La startup française, qui estime à 11,5 milliards d'euros l'impact économique de l'étourderie des Français en 2014, a commercialisé 50.000 de ces gadgets connectés en six mois. Elle compte se developper à l'international «dans les prochaines semaines».
«Ne perdez plus vos affaires!»
Wistiki, la petite startup créée par les frères Lussato (Bruno, Théo et Hugo) il y a deux ans, s'attaque à l'étourderie des Français.
Un marché très prometteur:
52% d'entre nous passons entre 30 minutes à 2h30 par mois à rechercher nos clés, notre téléphone ou une télécommande, selon le nouvel Indice Wistiki*, qui mesure l'impact économique de la perte d'objets et dont la première édition annuelle vient d'être publiée.
«Cette perte de temps équivaut à 1,2 milliard d'heures, soit le temps de travail de 659.000 personnes aux 35 heures durant une année», souligne Théo Lussato, cofondateur et directeur commercial de Wistiki.
«Cela représente un manque à gagner de plusieurs milliards d'euros.»
Rapporté au taux horaire du Smic (9,61 euros au 1er janvier 2015), ce temps perdu est valorisé 11,5 milliards d'euros par la société. Ce «syndrome des objets perdus» affecte non seulement la vie des ménages, puisque 33% des Français ont déjà dû racheter un objet égaré amputant ainsi le budget familial, mais aussi la vie professionnelle.
Cela a notamment été le cas pour les 12% de sondés qui avouent être déjà arrivés en retard à un rendez-vous de travail après avoir cherché leurs clés.
D'où l'idée des frères Lussato de concevoir un petit accessoire connecté - de 5 mm d'épaisseur, 36 mm de côté et un poids de 8 grammes - qui s'accroche à tous types d'objets pour les retrouver lorsqu'ils sont égarés.
Concrètement, le Wistiki fonctionne avec la technologie «Bluetooth Low Energy» et il est connecté à une application iPhone et Android (gratuitement téléchargeable, sans abonnement).
Il permet de tracer l'objet auquel il est accroché dans un rayon de 50 mètres et de le faire sonner. Au-delà de ce périmètre, l'objet égaré peut être géolocalisé grâce à sa dernière position enregistrée par le GPS du mobile.
Success story française
L'aventure de Wistiki est une success story, à l'instar de celles d'autres concepts similaires lancés aux États-Unis, dont Tile ou Button Trackr. «Nous avons d'abord créé un prototype que nous avons lancé sur la plateforme de financement participatif MyMajorCompany afin de sonder le marché», raconte le cofondateur.
Résultat, la startup a raflé plus de 81.000 euros de pré-commandes en deux mois, début 2014, soit plus de quatre fois son objectif initial qui était de 20.000 euros. Un plébiscite qui a rapidement attiré l'oeil d'investisseurs. Wistiki a dans la foulée levé 1,5 million d'euros auprès de «business angels» en mai 2014. «Grâce à ces financements nous avons pu démarrer l'industrialisation de notre solution, produite à 100% en France, à Bayonne.»
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«Ne perdez plus vos affaires!»
Wistiki, la petite startup créée par les frères Lussato (Bruno, Théo et Hugo) il y a deux ans, s'attaque à l'étourderie des Français.
Un marché très prometteur:
52% d'entre nous passons entre 30 minutes à 2h30 par mois à rechercher nos clés, notre téléphone ou une télécommande, selon le nouvel Indice Wistiki*, qui mesure l'impact économique de la perte d'objets et dont la première édition annuelle vient d'être publiée.
«Cette perte de temps équivaut à 1,2 milliard d'heures, soit le temps de travail de 659.000 personnes aux 35 heures durant une année», souligne Théo Lussato, cofondateur et directeur commercial de Wistiki.
«Cela représente un manque à gagner de plusieurs milliards d'euros.»
Rapporté au taux horaire du Smic (9,61 euros au 1er janvier 2015), ce temps perdu est valorisé 11,5 milliards d'euros par la société. Ce «syndrome des objets perdus» affecte non seulement la vie des ménages, puisque 33% des Français ont déjà dû racheter un objet égaré amputant ainsi le budget familial, mais aussi la vie professionnelle.
Cela a notamment été le cas pour les 12% de sondés qui avouent être déjà arrivés en retard à un rendez-vous de travail après avoir cherché leurs clés.
D'où l'idée des frères Lussato de concevoir un petit accessoire connecté - de 5 mm d'épaisseur, 36 mm de côté et un poids de 8 grammes - qui s'accroche à tous types d'objets pour les retrouver lorsqu'ils sont égarés.
Concrètement, le Wistiki fonctionne avec la technologie «Bluetooth Low Energy» et il est connecté à une application iPhone et Android (gratuitement téléchargeable, sans abonnement).
Il permet de tracer l'objet auquel il est accroché dans un rayon de 50 mètres et de le faire sonner. Au-delà de ce périmètre, l'objet égaré peut être géolocalisé grâce à sa dernière position enregistrée par le GPS du mobile.
Success story française
L'aventure de Wistiki est une success story, à l'instar de celles d'autres concepts similaires lancés aux États-Unis, dont Tile ou Button Trackr. «Nous avons d'abord créé un prototype que nous avons lancé sur la plateforme de financement participatif MyMajorCompany afin de sonder le marché», raconte le cofondateur.
Résultat, la startup a raflé plus de 81.000 euros de pré-commandes en deux mois, début 2014, soit plus de quatre fois son objectif initial qui était de 20.000 euros. Un plébiscite qui a rapidement attiré l'oeil d'investisseurs. Wistiki a dans la foulée levé 1,5 million d'euros auprès de «business angels» en mai 2014. «Grâce à ces financements nous avons pu démarrer l'industrialisation de notre solution, produite à 100% en France, à Bayonne.»
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