Y a-t-il un seul argument politique, religieux ou autre sur ce site qui vous ait fait changer d'avis?
Sinon pourquoi tant de personnes cherchent-elles à vous convaincre du bien fondé de leurs convictions ?
Oui un jour j'avais cru que je tenais un argument pour l'existence de l'âme. Mais les athées du site m'ont fait voir que cet argument n'était pas bon.
C'était quoi l'argument par curiosité ?
Ben voilà, c'est par rapport au principe d'individuation. La conscience d'une personne s'éprouve comme singulière et distincte de tout autre chose.
Et il est vrai que cette conscience est unique au monde. Il n'y a pas deux copies parfaites.
Mais d'où vient cette unicité? Je suis parti du principe - aristotélicien - que les êtres matériels étaient composés de deux éléments métaphysiques: la matière et la forme.
Je me disais donc si ce qui fait l'unicité de notre conscience ne s'expliquait ni par l'un ni par l'autre, alors c'est que la conscience relevait d'un principe im-matériel.
Or, la conscience ne peut relever de la forme, c'est-à-dire de l'organisation du cerveau, puisque cette organisation est en soi reproductible à l'infini, du moins en principe, alors que la conscience est irréductiblement singulière. Prenons ma maison: elle résulte de l'organisation de certains matériaux. On pourrait aisément dupliquer ma maison en reproduisant cette organisation. Mais il n'en va pas de même avec cet objet étrange qu'est la conscience humaine.
C'est donc que la conscience, dans l'hypothèse où elle est matérielle, relève de la matière, c'est-à-dire des molécules individuelles qui se sont trouvées à former mon cerveau. Mais je faisais remarquer que ces molécules se renouvelaient dans le temps alors que ma conscience se continuait sans interruption. Si mon individualité avait été attachée à ces molécules, alors elle aurait dû se dissoudre à mesure que les molécules en question étaient remplacées.
Et donc ma preuve par l'absurde, d'inspiration aristotélicienne, aboutissait à la conclusion que la conscience était immatérielle.
Ben voilà, c'est par rapport au principe d'individuation. La conscience d'une personne s'éprouve comme singulière et distincte de tout autre chose.
Et il est vrai que cette conscience est unique au monde. Il n'y a pas deux copies parfaites.
Mais d'où vient cette unicité? Je suis parti du principe - aristotélicien - que les êtres matériels étaient composés de deux éléments métaphysiques: la matière et la forme.
Je me disais donc si ce qui fait l'unicité de notre conscience ne s'expliquait ni par l'un ni par l'autre, alors c'est que la conscience relevait d'un principe im-matériel.
Or, la conscience ne peut relever de la forme, c'est-à-dire de l'organisation du cerveau, puisque cette organisation est en soi reproductible à l'infini, du moins en principe, alors que la conscience est irréductiblement singulière. Prenons ma maison: elle résulte de l'organisation de certains matériaux. On pourrait aisément dupliquer ma maison en reproduisant cette organisation. Mais il n'en va pas de même avec cet objet étrange qu'est la conscience humaine.
C'est donc que la conscience, dans l'hypothèse où elle est matérielle, relève de la matière, c'est-à-dire des molécules individuelles qui se sont trouvées à former mon cerveau. Mais je faisais remarquer que ces molécules se renouvelaient dans le temps alors que ma conscience se continuait sans interruption. Si mon individualité avait été attachée à ces molécules, alors elle aurait dû se dissoudre à mesure que les molécules en question étaient remplacées.
Et donc ma preuve par l'absurde, d'inspiration aristotélicienne, aboutissait à la conclusion que la conscience était immatérielle.