zoroastrisme et boudhisme : Bodhidharma : les origines iraniennes du mysticisme bouddhiste et du kung-fu en Chine

Bodhidharma fut un moine bouddhiste qui vécut aux Ve et VIe siècles de notre ère. Il est traditionnellement reconnu comme l’enseignant et le premier patriarche de Chan en Chine.

Le chan (sanskrit : dhyana, japonais : zen) signifie « méditation silencieuse » en chinois classique. Le chan naquit en Chine à partir du Ve siècle apr. J.-C. et consiste, en général, sur l’accession à l’expérience directe de l’« éveil » par la méthode la plus simple qui puisse exister, c’est-à-dire la méditation. Selon la tradition chinoise, on pourrait retrouver dans le chan une influence du taoïsme (« enseignement de la voie ») qui est l’un des trois fondements de la pensée chinoise avec le confucianisme et le bouddhisme.

D’après la version chinoise, Bodhidharma serait le fondateur de la doctrine de chan, mise au point au célèbre monastère de Shaolin. Surnommé le « Grand Voyageur » par la tradition chinoise, et parfois le « Moine aux yeux bleus » (ou le « Moine aux yeux clairs »), Bodhidharma aurait fondé les arts martiaux pour aider les moines du temple Shaolin à se défendre. La tradition chinoise du chan considère Bodhidharma tantôt comme un Perse venant du territoire sogdien (scythe) de l’Asie centrale, tantôt comme un Perse venu du nord de l’Inde. Étant donné que la pensée chan s’attribue des origines bouddhistes, elle préfère plutôt que Bodhidharma soit considéré comme venant d’Inde et étant le 28e patriarche de Bouddha ainsi que son premier patriarche en Chine.
http://www.teheran.ir/spip.php?article2669#gsc.tab=0
 
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