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VIB
Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a déclaré jeudi 31 mai qu'on pouvait être "Français musulman" sans être désigné "comme le coupable ou le responsable des problèmes du pays", soulignant son devoir de protéger les "mosquées" et les "synagogues" contre les profanations.
"On peut être Français musulman, pratiquer, travailler, étudier dans ce pays sans que chaque jour quelqu'un vous désigne du doigt comme le coupable ou le responsable des problèmes du pays", a estimé le ministre sur BFM TV-RMC alors que l'islam a été un sujet dominant de la campagne présidentielle.
Se définissant comme un "défenseur de la laïcité, c'est tout", M. Valls a rappelé que "le fait de croire ou de ne pas croire est un droit tout à fait fondamental" et que "l'exercice du culte doit être préservé". "J'y veillerai, comme je dois aussi protéger ces synagogues ou ces mosquées, les cimetières de ces deux religions ou même de la religion catholique qui sont profanés", a-t-il promis.
"LIEUX DE CULTE DÉCENTS"
Le ministre a réaffirmé que la loi prohibant le port du voile intégral dans l'espace public "doit être appliquée avec intelligence et discernement". "C'est une loi de la République", a-t-il insisté. M. Valls s'est aussi déclaré "favorable" à l'interdiction de porter le voile pour les mères accompagnant les sorties scolaires, tout en estimant que "c'est une question très compliquée".
Interrogé sur les prières dans la rue autour de certaines mosquées, à Paris et Marseille, mais qui sont interdites depuis septembre dernier, il a répondu qu'elles "ne sont pas acceptables". "Mais pour cela il faut que le culte musulman puisse avoir aussi des lieux de culte décents", a souligné le ministre.
A propos de la viande halal ou casher, un sujet mis en avant lors de la campagne présidentielle par Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy, M. Valls a estimé qu'il s'agissait de "débats" à "traiter de manière sereine". Selon lui, il n'y pas de cantine scolaire servant cette viande. "Donc n'en faisons pas un plat, si vous me permettez cette expression", a dit le ministre.
"On peut être Français musulman, pratiquer, travailler, étudier dans ce pays sans que chaque jour quelqu'un vous désigne du doigt comme le coupable ou le responsable des problèmes du pays", a estimé le ministre sur BFM TV-RMC alors que l'islam a été un sujet dominant de la campagne présidentielle.
Se définissant comme un "défenseur de la laïcité, c'est tout", M. Valls a rappelé que "le fait de croire ou de ne pas croire est un droit tout à fait fondamental" et que "l'exercice du culte doit être préservé". "J'y veillerai, comme je dois aussi protéger ces synagogues ou ces mosquées, les cimetières de ces deux religions ou même de la religion catholique qui sont profanés", a-t-il promis.
"LIEUX DE CULTE DÉCENTS"
Le ministre a réaffirmé que la loi prohibant le port du voile intégral dans l'espace public "doit être appliquée avec intelligence et discernement". "C'est une loi de la République", a-t-il insisté. M. Valls s'est aussi déclaré "favorable" à l'interdiction de porter le voile pour les mères accompagnant les sorties scolaires, tout en estimant que "c'est une question très compliquée".
Interrogé sur les prières dans la rue autour de certaines mosquées, à Paris et Marseille, mais qui sont interdites depuis septembre dernier, il a répondu qu'elles "ne sont pas acceptables". "Mais pour cela il faut que le culte musulman puisse avoir aussi des lieux de culte décents", a souligné le ministre.
A propos de la viande halal ou casher, un sujet mis en avant lors de la campagne présidentielle par Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy, M. Valls a estimé qu'il s'agissait de "débats" à "traiter de manière sereine". Selon lui, il n'y pas de cantine scolaire servant cette viande. "Donc n'en faisons pas un plat, si vous me permettez cette expression", a dit le ministre.