Ce jeudi est la Journée mondiale des réfugiés. Il y a eu plus de 70 millions de déplacés l’année dernière.
L’occasion pour certaines associations de mettre en place des initiatives pour sensibiliser le grand public à la situation de ces personnes qui fuient leur pays.
Cette année, la Croix-Rouge de Belgique propose d’ailleurs pour le grand public un parcours, appelé "Vis mon exil" : "Le concept, c’est d’inviter la population à vivre un parcours de mise en situation. C’est en fait de se mettre dans la peau de Victor ou de Walid et de pouvoir vivre certaines étapes du parcours d’un migrant, d’un demandeur de protection internationale, et de vivre ce qu’est l’exil — tenter de passer des frontières, rencontrer des passeurs, être bloqué dans des zones de transit — c’est-à-dire de mettre les personnes en situation de pédagogie active, d’être en mouvement, d’être en interaction par rapport à la thématique, pour pouvoir faire en sorte que la question de cette journée-là puisse vivre de manière directe", détaille Évelyne Dogniez, directrice du département d’accueil des demandeurs d’asile de la Croix-Rouge.
"Se rendre compte que ce n’est pas évident d’avancer et de comprendre ce qui se passe autour de soi"
Rassurez-vous, vous ne mettrez pas votre vie en danger, ses organisateurs ne vont pas vous isoler au milieu de la mer Méditerranée sur un bateau à la dérive . "On a des éléments concrets de mise en scène dans des espaces pour pouvoir faire vivre ça proche de chez nous, avec les riverains notamment, proche des centres", précise Évelyne Dogniez.
Quant au but, "c’est vraiment de travailler cette prise en considération, ce fait de pouvoir vivre personnellement ce parcours, de pouvoir se mettre dans la peau d’un demandeur d’asile et de pouvoir se rendre compte que ce n’est pas évident d’avancer et de comprendre ce qui se passe autour de soi quand on s’adresse dans d’autres langues, quand il y a des interdictions, alors qu’on essaye coûte que coûte de fuir et de chercher protection un peu plus loin, et donc de se mettre en mode actif dans un processus complètement dynamique".
Est-ce que ça marche ?
À la question de savoir si ce genre d’initiative permet de faire changer d’avis des personnes hostiles à la cause des réfugiés, la directrice du département d’accueil des demandeurs d’asile de la Croix-Rouge répond : "Ça a, en tout cas, de très bons échos parce que les gens sont impliqués personnellement et c’est clairement historiquement par des tas d’initiatives que la Croix-Rouge a mis en place depuis bon nombre d’années — on fête les 30 ans de la convention d’accueil des demandeurs d’asile — qu’on a pu se rendre compte que par les échanges, par les contacts interpersonnels et par cette prise en compte personnellement de situations, la chute des préjugés et la chute de représentations étaient favorisées, pour pouvoir justement travailler ce vivre ensemble".
Ce parcours, " Vis mon exil ", est proposé un peu partout en Fédération Wallonie-Bruxelles. "En tout cas, il y a aujourd’hui un focus particulier, que ce soit aujourd’hui à Bruxelles, à Jette, ou ce week-end en Luxembourg ou en province de Namur, à Yvoir. Mais c’est aussi surtout possible de l’organiser tout au long de l’année et j’invite évidemment à revenir vers le site de la Croix-Rouge. Mais ce sont aussi des tas d’initiatives tout au long de l’année", ajoute Évelyne Dogniez.
L’occasion pour certaines associations de mettre en place des initiatives pour sensibiliser le grand public à la situation de ces personnes qui fuient leur pays.
Cette année, la Croix-Rouge de Belgique propose d’ailleurs pour le grand public un parcours, appelé "Vis mon exil" : "Le concept, c’est d’inviter la population à vivre un parcours de mise en situation. C’est en fait de se mettre dans la peau de Victor ou de Walid et de pouvoir vivre certaines étapes du parcours d’un migrant, d’un demandeur de protection internationale, et de vivre ce qu’est l’exil — tenter de passer des frontières, rencontrer des passeurs, être bloqué dans des zones de transit — c’est-à-dire de mettre les personnes en situation de pédagogie active, d’être en mouvement, d’être en interaction par rapport à la thématique, pour pouvoir faire en sorte que la question de cette journée-là puisse vivre de manière directe", détaille Évelyne Dogniez, directrice du département d’accueil des demandeurs d’asile de la Croix-Rouge.
"Se rendre compte que ce n’est pas évident d’avancer et de comprendre ce qui se passe autour de soi"
Rassurez-vous, vous ne mettrez pas votre vie en danger, ses organisateurs ne vont pas vous isoler au milieu de la mer Méditerranée sur un bateau à la dérive . "On a des éléments concrets de mise en scène dans des espaces pour pouvoir faire vivre ça proche de chez nous, avec les riverains notamment, proche des centres", précise Évelyne Dogniez.
Quant au but, "c’est vraiment de travailler cette prise en considération, ce fait de pouvoir vivre personnellement ce parcours, de pouvoir se mettre dans la peau d’un demandeur d’asile et de pouvoir se rendre compte que ce n’est pas évident d’avancer et de comprendre ce qui se passe autour de soi quand on s’adresse dans d’autres langues, quand il y a des interdictions, alors qu’on essaye coûte que coûte de fuir et de chercher protection un peu plus loin, et donc de se mettre en mode actif dans un processus complètement dynamique".
Est-ce que ça marche ?
À la question de savoir si ce genre d’initiative permet de faire changer d’avis des personnes hostiles à la cause des réfugiés, la directrice du département d’accueil des demandeurs d’asile de la Croix-Rouge répond : "Ça a, en tout cas, de très bons échos parce que les gens sont impliqués personnellement et c’est clairement historiquement par des tas d’initiatives que la Croix-Rouge a mis en place depuis bon nombre d’années — on fête les 30 ans de la convention d’accueil des demandeurs d’asile — qu’on a pu se rendre compte que par les échanges, par les contacts interpersonnels et par cette prise en compte personnellement de situations, la chute des préjugés et la chute de représentations étaient favorisées, pour pouvoir justement travailler ce vivre ensemble".
Ce parcours, " Vis mon exil ", est proposé un peu partout en Fédération Wallonie-Bruxelles. "En tout cas, il y a aujourd’hui un focus particulier, que ce soit aujourd’hui à Bruxelles, à Jette, ou ce week-end en Luxembourg ou en province de Namur, à Yvoir. Mais c’est aussi surtout possible de l’organiser tout au long de l’année et j’invite évidemment à revenir vers le site de la Croix-Rouge. Mais ce sont aussi des tas d’initiatives tout au long de l’année", ajoute Évelyne Dogniez.