 3 millions de tonnes par an. Ils sont présents dans de nombreux produits de consommation courante. Ce sont des additifs utilisés assez couramment dans les matières plastiques et d’autres matériaux pour les rendre souples et flexibles.

Les cosmétiques sont le deuxième domaine d’application des phtalates où ils sont notamment incorporés comme agents fixateurs.

L’utilisation, en tant que plastifiants, représente 90% des applications des phtalates. De ce fait, ils se retrouvent dans diverses matières plastiques souples, en particulier le PVC.
vive la fonte ^^



L’utilisation des phtalates dans les jouets et dans les emballages alimentaires est réduite en Europe en raison de leur dangerosité.

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mam
et quand tu penses qu'en France une grande partie des conduites d'eau sont en PVC
 

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Les dangers potentiels des Phtalates pour les hommes

Des chercheurs français de l’INSERMCEA et de l’université Paris 7 ont démontré que les phtalates étaient mauvais pour le système reproducteur masculin.
Voici un extrait du communiqué de presse :
Les chercheurs de l’Unité Mixte de recherche Gamétogenèse et Génotoxicité INSERMCEA-Université Paris 7 dirigée par René Habert, Professeur à l’Université Paris-Diderot Paris 7, a démontré expérimentalement que les phtalates, des composés biodégradables que l’on retrouve dans les plastiques dits souples, étaient délétères pour la mise en place du potentiel reproducteur masculin dans l’espèce humaine.

Le travail des chercheurs du laboratoire du Pr Habert est une première mondiale et vient d’être publié dans la revue Environmental Health Perspectives.

Au cours des dernières années, l’inquiétude et le débat se sont cristallisés sur l’augmentation des troubles de la reproduction masculine. De nombreuses études montrent clairement que la production spermatique humaine est en constante diminution.

Actuellement on estime que dans les pays industrialisés, un homme produit deux fois moins de spermatozoïdes que son grand-père n’en produisait au même âge. En outre, la fréquence du cancer testiculaire a augmenté de façon régulière au cours des dernières décennies. Enfin, il est probable que l’incidence des malformations congénitales des organes génitaux externes masculins soit aussi
en augmentation constante.

L’hypothèse la plus probable est que toutes ces anomalies de la reproduction masculine résultent d’une altération du développement du testicule pendant la vie foetale et néonatale. Des arguments épidémiologiques, cliniques et expérimentaux laissent supposer que ces troubles résultent des effets délétères des polluants qui agissent en perturbant le fonctionnement des hormones. Parmi ces perturbateurs endocriniens, plusieurs études incriminent les phtalates qui sont produits en très grandes quantités par les industries des plastiques. Cependant, jusqu’à présent aucune étude expérimentale n’avait mis en évidence un effet délétère des phtalates sur la reproduction humaine.

Les chercheurs de l’Unité Mixte de recherche Gamétogenèse et Génotoxicité INSERM-CEAUniversité Paris Diderot ont développé une collaboration avec le Service de Gynécologie-Obstétrique du Pr René Frydman pour mettre au point un système de culture original de testicules foetaux humains. Le Pr Virginie Rouiller-Fabre responsable de ce programme a réussi à reproduire dans une boîte de culture le développement du testicule observé in vivo.
Dans ce système, l’ajout de MEHP (Mono(Ethylhexyl)-phtalate), le métabolite actif du DEHP (Di(Ethylhexyl)-phtalate), un phtalate largement répandu, provoque au bout de 3 jours la disparition de 40% des cellules germinales foetales (…)

Pour lire l’intégralité du communiqué de presse de l’université de Paris diderot : http://www.univ-paris-diderot.fr/2008/09-phtalates-reprotoxiques.pdf

Les doutes sur les phtalates


Les études menées sur les phtalates comme le DEHP et le DINP ont conclu qu’il fallait des concentrations relativement élevées de ces substances pour provoquer des anomalies chez les animaux de laboratoire, et que la grande majorité des personnes ne sont pas exposés à telles concentrations.

