Tout sera submergé de toute manière, le réchauffement climatique est totalement hors de controle !
Voici quelques articles
Réchauffement climatique : 7 °C de plus en 2100, ça changerait quoi en France ?
Le scénario du pire tiré d’une récente étude sur le réchauffement climatique prévoit une hausse de 7 °C des températures.
Le 19 septembre 2019 à 16h49, modifié le 19 septembre 2019 à 17h14
Le thermomètre ne devrait donc pas s'arrêter de grimper. Alors que
la France a vécu l'une de ses plus importantes canicules cet été, une centaine de chercheurs et d'ingénieurs français, notamment du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et de Météo-France,
ont travaillé à élaborer deux modèles climatiques, prévoyant pour le plus pessimiste, la hausse de température moyenne globale atteint 6,5 à 7 °C en 2100. Avec des conséquences très concrètes en France.
«L'été entier sera une canicule»
En France, les multiplications des vagues de chaleur sont une des illustrations de ce scénario pessimiste, selon les scientifiques.
La canicule de 2003, qui avait tué 15 000 personnes dans l'Hexagone, deviendrait la norme dès les années 2050. « […] Toutes les caractéristiques des canicules augmentent : température du jour le plus chaud, nombre total de jours de canicule dans l'été, et durée des épisodes de canicule », peut-on lire dans l'étude.
D'autant que comme le rappelle Aurélien Ribes, chercheur Météo-France au centre National de Recherches Météorologiques (CNRM), la France chauffe un peu plus que la moyenne planétaire. « Pour 4 degrés de hausse dans le monde, c'est environ 5% pour la France », explique le chercheur au Parisien.
« En fin de siècle, sur la base de fortes émissions, il y aura des canicules qui pourront durer deux voir trois mois, soit l'intégralité de l'été qui sera en réalité une canicule. Aujourd'hui on considère que l'on entre en épisode de canicule lorsque la température est 5°C au-dessus de la température normale. Il n'est pas a exclure qu'on atteigne les 50°C », poursuit-il.
La Garonne à sec, des feux de brousse en Sologne
Des vagues de chaleurs qui s'accompagneraient de sécheresses beaucoup plus longues et étendues. « Sur le bassin méditerranéen, l'été, il faut s'attendre à moins de précipitation », prévient Aurélien Ribes.
Avec des effets sur les débits des rivières. La Garonne par exemple, pourrait perdre 10% de son flux.
Surtout, selon ce scénario, « des feux de forêt se multiplient dans des régions où aujourd'hui ils ne sont pas trop fréquents », a rappelé David Salas y Mélia, chercheur climatologue et responsable climat au centre de recherche CNRM (Météo-France-CNRS), lors d'un point presse. En Sologne par exemple, les températures vont se rapprocher de celles du bassin méditerranéen. « Des régions qui sont habituellement soumises aux feux », explique Aurélien Ribes.