L'ONG Foodwatch pointe du doigt en France les pâtes pour enfants de la marque Carrefour, le cacao en poudre Nestlé et Van Houten, les lentilles Auchan, les corn-flakes Intermarché ou Monoprix ou encore le riz E. Leclerc.
Après la charcuterie et la viande rouge lundi, c'est au tour des emballages des produits alimentaires d'être pointés du doigt ce mardi.
Une ONG européenne, Foodwatch, dénonce la présence d'hydrocarbures dans les paquets de riz, couscous, lentilles et autres corn-flakes qui entraînerait la contamination des produits. La France fait figure de mauvais élève de la classe européenne, selon Foodwatch. Six produits testés sur dix dans l'Hexagone présenteraient un risque cancérigène.
«Le problème est connu des fabricants, des politiques et des experts depuis de nombreuses années, déplore Ingrid Kragl, directrice de l'information de Foodwatch France.
Mais ni la France ni l'Union européenne n'ont mis en place de législation destinée à protéger les consommateurs. Des solutions existent pour empêcher la migration des substances toxiques dans notre alimentation. Il faut les rendre obligatoires de toute urgence.»
Aucune réglementation n'existe en la matière
Alors qu'aucune réglementation n'existe en la matière, l'ONG demande que des seuils limites par substance soient fixés, et même qu'une tolérance zéro soit appliquée sur les hydrocarbures aromatiques d'huile minérale, également appelés MOAH.
Elle lance ce mardi une pétition en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.
L'étude a été menée en laboratoire dans ces trois pays.
L'ONG se targue d'avoir réalisé la plus grande étude à l'échelle européenne à ce jour, avec 120 produits examinés. 43 % des aliments testés auraient été contaminés par des MOAH. Ces substances toxiques sont suspectées d'être cancérigènes, mutagènes (qui altèrent le patrimoine génétique) et de perturber le système endocrinien.
«Nos entreprises agroalimentaires sont particulièrement attentives à apporter aux consommateurs des produits sûrs»
Jean-Philippe Girard, président de l'Association nationale des industriels de l'alimentaire
Foodwatch n'hésite pas à désigner les coupables:
des pâtes pour enfants de la marque Carrefour, de la poudre chocolatée Nestlé et du cacao Van Houten, des lentilles Auchan, des corn-flakes Intermarché et Monoprix, du couscous bio, ou encore du riz E. Leclerc.
Ces aliments auraient été contaminés par leurs emballages en papier ou carton recyclés au moment de la production, du stockage ou du transport.
La faute notamment à l'accumulation d'encres et d'autres substances comme des solvants ou à des résidus de produits lubrifiants provenant des machines utilisées.
Interrogés par Le Figaro, plusieurs industriels visés par ce rapport indiquent qu'ils «se posent des questions sur la fiabilité de cette étude dont ils ne savent pas dans quelles conditions elle a été réalisée puisqu'ils n'ont pas été interrogés».
Quant à l'Association nationale des industriels de l'alimentaire (Ania), elle dénonce la démarche de Foodwatch.
«Nos entreprises agroalimentaires sont particulièrement attentives à apporter aux consommateurs des produits sûrs, déclare Jean-Philippe Girard, président de l'Ania.
Avant de générer volontairement des peurs infondées visant à jeter le discrédit sur toute une profession, il est indispensable de faire appel aux agences de sécurité en charge d'évaluer les risques liés à la sécurité des aliments dont c'est la mission et l'expertise.
Il est nécessaire d'agir avec responsabilité et discernement.»
http://www.lefigaro.fr/conso/2015/1...carbures-dans-des-emballages-alimentaires.php
mam
Après la charcuterie et la viande rouge lundi, c'est au tour des emballages des produits alimentaires d'être pointés du doigt ce mardi.
Une ONG européenne, Foodwatch, dénonce la présence d'hydrocarbures dans les paquets de riz, couscous, lentilles et autres corn-flakes qui entraînerait la contamination des produits. La France fait figure de mauvais élève de la classe européenne, selon Foodwatch. Six produits testés sur dix dans l'Hexagone présenteraient un risque cancérigène.
«Le problème est connu des fabricants, des politiques et des experts depuis de nombreuses années, déplore Ingrid Kragl, directrice de l'information de Foodwatch France.
Mais ni la France ni l'Union européenne n'ont mis en place de législation destinée à protéger les consommateurs. Des solutions existent pour empêcher la migration des substances toxiques dans notre alimentation. Il faut les rendre obligatoires de toute urgence.»
Aucune réglementation n'existe en la matière
Alors qu'aucune réglementation n'existe en la matière, l'ONG demande que des seuils limites par substance soient fixés, et même qu'une tolérance zéro soit appliquée sur les hydrocarbures aromatiques d'huile minérale, également appelés MOAH.
Elle lance ce mardi une pétition en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.
L'étude a été menée en laboratoire dans ces trois pays.
L'ONG se targue d'avoir réalisé la plus grande étude à l'échelle européenne à ce jour, avec 120 produits examinés. 43 % des aliments testés auraient été contaminés par des MOAH. Ces substances toxiques sont suspectées d'être cancérigènes, mutagènes (qui altèrent le patrimoine génétique) et de perturber le système endocrinien.
«Nos entreprises agroalimentaires sont particulièrement attentives à apporter aux consommateurs des produits sûrs»
Jean-Philippe Girard, président de l'Association nationale des industriels de l'alimentaire
Foodwatch n'hésite pas à désigner les coupables:
des pâtes pour enfants de la marque Carrefour, de la poudre chocolatée Nestlé et du cacao Van Houten, des lentilles Auchan, des corn-flakes Intermarché et Monoprix, du couscous bio, ou encore du riz E. Leclerc.
Ces aliments auraient été contaminés par leurs emballages en papier ou carton recyclés au moment de la production, du stockage ou du transport.
La faute notamment à l'accumulation d'encres et d'autres substances comme des solvants ou à des résidus de produits lubrifiants provenant des machines utilisées.
Interrogés par Le Figaro, plusieurs industriels visés par ce rapport indiquent qu'ils «se posent des questions sur la fiabilité de cette étude dont ils ne savent pas dans quelles conditions elle a été réalisée puisqu'ils n'ont pas été interrogés».
Quant à l'Association nationale des industriels de l'alimentaire (Ania), elle dénonce la démarche de Foodwatch.
«Nos entreprises agroalimentaires sont particulièrement attentives à apporter aux consommateurs des produits sûrs, déclare Jean-Philippe Girard, président de l'Ania.
Avant de générer volontairement des peurs infondées visant à jeter le discrédit sur toute une profession, il est indispensable de faire appel aux agences de sécurité en charge d'évaluer les risques liés à la sécurité des aliments dont c'est la mission et l'expertise.
Il est nécessaire d'agir avec responsabilité et discernement.»
http://www.lefigaro.fr/conso/2015/1...carbures-dans-des-emballages-alimentaires.php
mam