La Société canadienne du cancer (canadian cancer society) met en avant :
Les phtalates présents dans les matériels de PVC utilisés pour certaines interventions médicales : les fœtus et les jeunes enfants peuvent être exposés à des concentrations relativement élevées de DEHP lors de certains actes médicaux comme la dialyse, les transfusions sanguines et l’ECMO (oxygénation extracorporelle sur oxygénateur à membrane)
Les phtalates présents dans les jouets et les produits destinés aux jeunes enfants
Le manque d’information sur la présence de phtalates dans des objets courants, comme les jouets et les produits destinés aux jeunes enfants
Le manque relatif de données sur la sécurité des autres phtalates et des substances de remplacement
(Source : société canadienne du cancer 20 aout 2008)

Extrait du rapport de INRS sur les phtalates :

Les phtalates, produits à quelque 3 millions de tonnes par an dans le monde, sont présents partout à des niveaux différents dans notre environnement quotidien. L’exposition, souvent difficile à évaluer en raison de la multiplicité des sources potentielles et des situations, peut se produire par inhalation, par contact ou par ingestion.
La mise en évidence, durant la dernière décennie, de propriétés toxiques pour la reproduction ainsi que du caractère cancérogène de certains phtalates sur les rongeurs a provoqué des inquiétudes.

Le communiqué de presse du centre français d’informations sur les phtalates (2006) :

L’union européenne a confirmé que deux des plastifiants les plus utilisés ne figurent pas dans la liste des produits dangereux et que leur utilisation actuelle ne pose aucun risque ni à la santé humaine ni à l’environnement.

La publication dans le Journal Officiel de l’Union Européenne des résultats des évaluations de risques posés par les produits Di-‘isononyl’ phtalate (DINP) et Di-‘isodecyl’ phtalate (DIDP) marque la fin d’une évaluation scientifique de dix ans par les autorités de réglementation. Ces résultats confirment l’innocuité des produits pour les utilisateurs européens.

« Après des résultats aussi probants publiés par l’Union Européenne, le commun des utilisateurs peut continuer à faire usage des DINP et des DIDP en toute confiance », affirme le Dr David Cadogan, Directeur du Conseil Européen des Plastifiants et Produits Intermédiaires (ECPI).

Dans la foulée de l’adoption récente par l’Union Européenne de la législation concernant la commercialisation et l’utilisation des plastifiants DINP et DIDP dans les jouets et les articles pour enfants, les conclusions d’évaluation des risques publiées aujourd’hui dans le Journal Officiel indiquent clairement que des mesures supplémentaires de réglementation ne sont plus nécessaires quant à l’utilisation des DINP et DIDP.

Les rigoureuses évaluations de risques de l’UE incluent un haut degré de conservatisme et de facteurs d’innocuité intégrés. Elles ont été menées par la France (pays rapporteur), le Bureau Européen des Produits Chimiques, les États Membres sous la stricte supervision de la Commission Européenne. Elles fournissent une évaluation scientifique claire permettant de déterminer si oui ou non on peut en toute sécurité utiliser une substance particulière.

Les résultats des évaluations de risques d’un plastifiant spécialisé moins bien connu, le Di-n-butyl phtalate (DBP), ont également été publiés par le Journal Officiel de l’UE. Suite à ces évaluations, des mesures doivent être prises dans le cadre des Directives IPPC
(96/61/EC) et de la Directive 98/24/EC relative aux risques posés par les produits chimiques.

