Elles sappellent Khadija, Zineb, Fatima. Elles ont un point en commun : ce sont des petites bonnes torturées par leurs bourreaux, leurs employeurs. Les plus chanceuses entres elles vivotent encore. Et en silence. Quant aux autres, elles sont sous la terre, comme c'est le cas dune mineure de 14 ans à Agadir qui travaillait chez un couple : un gendarme et une institutrice.
Une nouvelle victime sajoute à la longue liste noire des petites bonnes assassinées par leurs employeurs. Cette fois, le drame sest produit, dimanche dernier à Agadir. La fille, âgée seulement de 14 ans, admise, la veille, au service des urgences de lhôpital Hassan II a succombé à de graves brûlures sur son thorax, son visage et ses mains. Le site dinformation agadir24.info rapporte que ce sont les médecins qui ont alerté la police à la suite du premier diagnostic de l'enfant qui travaillait chez un gendarme marié à une institutrice.
Apparemment au début de lenquête, le couple a tenté de nier toute responsabilité dans létat de la petite bonne, alléguant quelle est tombée dans le bain. Une thèse vite écartée par la nature des brûlures qui ne sont pas récentes, comme laissaient entendre les employeurs, mais remontant à une semaine. Apparemment, ils auraient essayé de soigner la mineure dans leur maison avec laide de personnes supposées appartenir au corps médical, mais en vain. Ce nest qu'après quils auraient décidé de lemmener à lhôpital.
La justice est clémente avec les tueurs de petites bonnes
La victime de 14 ans, est originaire de la ville de Tata à environ 330 km dAgadir. Son employeur, gendarme de son état, habitant dans un immeuble réservée exclusivement aux hommes de Hosni Benslimane, bénéficierait du soutien de ses collègues. Le site dactualité agadir24.info avance que le lieu de résidence du présumé coupable, au même titre que son épouse, serait encerclé par les gendarmes qui auraient interdit aux médias dy accéder pour y glaner quelques informations sur cet incident.
Ce drame rappelle malheureusement bien des cas. Juillet 2011 à El Jadida, la petite bonne Khadija, à peine 10 ans, trouvait la mort des suites des tortures quelle subissait de la part de la fille de ses employeurs. Une injustice que la justice na pas réellement sanctionnée. La coupable na été condamnée quà 10 ans de prison. Une peine ridicule, sachant que larticle 392 du Code pénal marocain prévoit ceci : « quiconque donne intentionnellement la mort à autrui est coupable de meurtre et puni à la réclusion à perpétuité ».
Eté 2009 à Oujda, cest Zineb qui occupe, à son corps défendant, la Une de lactualité nationale. Victime, également, de torture. Ses bourreaux : un juge local et son épouse. En dépit des tentatives du couple détouffer laffaire, cette-dernière finira par éclater grâce à la mobilisation de la société civile, la femme avait écopé de trois ans de prison alors que le mari navait même pas été inquiété. Zineb, quant à elle, a eu de la chance. Elle vit toujours.
Source
Une nouvelle victime sajoute à la longue liste noire des petites bonnes assassinées par leurs employeurs. Cette fois, le drame sest produit, dimanche dernier à Agadir. La fille, âgée seulement de 14 ans, admise, la veille, au service des urgences de lhôpital Hassan II a succombé à de graves brûlures sur son thorax, son visage et ses mains. Le site dinformation agadir24.info rapporte que ce sont les médecins qui ont alerté la police à la suite du premier diagnostic de l'enfant qui travaillait chez un gendarme marié à une institutrice.
Apparemment au début de lenquête, le couple a tenté de nier toute responsabilité dans létat de la petite bonne, alléguant quelle est tombée dans le bain. Une thèse vite écartée par la nature des brûlures qui ne sont pas récentes, comme laissaient entendre les employeurs, mais remontant à une semaine. Apparemment, ils auraient essayé de soigner la mineure dans leur maison avec laide de personnes supposées appartenir au corps médical, mais en vain. Ce nest qu'après quils auraient décidé de lemmener à lhôpital.
La justice est clémente avec les tueurs de petites bonnes
La victime de 14 ans, est originaire de la ville de Tata à environ 330 km dAgadir. Son employeur, gendarme de son état, habitant dans un immeuble réservée exclusivement aux hommes de Hosni Benslimane, bénéficierait du soutien de ses collègues. Le site dactualité agadir24.info avance que le lieu de résidence du présumé coupable, au même titre que son épouse, serait encerclé par les gendarmes qui auraient interdit aux médias dy accéder pour y glaner quelques informations sur cet incident.
Ce drame rappelle malheureusement bien des cas. Juillet 2011 à El Jadida, la petite bonne Khadija, à peine 10 ans, trouvait la mort des suites des tortures quelle subissait de la part de la fille de ses employeurs. Une injustice que la justice na pas réellement sanctionnée. La coupable na été condamnée quà 10 ans de prison. Une peine ridicule, sachant que larticle 392 du Code pénal marocain prévoit ceci : « quiconque donne intentionnellement la mort à autrui est coupable de meurtre et puni à la réclusion à perpétuité ».
Eté 2009 à Oujda, cest Zineb qui occupe, à son corps défendant, la Une de lactualité nationale. Victime, également, de torture. Ses bourreaux : un juge local et son épouse. En dépit des tentatives du couple détouffer laffaire, cette-dernière finira par éclater grâce à la mobilisation de la société civile, la femme avait écopé de trois ans de prison alors que le mari navait même pas été inquiété. Zineb, quant à elle, a eu de la chance. Elle vit toujours.
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