compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.zoegenot.be/Filtrage-policier-au-facies-la.html
Filtrage policier au faciès : la police dérape dans le cadre dune manifestation pro palestinienne.
Ce mercredi 21 janvier, seuls les blancs pouvaient sortir de la station de Metro Maelbeek. Les autres étaient priés de reprendre le métro, et sils discutaient de présenter leur identité. Témoignage. Et réponse du ministre de lIntérieur qui reconnait la sélection au faciès et le refoulement de 550 personnes, et évoque un équilibre légalité efficacité policière. Inacceptable ce non respect des lois.
Filtrage policier au faciès : inacceptable !
Témoignage de Zoé Genot, députée fédérale ECOLO : « Ce mercredi 21 janvier, vers 19.15 heures, je me rendais au rassemblement à Schuman en soutien à la Palestine et jai dû descendre à la station Maelbeek car le métro ne pouvait sarrêter à Schuman. À la sortie de la station, il y avait trois lignes de policiers anti-émeutes. Je suis passée, sans problème, sans quils me posent de questions, comme tous les autres "Blancs". Mais les jeunes "Maroxellois" qui me suivaient se sont vus directement interdits de sortir du métro. Pourtant ils étaient calmes, irréprochables. Leur carte didentité leur a alors été demandée. »
Un filtrage au faciès policier de grande ampleur (550 personnes) a donc eu lieu, puisque « les blancs » souhaitant ou non manifester pouvaient passer, les personnes de « type maroxellois » se voyaient refuser laccès, quelque soit leur raison.
Interrogé au parlement, le ministre de lIntérieur a répondu : « ( )Comme lappel pour cette manifestation spontanée était incontestablement une action hostile, il est évident que laction préventive et dissuasive des forces de lordre devait sorienter vers les participants potentiels, cest-à-dire principalement vers des jeunes dorigine nord-africaine.( ) Les forces de lordre ont donc agi pour ce cas précis en respectant un équilibre optimal entre la légalité et lopportunité de lintervention policière. »
Inacceptable : les lois antidiscriminations doivent sappliquer à tous et tout particulièrement aux représentants de lordre. Je témoignerai donc dans le cadre de la plainte collective déposée par le MRAX et demanderai au Comité P de mener lenquête. Josy Dubie, député régional bruxellois interrogera ce vendredi le gouvernement bruxellois et Catherine Lemaitre, conseillère communale exigera du bourgmestre de Bruxelles les instructions données et une enquête sur les responsabilités de chacun dans ce délit.
Lhumiliation et la stigmatisation de groupes entiers sur base ethnique ne peut que conduire à une tension croissante entre communautés et légitimer les comportements racistes et discriminatoires déjà trop présents. LEtat se doit dêtre le garant du respect de tous et pour cela de montrer lexemple en traitant égalitairement tous ces citoyens. Ci-dessous : la question parlementaire au Ministre de lIntérieur fédéral
Chambre des représentants Commission de lIntérieur - Réunion du 27 janvier 2008 Extrait du compte rendu intégral (CRIV 52 COM 0431)
39 Question de Mme Zoé Genot au ministre de lIntérieur sur "le filtrage policier au faciès" (n° 10498)
39.01 Zoé Genot (Ecolo-Groen !) : Monsieur le président, monsieur le ministre, ce mercredi 21 janvier, vers 19.15 heures, je me rendais au rassemblement à Schuman en soutien à la Palestine et jai dû descendre à la station Maelbeek car le métro ne pouvait sarrêter à Schuman. Sur le quai, jai vu des jeunes parlant aux nombreux policiers anti-émeutes présents. À la sortie de la station, il y avait trois lignes de policiers anti-émeutes. Je suis passée, sans problème, sans quils me posent de questions, comme tous les autres "Blancs". Mais les jeunes "Maroxellois" qui me suivaient se sont vus directement arrêtés.
Pourtant ils étaient calmes, irréprochables. Jai donc fait demi-tour pour comprendre. Les jeunes aussi interrogeaient poliment les policiers pour comprendre. Leur carte didentité leur a alors été demandée. Une policière a noté leur nom et un policier les a filmés.
Nous sommes allés trouver le commissaire fédéral en charge de ces policiers ce monsieur était dailleurs très courtois ; il faut lavouer qui nous a expliqué que ceux qui ne pouvaient pas passer étaient ceux qui pourraient se rendre coupables de casse, comme à la manifestation du dimanche précédent, ceux du style des casseurs, ceux qui diffusaient les sms. Les jeunes filles et garçons lont encouragé à arrêter les casseurs et à les sanctionner mais ont expliqué quils nen faisaient pas partie et quils ne souhaitaient que passer. Ils nont pas pu passer !
Deux personnes dorigine étrangère habitant près de la station de métro ont dû, pour rentrer chez elles, parlementer avant de prouver leur adresse, avec carte didentité et courriers à lappui.
pour la suite : http://www.zoegenot.be/Filtrage-policier-au-facies-la.html
Filtrage policier au faciès : la police dérape dans le cadre dune manifestation pro palestinienne.