Dans ses remarques sur les implications plus larges des résultats pour les producteurs et les utilisateurs, le Dr Cadogan ajoute : » Une fois la nouvelle législation REACH mise en place, les conclusions des évaluations de risques et les recherches sur lesquelles ces conclusions reposent seront d’une grande utilité pour les producteurs et les utilisateurs de ces substances. »

Les produits phtaliques sont les plastifiants les plus utilisés dans le monde. Cette famille de produits est utilisée depuis plus de cinquante ans, principalement dans la fabrication du polychlorure de vinyle (PVC) flexible. Ils apportent des avantages à de nombreux produits largement utilisés dans des applications industrielles, commerciales, institutionnelles et grand public. Parmi ces dernières, citons les câbles souterrains et sous-marins, les fils électriques, les matériaux de construction, les enduits de protection des soubassements de carrosseries, les applications médicales, les revêtements de sols institutionnels et privés.

Communiqué de presse de SwissMedic en 2005 sur les phtalates et les médicaments (2005) :

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Phtalates dans les médicaments : après analyse de données récentes, pas de mesures d’urgence jugées nécessaires

Les phtalates sont de remarquables plastifiants du polychlorure de vinyle (PVC) et d’autres plastiques.
C’est d’ailleurs pour cette propriété qu’ils sont utilisés dans certains médicaments (p. ex. dans les capsules) et dispositifs médicaux (p. ex. tubulures pour perfusion). Enfin, ils servent également de vecteurs dans les produits cosmétiques.
Des études expérimentales effectuées sur des animaux ont montré que les phtalates, principalement le phtalate de di-2-éthylhexyle (DEHP), peuvent avoir des effets sur la reproduction (ralentissement du développement sexuel, effets anti-androgéniques chez les jeunes mâles). Etant donné qu’on ne peut a priori exclure un éventuel danger pour la santé humaine, diverses administrations et organisations (FDA, OMS, CE) ont évalué les risques potentiels pour la population. Pour ce faire, elles ont conduit des études expérimentales animales qui ont permis d’aboutir à la conclusion que l’exposition au DEHP ne présente aucun danger pour les adultes, mais qu’un certain risque ne peut être exclu pour les enfants.

En conséquence, les jouets en plastique ne pourront plus contenir de phtalates à partir de 2007 (CE,
1999). Par ailleurs, en raison de la complexité du processus de dégradation des phtalates dans le corps humain, il était jusqu’à récemment impossible d’évaluer le degré d’exposition de la population aux différents phtalates. Mais grâce aux dernières techniques d’analyse mises au point, les chercheurs le peuvent. Et les résultats obtenus grâce à ces nouvelles méthodes, qui semblent mettre en évidence une exposition plus importante que prévue, devraient permettre de mieux évaluer le risque toxique qu’entraînent les phtalates pour l’homme.

Situation actuelle dans le domaine des médicaments les phtalates entrent dans la composition des médicaments essentiellement lorsqu’une résorption particulière s’impose (par exemple pour fabriquer des capsules gastro-résistantes). C’est alors principalement le phtalate de dibutyle (DBP) qui est utilisé, ce produit entrant dans la composition de plus de 50 médicaments à usages humain et vétérinaire autorisés en Suisse. Les autres phtalates pouvant entrer dans la composition des médicaments sont le DEHP susmentionné et le phtalate de di-éthyle (DEP) ; ces substances sont présentes dans 7 médicaments à usage humain et 26 préparations à usage vétérinaire. Les phtalates sont décrits dans la Pharmacopée Européenne comme des excipients et ne font pas partie en Suisse des excipients soumis à déclaration obligatoire. Nous rappelons à ce propos que les exigences relatives à la déclaration des excipients sont décrites à l’annexe 3 en lien avec l’article 12 de l’ordonnance de l’institut suisse des produits thérapeutiques sur les exigences relatives aux médicaments.
Mais, en dehors de cas bien spécifiques, l’utilisation des phtalates dans les médicaments n’est pas interdite en Suisse, dans l’UE et aux Etats-Unis.

