vente d'ovules en islam

Salam,

me voilà pour une nouvelle question à vous poser mais surtout avec des sources bien précises si possible inchaAllah..

alors voilà, hier j'ai discuté longuement avec des amies sur ce que font bcp d'étudiantes aux USA pr financer leurs études et donc vendre leurs ovules, ce qui leurs fait un très bon jackpot!

mais voilà, comme tout débat, il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, moi perso, je ne pense pas que cela soit autorisé par l'islam, mais Allah o alem, car je pars du principe que l'on peut pas vendre qlq chose de notre corps sachant qu'en soit, il appartient au Très Haut et surtout, si on se mettait à rentrer dans ce business, sa serait des frères et soeurs un peu partout qui naîtront suite à ce don, et donc mon fils risque d'un jour rencontrer l'une d'elle et vouloir même se marier avec alors qu'au fond, ce sont des frères et soeurs!!

bref, je ne dis pas ke c haram, ne hallal, car je ne peux pas le faire de moi même, Seul Allah est le connaisseur mais je sais pas si vous avez des versets ou des hadiths qui pourraient confirmer ma thèse??

Merci d'avance
 
Je ne crois pas que dans l'Islam celà soit acceptée...

L'insémination artificielle est-elle permise ?

B) Le recours à l'une des techniques de l'AMP avec don :

Il arrive que la stérilité du couple soit due au fait que l'homme ne puisse pas produire du tout de spermatozoïdes, ou que la femme ne puisse pas du tout produire d'ovules. La médecine propose alors le recours au don de ces cellules (par exemple que l'ovule de la femme soit fécondé avec le sperme d'un donneur anonyme, puis que l'embryon produit soit implanté dans l'utérus de la femme ; c'est le don de sperme). L'éthique musulmane ne permet pas le recours aux techniques de procréation médicalement assistée avec des cellules autres que celles des conjoints eux-mêmes. Il n'y a donc pas possibilité d'avoir recours au don de sperme, ni à celui d'ovules, ni à celui d'embryons ; ni dans le cas où le donneur est anonyme, ni dans le cas où le donneur est connu. En effet, l'islam met l'emphase sur la protection de la filiation ("an-nassab"). C'est pourquoi il a institué le délai que doit attendre la femme divorcée avant de pouvoir se remarier : trois périodes menstruelles si la femme n'est pas enceinte et est réglée, l'accouchement si la femme est enceinte au moment du divorce : l'objectif (qasd) est d'éviter les situations de flou quant à la filiation. On ne peut pas déroger à ce principe.

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http://www.maison-islam.com/articles/?p=269
 
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