Ce mercredi 21 janvier, seuls les blancs pouvaient sortir de la station de Metro Maelbeek. Les autres étaient priés de reprendre le métro, et sils discutaient de présenter leur identité. Témoignage. Et réponse du ministre de lIntérieur qui reconnait la sélection au faciès et le refoulement de 550 personnes, et évoque un équilibre légalité efficacité policière. Inacceptable ce non respect des lois.
Filtrage policier au faciès : inacceptable !
Témoignage de Zoé Genot, députée fédérale ECOLO : « Ce mercredi 21 janvier, vers 19.15 heures, je me rendais au rassemblement à Schuman en soutien à la Palestine et jai dû descendre à la station Maelbeek car le métro ne pouvait sarrêter à Schuman. À la sortie de la station, il y avait trois lignes de policiers anti-émeutes. Je suis passée, sans problème, sans quils me posent de questions, comme tous les autres "Blancs". Mais les jeunes "Maroxellois" qui me suivaient se sont vus directement interdits de sortir du métro. Pourtant ils étaient calmes, irréprochables. Leur carte didentité leur a alors été demandée. »
Un filtrage au faciès policier de grande ampleur (550 personnes) a donc eu lieu, puisque « les blancs » souhaitant ou non manifester pouvaient passer, les personnes de « type maroxellois » se voyaient refuser laccès, quelque soit leur raison.
Interrogé au parlement, le ministre de lIntérieur a répondu : « ( )Comme lappel pour cette manifestation spontanée était incontestablement une action hostile, il est évident que laction préventive et dissuasive des forces de lordre devait sorienter vers les participants potentiels, cest-à-dire principalement vers des jeunes dorigine nord-africaine.( ) Les forces de lordre ont donc agi pour ce cas précis en respectant un équilibre optimal entre la légalité et lopportunité de lintervention policière. »
Inacceptable : les lois antidiscriminations doivent sappliquer à tous et tout particulièrement aux représentants de lordre. Je témoignerai donc dans le cadre de la plainte collective déposée par le MRAX et demanderai au Comité P de mener lenquête. Josy Dubie, député régional bruxellois interrogera ce vendredi le gouvernement bruxellois et Catherine Lemaitre, conseillère communale exigera du bourgmestre de Bruxelles les instructions données et une enquête sur les responsabilités de chacun dans ce délit.
Lhumiliation et la stigmatisation de groupes entiers sur base ethnique ne peut que conduire à une tension croissante entre communautés et légitimer les comportements racistes et discriminatoires déjà trop présents. LEtat se doit dêtre le garant du respect de tous et pour cela de montrer lexemple en traitant égalitairement tous ces citoyens. Ci-dessous : la question parlementaire au Ministre de lIntérieur fédéral
Chambre des représentants Commission de lIntérieur - Réunion du 27 janvier 2008 Extrait du compte rendu intégral (CRIV 52 COM 0431)
39 Question de Mme Zoé Genot au ministre de lIntérieur sur "le filtrage policier au faciès" (n° 10498)
39.01 Zoé Genot (Ecolo-Groen !) : Monsieur le président, monsieur le ministre, ce mercredi 21 janvier, vers 19.15 heures, je me rendais au rassemblement à Schuman en soutien à la Palestine et jai dû descendre à la station Maelbeek car le métro ne pouvait sarrêter à Schuman. Sur le quai, jai vu des jeunes parlant aux nombreux policiers anti-émeutes présents. À la sortie de la station, il y avait trois lignes de policiers anti-émeutes. Je suis passée, sans problème, sans quils me posent de questions, comme tous les autres "Blancs". Mais les jeunes "Maroxellois" qui me suivaient se sont vus directement arrêtés.
Pourtant ils étaient calmes, irréprochables. Jai donc fait demi-tour pour comprendre. Les jeunes aussi interrogeaient poliment les policiers pour comprendre. Leur carte didentité leur a alors été demandée. Une policière a noté leur nom et un policier les a filmés.
Nous sommes allés trouver le commissaire fédéral en charge de ces policiers ce monsieur était dailleurs très courtois ; il faut lavouer qui nous a expliqué que ceux qui ne pouvaient pas passer étaient ceux qui pourraient se rendre coupables de casse, comme à la manifestation du dimanche précédent, ceux du style des casseurs, ceux qui diffusaient les sms. Les jeunes filles et garçons lont encouragé à arrêter les casseurs et à les sanctionner mais ont expliqué quils nen faisaient pas partie et quils ne souhaitaient que passer. Ils nont pas pu passer !
Deux personnes dorigine étrangère habitant près de la station de métro ont dû, pour rentrer chez elles, parlementer avant de prouver leur adresse, avec carte didentité et courriers à lappui.
pour la suite : http://www.zoegenot.be/Filtrage-policier-au-facies-la.html