Conclusions de l’évaluation des risques
Utilisant la nouvelle méthode analytique, H.M. Koch et son équipe ont récemment calculé la quantité de DBP ingérée par un sujet prenant un médicament autorisé en Allemagne (H.M. Koch et al., Umweltmed. Forsch. Prax. 10, 144-146, 2005). Les auteurs ont estimé la teneur en DBP à 8,6 mg par capsule.
A une posologie recommandée de 4 capsules par jour, ce sont donc près de 35 mg de DBP qui sont ingérés en 24 heures. Si l’on considère que cette quantité de DBP est absorbée par un adulte de 70 kg, on obtient une dose journalière de 0,5 mg/kg de masse corporelle, c’est-à-dire 5 fois plus que la dose journalière tolérable (DJT) (en anglais Tolerable Daily Intake = TDI) définie par la Commission européenne.
La DJT est calculée à partir du dosage le plus faible ayant entraîné des effets indésirables chez l’animal (non-observable-adverse-effect-level = NOAEL). De plus, un facteur d’incertitude relativement élevé est appliqué, qui tient compte de l’extrapolation de l’animal à l’homme et d’une prise journalière à vie. La DJT telle que définie ci-dessus est un paramètre très communément utilisé dans le secteur agroalimentaire.
Pour évaluer le risque dans le secteur pharmaceutique, les normes internationales prévoient l’utilisation des valeurs NOAEL obtenues dans les études animales. Il s’avère que le NOAEL obtenu dans des études de reprotoxicité réalisées à partir d’études multi-générationnelles chez des rats est de 50 mg/kg/j pour le DBP, d’où une marge de sécurité correspondant à un facteur 100 par rapport à l’exposition calculée dans l’étude précitée.
Compte tenu de cette marge de sécurité importante, Swissmedic estime qu’il n’est pas nécessaire de prendre des mesures immédiates concernant les médicaments contenant des phtalates. (Source : SwissMedic)

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Phtalate : un produit chimique sans danger ?


Les phtalates sont un groupe de produits chimiques.

Il faut savoir que les phtalates sont utilisés depuis plus de 50 ans et leur production est supérieure à 3 millions de tonnes par an. Ils sont présents dans de nombreux produits de consommation courante. Ce sont des additifs utilisés assez couramment dans les matières plastiques et d’autres matériaux pour les rendre souples et flexibles.

Les cosmétiques sont le deuxième domaine d’application des phtalates où ils sont notamment incorporés comme agents fixateurs.

L’utilisation, en tant que plastifiants, représente 90% des applications des phtalates. De ce fait, ils se retrouvent dans diverses matières plastiques souples, en particulier le PVC.



L’utilisation des phtalates dans les jouets et dans les emballages alimentaires est réduite en Europe en raison de leur dangerosité.

Les dangers potentiels des Phtalates pour les hommes

Des chercheurs français de l’INSERMCEA et de l’université Paris 7 ont démontré que les phtalates étaient mauvais pour le système reproducteur masculin.
Voici un extrait du communiqué de presse :
Les chercheurs de l’Unité Mixte de recherche Gamétogenèse et Génotoxicité INSERMCEA-Université Paris 7 dirigée par René Habert, Professeur à l’Université Paris-Diderot Paris 7, a démontré expérimentalement que les phtalates, des composés biodégradables que l’on retrouve dans les plastiques dits souples, étaient délétères pour la mise en place du potentiel reproducteur masculin dans l’espèce humaine.

Le travail des chercheurs du laboratoire du Pr Habert est une première mondiale et vient d’être publié dans la revue Environmental Health Perspectives.

Au cours des dernières années, l’inquiétude et le débat se sont cristallisés sur l’augmentation des troubles de la reproduction masculine. De nombreuses études montrent clairement que la production spermatique humaine est en constante diminution.

Actuellement on estime que dans les pays industrialisés, un homme produit deux fois moins de spermatozoïdes que son grand-père n’en produisait au même âge. En outre, la fréquence du cancer testiculaire a augmenté de façon régulière au cours des dernières décennies. Enfin, il est probable que l’incidence des malformations congénitales des organes génitaux externes masculins soit aussi
en augmentation constante.

