- L'Union africaine a appelé à la création d'une force militaire de 7.500 hommes
- L'ONU pourrait y apporter un soutien logistique et financier
- Des observateurs soulignent que le projet est encore vague
- Une réunion d'experts militaires africains aura lieu début février à Yaoundé
- Samedi, l'aviation tchadienne a bombardé une ville nigériane tenue par Boko Haram
Dénonçant «la brutalité sans nom» des miliciens de Boko Haram,
Ban Ki-moon a estimé qu'il fallait une «coopération régionale et internationale» pour lutter contre le groupe. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, a de son côté proposé de «prêter à l'UA le concours de quelques spécialistes de l'ONU, planificateurs militaires, logisticiens».
Un projet encore vague
Une réunion d'experts militaires africains aura lieu du 5 au 7 février à Yaoundé pour discuter des modalités de cette force. Certains observateurs soulignent que le projet est encore vague, ni la composition de la force, ni son mandat -aura-t-elle par exemple un droit de poursuite sur le territoire nigérian?- n'ayant encore été précisés.
«Les Africains sont prêts à envoyer leurs troupes, à faire l'effort nécessaire, mais il est aussi moralement important que l'ONU et la communauté internationale soient aux côtés des Africains pour ce combat qui n'est pas propre à l'Afrique», a estimé Smaïl Chergui, commissaire à la Paix et la Sécurité des Nations unies.
L'UA envisage de demander à l'ONU la création d'un fonds pour la financer.
Samedi, l'aviation tchadienne a bombardé la ville nigériane de Gamboru, située à la frontière camerounaise et tenue depuis plusieurs mois par Boko Haram. Selon des sources sécuritaires, ces bombardements aériens devraient être suivis d'une offensive terrestre
20 mn
mam