(suite )
Partie 2:
À Vancouver, par exemple, la majorité des emplois intéressants disponibles ne sont pas affichés. Les employés ont la bougeotte et les préavis ne sont pas longs à donner. Le recrutement se fait beaucoup de manière interne ou par références : par exemple, le chum de la blonde de la femme de ménage est copain avec un gars qui sest fait tatouer en même temps quun autre gars qui cherche du boulot dans le domaine etc.
(Jai pensé à aller me faire tatouer pour trouver un boulot, mais il parait que ça fait mal
)
En conclusion, plus on élargit son cercle social, plus on a de la chance de décrocher un premier boulot. Immigrer.com, mon principal pourvoyeur damis depuis que je suis à Vancouver, ma permis de faire connaissance avec la charmante Emmanuelle qui fait bien les rillettes et grâce à qui, demain peut-être, je vais commencer une nouvelle carrière dans la saucisse. Au fait, saviez-vous quon trouve de véritables merguez (les vraies) à Vancouver ? jen reviens pas
Partie 3:
Le système de transports en commun est exceptionnel! Pas besoin dauto pour linstant, nous nous trouvons à deux pas dune station du Skytrain (le célèbre métro aérien) et nous avons déjà largement rentabilisé notre pass mensuel en empruntant les Seabus (sorte de ferries qui relient les côtes en passant sur les détroits du Pacifique) et les bus électriques qui nous emmènent sur Broadway pour aller à la plage ou faire du roller au Stanley Park face à locéan le dimanche.
Notre appart? nous lavons visité le dimanche soir de notre arrivée. Le lendemain, nous signions le bail. Bon il a fallu un peu insister pour le chien mais à quoi bon construire des immeubles avec grands patios près de parcs si on ne peut pas y prendre un animal? Notre lettre de référence a été bien utile toutefois, et quelle surprise dapprendre que notre voisin direct était ce bon Marquis qui se prélassait là depuis déjà 2 semaines! Après quelques jours, Manu commençait à travailler dans une boulangerie-pâtisserie assez chic près de la plage. Elle est ravie, et le boulot lui permettra de reprendre ses cours à lUBC dans quelques mois pour enfin pouvoir exercer enfin! sa profession. Quant à moi, toujours rien
mais comme jai lintention de faire quelque chose qui me plait et de relativement bien rémunéré, ben ça prend un peu plus de temps
mais je vais trouver, cest sûr.
Ah oui, je sais pas si je vous lai dit, mais Vancouver cest chouette. Si ? Bon
ben je le dirai plus alors
mais vous voilà prévenus !
Partie 4 :
Vancouver, un conglomérat
En effet, Vancouver est une ville peuplée d'immigrants, et la population sera métissage de peuples et de culture différentes d'ici peu. Jusque dans les années soixante dix, les Européens représentaient le plus grand flot des arrivées. Aujourd'hui, ce sont les Chinois, les Indiens et les Philippins qui arrivent en grand nombre sur le sol de la Colombie Britannique. Il suffit de regarder autour de vous, ce sont les asiatiques sont en position de "force" par rapport à la population totale. Et les autres nouveaux venus, qui ne sont pas totalement étrangers, arrivent des autres provinces canadiennes, dont le Québec... Vancouver est donc une ville composée d'immigrants dont il est difficile de dénicher un natif !
Les différents groupes culturels sont généralement paisible, cohabitent harmonieusement, et sont en fusion. Vous pouvez contaster des jeunes asiatiques prendre un café chez Starbucks et les blancs qui déjeunent tous les jours au sushi bar du coin. On y trouve tout de même des quartiers à plus forte concentration ethnique comme Chinatown, mais de plus en plus de quartiers attirent des dizaines de nationalités qui cohabitent dans la bonne entente. Les Vancouverois sont fiers du caractère multicuturel de leur cité. Ils faitent ensemble un tas de festivals internationaux et sont heureux de diner dans les restos, des plats authentiques chinois, italiens, indiens...
Bref une Vancouver qui se construit pour devenir la ville du futur, la ville du métissage...
Partie 5:
Salut,
Avant de partir, avec mon ami, bien avant de penser à préparer notre périple, on devait faire un choix quant à la ville où nous irions nous établir pour quelques mois. Alors bien-sûr, nos conditions étaient que je voulais apprendre l'anglais, et habiter un endroit où il ne fait pas trop froid l'hiver. Je n'ai jamais connu le grand froid avec un "F" majuscule, alors comme il était certain que ça allait être difficile d'apprendre une autre langue, je voulais être le plus confortable possible pour pouvoir le faire. Et ainsi éviter le risque de détester, peut-être, le froid de Montréal qui était notre deuxième choix.
Bref, nous avons donc choisi Vancouver, où les hivers sont doux, que je ne connaissais même pas de nom, une ville complétement inconnue pour moi. Alors je me suis renseigné, documenté, j'ai regardé les sites internets. Puis je me suis immaginé une ville à l'échelle d'une grande métropole, bien bruyante, bien peuplée et stressante comme une vrai grande ville "digne" de ce nom. Moi qui viens de Paris, je me suis dit que c'était pas encore cette année où j'allais retrouver le repos !!!
Et puis, un jour il a fallu embarquer dans l'avion. Nous arrivons à Vancouver et aujourd'hui ça fait pratiquement 4 mois que nous y sommes ( le temps passe si vite... ).
Alors tout ça pour vous dire que je me suis trompé sur cette ville vu là bas de France. Vancouver n'est ni bruyante, si stressante, ni fatiguante, et encore moins peuplée. Vancouver est un grand village qui se donne seulement des allures de grandes métropoles... Elle est encadrée par les montagnes et l'océan, et elle est à proximité de nature aussi étonnante qu'immence, donc on n'y ressent jamais le stress des grandes citées. Il faut dire aussi que la population y est très sportive. Vous n'avez qu'à constater le port vestimentaire très sportif de ses habitants. Souvent chaussés de baskets ou de chaussures de randonnées. Cela s'explique aussi par les saisons avec des hivers doux et des étés pas trop chauds. Et la transition d'une saison à l'autre se fait doucement. Tout ça doit expliquer le calme de la population vancouveroise qui se sent bien, et qui vous le fait ressentir. On est très souvent bien acceuilli à Vancouver. Que ce soit dans les magasins, lorsque vous prennez le bus, et même les gens que vous ne connaissez ni d'adam, ni de Eve, viennent vous accoster et entammer une conversation avec vous comme si vous vous connaissiez déjà... Un peu déroutant au début pour quelqu'un comme moi qui vient de Paris et où les gens font la gueule en général ! Aussi, le nombre d'habitants est ridicule comparé à d'autres grandes villes. Ce qui fait que vous rencontrez facilement les mêmes personnes, donc plus simple d'agrandir son réseau de connaissances. Jamais de "troupeaux" de personnes dans les rues, les magasins ou autres. Tu peux vraiment te promener en ville sans que tu ne sois bousculé, ou qu'un bloc de personnes gène ton passage. C'est vraiment très agréable. La circulation des voitures se fait aussi très fluide. Peu d'agitation, peu d'accident.
Vancouver est la ville où il fait bon y vivre. Et moi, j'aime Vancouver...