L’hypothèse la plus probable est que toutes ces anomalies de la reproduction masculine résultent d’une altération du développement du testicule pendant la vie foetale et néonatale. Des arguments épidémiologiques, cliniques et expérimentaux laissent supposer que ces troubles résultent des effets délétères des polluants qui agissent en perturbant le fonctionnement des hormones. Parmi ces perturbateurs endocriniens, plusieurs études incriminent les phtalates qui sont produits en très grandes quantités par les industries des plastiques. Cependant, jusqu’à présent aucune étude expérimentale n’avait mis en évidence un effet délétère des phtalates sur la reproduction humaine.

Les chercheurs de l’Unité Mixte de recherche Gamétogenèse et Génotoxicité INSERM-CEAUniversité Paris Diderot ont développé une collaboration avec le Service de Gynécologie-Obstétrique du Pr René Frydman pour mettre au point un système de culture original de testicules foetaux humains. Le Pr Virginie Rouiller-Fabre responsable de ce programme a réussi à reproduire dans une boîte de culture le développement du testicule observé in vivo.
Dans ce système, l’ajout de MEHP (Mono(Ethylhexyl)-phtalate), le métabolite actif du DEHP (Di(Ethylhexyl)-phtalate), un phtalate largement répandu, provoque au bout de 3 jours la disparition de 40% des cellules germinales foetales (…)

Pour lire l’intégralité du communiqué de presse de l’université de Paris diderot : http://www.univ-paris-diderot.fr/2008/09-phtalates-reprotoxiques.pdf

Les doutes sur les phtalates


Les études menées sur les phtalates comme le DEHP et le DINP ont conclu qu’il fallait des concentrations relativement élevées de ces substances pour provoquer des anomalies chez les animaux de laboratoire, et que la grande majorité des personnes ne sont pas exposés à telles concentrations.

La Société canadienne du cancer (canadian cancer society) met en avant :
Les phtalates présents dans les matériels de PVC utilisés pour certaines interventions médicales : les fœtus et les jeunes enfants peuvent être exposés à des concentrations relativement élevées de DEHP lors de certains actes médicaux comme la dialyse, les transfusions sanguines et l’ECMO (oxygénation extracorporelle sur oxygénateur à membrane)
Les phtalates présents dans les jouets et les produits destinés aux jeunes enfants
Le manque d’information sur la présence de phtalates dans des objets courants, comme les jouets et les produits destinés aux jeunes enfants
Le manque relatif de données sur la sécurité des autres phtalates et des substances de remplacement
(Source : société canadienne du cancer 20 aout 2008)

Extrait du rapport de INRS sur les phtalates :

Les phtalates, produits à quelque 3 millions de tonnes par an dans le monde, sont présents partout à des niveaux différents dans notre environnement quotidien. L’exposition, souvent difficile à évaluer en raison de la multiplicité des sources potentielles et des situations, peut se produire par inhalation, par contact ou par ingestion.
La mise en évidence, durant la dernière décennie, de propriétés toxiques pour la reproduction ainsi que du caractère cancérogène de certains phtalates sur les rongeurs a provoqué des inquiétudes.

Le communiqué de presse du centre français d’informations sur les phtalates (2006) :

L’union européenne a confirmé que deux des plastifiants les plus utilisés ne figurent pas dans la liste des produits dangereux et que leur utilisation actuelle ne pose aucun risque ni à la santé humaine ni à l’environnement.

La publication dans le Journal Officiel de l’Union Européenne des résultats des évaluations de risques posés par les produits Di-‘isononyl’ phtalate (DINP) et Di-‘isodecyl’ phtalate (DIDP) marque la fin d’une évaluation scientifique de dix ans par les autorités de réglementation. Ces résultats confirment l’innocuité des produits pour les utilisateurs européens.

