J’avais dans les six ans lorsque j’ai subi des attouchements sexuels.
Quand je m’efforce de me rappeler cet histoire, casée bien au fond de ma mémoire, je me sens sale, coupable et en colère.. contre lui.. contre eux.. contre le regard froid de ma famille..
Ce n’était pas un viol, non!
Ce n’est pas aussi grave, dirait on !
Pourtant ce drame m’avait brisé, longtemps j’avais regretté de m’être enfuie.. peut être qu’on m’aurait prise plus au sérieux si je n’étais plus vierge.
Ce bout de chaire à qui on accorde tellement d’importance, et pourtant, ce n’est pas plus que de la chaire, que j’avais su préserver, oui ! Mais dont je me passerai complètement aujourd’hui si en échange on me rendait ma joie de vivre, mon âme gaie, ma vie paisible et sans angoisse.
J’ai été touchée, salie, embrassée, par un individu, par des individus, des « hommes » que je ne connaissais pas, n’appréciais pas, n’adhéraient pas..
Ces hommes qui courent toujours dans la nature, inconscients, insouciants, irresponsabilisés d’avoir brisée une vie..
Je suis restée vierge, au grand bonheur de ma famille, mais tout en moi s’est éteint,
Aujourd’hui je ne peux passer par une ruelle sans guetter les passants, et me demander qui pourrait être dangereux pour moi.. je ne peux entendre des pas derrière moi sans flipper et me mettre dans tous mes états.. je ne laisse aucun homme m’approcher, parce que je suis inconsciemment convaincue que tous les hommes me veulent du mal..
Alors je bousille toutes mes relations, je me retire, m’enferme.. comme pour leur envoyer un message : pas trop prés s’il vous plait.
J’ai peur qu’ils s’approchent, regardent, comprennent, me jugent et prennent la fuite.
..je continue de vivre avec un sourire aux lèvres, je fais semblant, je camouffle, je maquille.. mais bien au fond, je ne cesse de m’en vouloir d’avoir laissé faire -oui, j’aurais pu m’enfuir plus tôt ; j’aurais pu réagir au lieu de subir- et d’en vouloir à toute personne proche de moi de ne pas m’avoir tendu la main, quand mon monde s’est écroulé.. ils se sont contenté d’observer.
Quand je m’efforce de me rappeler cet histoire, casée bien au fond de ma mémoire, je me sens sale, coupable et en colère.. contre lui.. contre eux.. contre le regard froid de ma famille..
Ce n’était pas un viol, non!
Ce n’est pas aussi grave, dirait on !
Pourtant ce drame m’avait brisé, longtemps j’avais regretté de m’être enfuie.. peut être qu’on m’aurait prise plus au sérieux si je n’étais plus vierge.
Ce bout de chaire à qui on accorde tellement d’importance, et pourtant, ce n’est pas plus que de la chaire, que j’avais su préserver, oui ! Mais dont je me passerai complètement aujourd’hui si en échange on me rendait ma joie de vivre, mon âme gaie, ma vie paisible et sans angoisse.
J’ai été touchée, salie, embrassée, par un individu, par des individus, des « hommes » que je ne connaissais pas, n’appréciais pas, n’adhéraient pas..
Ces hommes qui courent toujours dans la nature, inconscients, insouciants, irresponsabilisés d’avoir brisée une vie..
Je suis restée vierge, au grand bonheur de ma famille, mais tout en moi s’est éteint,
Aujourd’hui je ne peux passer par une ruelle sans guetter les passants, et me demander qui pourrait être dangereux pour moi.. je ne peux entendre des pas derrière moi sans flipper et me mettre dans tous mes états.. je ne laisse aucun homme m’approcher, parce que je suis inconsciemment convaincue que tous les hommes me veulent du mal..
Alors je bousille toutes mes relations, je me retire, m’enferme.. comme pour leur envoyer un message : pas trop prés s’il vous plait.
J’ai peur qu’ils s’approchent, regardent, comprennent, me jugent et prennent la fuite.
..je continue de vivre avec un sourire aux lèvres, je fais semblant, je camouffle, je maquille.. mais bien au fond, je ne cesse de m’en vouloir d’avoir laissé faire -oui, j’aurais pu m’enfuir plus tôt ; j’aurais pu réagir au lieu de subir- et d’en vouloir à toute personne proche de moi de ne pas m’avoir tendu la main, quand mon monde s’est écroulé.. ils se sont contenté d’observer.