et depuis quand une victime doit assumer une responsabilité ??
en quoi une femme victime de violence doit assumer une responsabilité ...
La victime n'est pas responsable de son agression. Elle est responsable de la gestion du problème après, du moins partiellement. Une personne qui tombe malade, elle a le choix entre se soigner via médecine moderne, naturellement, ou ne rien faire.
la Loi cadre espagnol est une référence mondial en matiere de lutte contre les violence conjugual .. tu devrais la consulter et comprendre de quoi tout cela parle ... c est exactement pour s opposer a tes arguments qu elle a été pensé ;;
essaye de reflechir un peu ... au mot .. pas simplement en tant que poete mais en tant qu etre raisonné
le mot viol vient de violence .. une personne qui subit une violence ... est généralement traumatisé .. si tu a un accident de vélo et que tu te casse le pieds .. tu sera dans une situation de handicap .. parce que la ville n est pas adapté a cela .. elle n a pas été construite pour les gens en situation de fragilité .
pkoi une femme ne porte pas plainte apres s etre fait violé ou frappé ..
parce qu on est traumatisé .. c est comme perdre son enfants .. pourquoi les victimes de viols dans l Eglise ont mis des années avant de parler ..
le Silence pour les victimes c est pas etre faible .. mais fragilisé .. il y a sans doute des supers women qui par résilience réussissent a dépasser tout cela .. mais on est pas tous dans ce cas ..
J'ai lu un article sur ces réformes du code espagnol, et survolé d'autres sur le même sujet. Le plus absurde dans ces mesures draconiennes, c'est de se limiter aux violences dites machistes. Le ratio des victimes hommes:femmes se situe entre 1:4 et 1:5, et cela ne justifie pas ce traitement spécifique (mot politiquement correct pour dire sexiste). En effet, un homme ne souffrirait pas moins qu'une femme s'il subissait les mêmes violences physique/psychologiques. Deuxième inconvénient, Cette réforme "spécifique" stigmatiserait la société et la justice espagnoles, et attiserait donc un sentiment malsain de peur et de méfiance dans les rapports hommes/femmes. Le processus de résolution du problème de base en crée 10 autres, et le nombre de paradoxes en devient exponentiel. cf
https://journals.openedition.org/champpenal/9519
D'un point de vue philosophique. Même avec des millions de solutions judiciaires, cela ne fonctionnera pas mieux qu'un médicament symptomatique sans jamais traiter la source du problème. Le monde va trop vite et les gens perdent facilement leurs repères. Avant d'attendre que le citoyen ne devienne une bête sauvage, et le dompter par des moyens dissuasifs à un stage avancé, le plus sage est de l'éduquer et lui inculquer des valeurs saines qui l'immuniseraient contre les comportements violents.
La fragilité (et non la faiblesse) des victimes les empêche des fois de parler, et encore moins d'agir. On a tous été confronté à ce genre de situation où l'on essaye de convaincre une personne "fragilisée" d'entreprendre une certaine action face à l'agresseur. Un jour j'ai pris la défense d'une femme violentée et je me suis retrouvé au commissariat pour me justifier (on a porté plainte contre moi). Cerise sur le gâteau, la victime n'a pas été ingrate mais m'a quand même reproché mon intervention au vu des conséquences. Malgré la fragilité de certaines personnes, on ne peut que les soutenir, et non décider à leur place pour éviter de tomber dans des erreurs de jugement et d'infantilisation. Il y a une dizaine d'années, j'ai regardé "One Way"; un excellent film allemand relevant la complexité de ces situations par rapport à plusieurs aspects : Faille judiciaire, chantage, tourments psychologiques, calculs selon intérêts personnels, vengeance...