« Après des résultats aussi probants publiés par l’Union Européenne, le commun des utilisateurs peut continuer à faire usage des DINP et des DIDP en toute confiance », affirme le Dr David Cadogan, Directeur du Conseil Européen des Plastifiants et Produits Intermédiaires (ECPI).

Dans la foulée de l’adoption récente par l’Union Européenne de la législation concernant la commercialisation et l’utilisation des plastifiants DINP et DIDP dans les jouets et les articles pour enfants, les conclusions d’évaluation des risques publiées aujourd’hui dans le Journal Officiel indiquent clairement que des mesures supplémentaires de réglementation ne sont plus nécessaires quant à l’utilisation des DINP et DIDP.
 

Pièces jointes

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Situation actuelle dans le domaine des médicaments les phtalates entrent dans la composition des médicaments essentiellement lorsqu’une résorption particulière s’impose (par exemple pour fabriquer des capsules gastro-résistantes). C’est alors principalement le phtalate de dibutyle (DBP) qui est utilisé, ce produit entrant dans la composition de plus de 50 médicaments à usages humain et vétérinaire autorisés en Suisse. Les autres phtalates pouvant entrer dans la composition des médicaments sont le DEHP susmentionné et le phtalate de di-éthyle (DEP) ; ces substances sont présentes dans 7 médicaments à usage humain et 26 préparations à usage vétérinaire. Les phtalates sont décrits dans la Pharmacopée Européenne comme des excipients et ne font pas partie en Suisse des excipients soumis à déclaration obligatoire. Nous rappelons à ce propos que les exigences relatives à la déclaration des excipients sont décrites à l’annexe 3 en lien avec l’article 12 de l’ordonnance de l’institut suisse des produits thérapeutiques sur les exigences relatives aux médicaments.
Mais, en dehors de cas bien spécifiques, l’utilisation des phtalates dans les médicaments n’est pas interdite en Suisse, dans l’UE et aux Etats-Unis.
 
Conclusions de l’évaluation des risques
Utilisant la nouvelle méthode analytique, H.M. Koch et son équipe ont récemment calculé la quantité de DBP ingérée par un sujet prenant un médicament autorisé en Allemagne (H.M. Koch et al., Umweltmed. Forsch. Prax. 10, 144-146, 2005). Les auteurs ont estimé la teneur en DBP à 8,6 mg par capsule.
A une posologie recommandée de 4 capsules par jour, ce sont donc près de 35 mg de DBP qui sont ingérés en 24 heures. Si l’on considère que cette quantité de DBP est absorbée par un adulte de 70 kg, on obtient une dose journalière de 0,5 mg/kg de masse corporelle, c’est-à-dire 5 fois plus que la dose journalière tolérable (DJT) (en anglais Tolerable Daily Intake = TDI) définie par la Commission européenne.
La DJT est calculée à partir du dosage le plus faible ayant entraîné des effets indésirables chez l’animal (non-observable-adverse-effect-level = NOAEL). De plus, un facteur d’incertitude relativement élevé est appliqué, qui tient compte de l’extrapolation de l’animal à l’homme et d’une prise journalière à vie. La DJT telle que définie ci-dessus est un paramètre très communément utilisé dans le secteur agroalimentaire.
Pour évaluer le risque dans le secteur pharmaceutique, les normes internationales prévoient l’utilisation des valeurs NOAEL obtenues dans les études animales. Il s’avère que le NOAEL obtenu dans des études de reprotoxicité réalisées à partir d’études multi-générationnelles chez des rats est de 50 mg/kg/j pour le DBP, d’où une marge de sécurité correspondant à un facteur 100 par rapport à l’exposition calculée dans l’étude précitée.
Compte tenu de cette marge de sécurité importante, Swissmedic estime qu’il n’est pas nécessaire de prendre des mesures immédiates concernant les médicaments contenant des phtalates. (Source : SwissMedic)
La sélection des articles sur les phtalates :
Article : Jouets d’enfants avec phtalates, danger ?
Extrait : Les phtalates peuvent causer des dommages au foie, aux reins, au système hormonal qui règle la croissance et le développement normal des enfants. On les trouve entre autre : dans les jouets de dentition (pour se <>), les hochets, etc. Mais aussi dans tous les jouets en PVC souple pour enfants au dessus de 3 ans ! La commission européenne a décider de prolonger l’interdiction de la mise sur le marché (…)
 
