Un mois jour pour jour après l'entrée en application de la loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public, un premier bilan fait état d'une trentaine de verbalisations. Mais toutes les femmes n'ont pas forcément payé l'amende de 150 euros correspondant à l'infraction.
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait indiqué le 4 mai sur RTL qu'un total de «27 ou 28 verbalisations» avait été recensé jusqu'alors. Le lendemain, deux femmes intégralement voilées étaient verbalisées devant la mairie de Meaux, où elles s'étaient rendues «fêter la première amende» du député-maire Jean-François Copé, avec l'association Touche pas à ma Constitution.
Provocations
Quelques autres coups d'éclat ont été orchestrés par cette même association, qui a organisé le 11 avril, au premier jour de l'application de la loi, une manifestation sur le parvis de Notre-Dame avec des femmes voilées. Le 20 avril, une femme en niqab a tenté en vain de se faire verbaliser en déambulant devant l'Assemblée nationale, sous les yeux de gendarmes et de policiers, dans le cadre d'une action de «provocation» organisée par cette association, qui s'est proposée de payer toute les contraventions
Parmi les interpellations notoires, une Américaine résidant à Dreux a été verbalisée à l'aéroport de Roissy alors qu'elle rentrait de Djeddah (Arabie Saoudite). Cette femme avait accepté de retirer son voile lors des contrôles, mais l'avait ensuite remis dans l'aérogare et a alors été verbalisée par la Police aux Frontières.
Convoquées devant un juge
La France compterait, selon diverses estimations, environ 2.000 femmes intégralement voilées. Si les forces de l'ordre n'ont pas le pouvoir de faire ôter leur voile aux personnes récalcitrantes, ces dernières encourent une peine maximale de 150 euros d'amende et/ou un stage de citoyenneté. Les femmes verbalisées n'ont pas forcément payé l'amende puisqu'elles ont été appelées à se présenter ultérieurement devant un juge.
Il semble que la loi n'ait pas été systématiquement appliquée. Une employée d'une clinique parisienne a assuré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que des patientes continuaient de se présenter en niqab à la consultation. «Elles ne sont pas nombreuses», a-t-elle cependant relativisé
http://www.leparisien.fr/societe/vo...verbalisees-en-un-mois-11-05-2011-1444909.php
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait indiqué le 4 mai sur RTL qu'un total de «27 ou 28 verbalisations» avait été recensé jusqu'alors. Le lendemain, deux femmes intégralement voilées étaient verbalisées devant la mairie de Meaux, où elles s'étaient rendues «fêter la première amende» du député-maire Jean-François Copé, avec l'association Touche pas à ma Constitution.
Provocations
Quelques autres coups d'éclat ont été orchestrés par cette même association, qui a organisé le 11 avril, au premier jour de l'application de la loi, une manifestation sur le parvis de Notre-Dame avec des femmes voilées. Le 20 avril, une femme en niqab a tenté en vain de se faire verbaliser en déambulant devant l'Assemblée nationale, sous les yeux de gendarmes et de policiers, dans le cadre d'une action de «provocation» organisée par cette association, qui s'est proposée de payer toute les contraventions
Parmi les interpellations notoires, une Américaine résidant à Dreux a été verbalisée à l'aéroport de Roissy alors qu'elle rentrait de Djeddah (Arabie Saoudite). Cette femme avait accepté de retirer son voile lors des contrôles, mais l'avait ensuite remis dans l'aérogare et a alors été verbalisée par la Police aux Frontières.
Convoquées devant un juge
La France compterait, selon diverses estimations, environ 2.000 femmes intégralement voilées. Si les forces de l'ordre n'ont pas le pouvoir de faire ôter leur voile aux personnes récalcitrantes, ces dernières encourent une peine maximale de 150 euros d'amende et/ou un stage de citoyenneté. Les femmes verbalisées n'ont pas forcément payé l'amende puisqu'elles ont été appelées à se présenter ultérieurement devant un juge.
Il semble que la loi n'ait pas été systématiquement appliquée. Une employée d'une clinique parisienne a assuré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que des patientes continuaient de se présenter en niqab à la consultation. «Elles ne sont pas nombreuses», a-t-elle cependant relativisé
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