Article : Comment des personnes peuvent-elles être exposées au phtalate de dibutyle ?
Extrait : L’exposition des personnes peut se faire par la présence de DBP dans l’environnement, sur le lieu de travail ou dans les produits de consommation. Les expositions les plus élevées peuvent se produire sur les lieux de travail où l’on produit ou utilise du DBP ou des produits contenant du DBP. Les travailleurs y sont principalement exposés par l’air qu’ils respirent ou par le contact avec la peau (…)
Article : Vidéo sur les dangers potentiels du phtalates pour les hommes

Extrait : Ils peuvent également être présents dans les produits pour automobile, les revêtements pour les planchers et les murs, les isolants pour câbles et fils souples, les matériaux médicaux, les jouets et produits destinés aux enfants, les emballages alimentaires, etc. En France, l’équipe du professeur Habert a démontré très récemment, le 23 septembre 2008, que les phtalates mettent en danger le système reproducteur masculin chez l’homme (…)
Article : Bébé et Phtalates
Extrait : Une récente étude montre que les bébés traités avec des produits de soin tels que les lotions, poudres et shampooings sont plus susceptibles d’être exposés aux phtalates qui se retrouvent en quantité plus importante dans leur urine.
Les phtalates sont des composés chimiques artificiels entrant dans la composition de nombreux produits de consommation courante. Notamment, ils entrent dans la composition des matières plastiques dont les emballages utilisés en cuisine ou les jouets, mais (…)
 
Dernière édition:
Article : Demande de loi sur les phtalates
Extrait : En ligne de mire: les phtalates et le Bisphénol-A, des substances omniprésentes au quotidien, utilisées pour assouplir les plastiques, qui agissent comme des hormones féminines et sont considérés comme des « perturbateurs endocriniens » (…)
Article : Phtalates et stérilité chez l’homme
Extrait : Les plastifiants peuvent-ils rendre les hommes stériles ? Les phtalates sont présents dans de nombreux produits de la vie quotidienne. On les utilise comme additifs dans les plastiques pour les rendre souples d’où ils s’échappent dans l’environnement. On les soupçonne d’altérer la fertilité chez l’homme, de provoquer des malformations de la descendance et de dérégler le système endocrinien (…)
Article : Savoir identifier les phtalates
Extrait : Chez les rats de laboratoire, une exposition in utero aux phtalates provoque une masculinisation incomplète. Cet effet possède ce que l’on appelle des “marqueurs” physiologiques. Parmi ces marqueurs : la distance entre l’anus et la base du scrotum, censée être deux fois plus importante chez les mâles que chez les femelles (…)
Article : Débat sur les phtalates
Extrait : Suite à la diffusion sur Arte cette semaine d’un documentaire sur les dangers des phtalates, vous m’avez envoyé beaucoup de messages pour en savoir plus sur ces substances souvent utilisées dans les matières plastiques et les cosmétiques. Dans le documentaire, on les accuse d’être à l’origine (avec les pesticides) de graves problèmes (…)


http://www.danger-sante.org/sans-phtalates/
mam
 
j'ai un peu cafouillé car l'article était trop long :desole:
mais
A LIRE en ENTIER

où va t on ? avec ces nanoparticules
il parait même que dans le sucre glace il y aurait des nano de verre

:malade:

mam
 
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