La proportion de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 954 euros par mois, a augmenté en 2009 pour atteindre 13,5% de la population habitant en France métropolitaine, et ce, à cause de la crise, selon la dernière étude de l'Insee à ce propos, publiée mardi.
En 2009, 8,2 millions de personnes étaient considérées comme pauvres, contre 7,84 millions en 2008, ce qui représentaient alors 13% de la population, détaille l'Institut de la statistique.
«L'augmentation du nombre de personnes pauvres peut être rapprochée de la hausse du chômage induite par la crise» déclenchée en 2008, commente l'Insee.
Le seuil de pauvreté monétaire représente 60% du niveau de vie médian, qui était de 19.080 euros annuels en 2009 (1.590 euros par mois), soit 0,4% de plus qu'en 2008 (en euros constants, c'est-à-dire sans tenir compte de l'inflation).
Le «niveau de vie» se calcule en divisant les revenus du ménage par le nombre de personnes qui le composent mais en tenant compte des économies d'échelle (un seul réfrigérateur...) et du fait que les enfants consomment moins que les adultes.
Cette étude confirme aussi que les inégalités se creusent entre les Français les plus modestes et les plus aisés.
Ainsi, «le niveau de vie des 10% des personnes les plus modestes (premier décile) est inférieur à 10.410 euros annuels, en baisse de 1,1% par rapport à 2008».
http://www.liberation.fr/societe/01012356948-13-5-vivent-sous-le-seuil-de-pauvrete
En 2009, 8,2 millions de personnes étaient considérées comme pauvres, contre 7,84 millions en 2008, ce qui représentaient alors 13% de la population, détaille l'Institut de la statistique.
«L'augmentation du nombre de personnes pauvres peut être rapprochée de la hausse du chômage induite par la crise» déclenchée en 2008, commente l'Insee.
Le seuil de pauvreté monétaire représente 60% du niveau de vie médian, qui était de 19.080 euros annuels en 2009 (1.590 euros par mois), soit 0,4% de plus qu'en 2008 (en euros constants, c'est-à-dire sans tenir compte de l'inflation).
Le «niveau de vie» se calcule en divisant les revenus du ménage par le nombre de personnes qui le composent mais en tenant compte des économies d'échelle (un seul réfrigérateur...) et du fait que les enfants consomment moins que les adultes.
Cette étude confirme aussi que les inégalités se creusent entre les Français les plus modestes et les plus aisés.
Ainsi, «le niveau de vie des 10% des personnes les plus modestes (premier décile) est inférieur à 10.410 euros annuels, en baisse de 1,1% par rapport à 2008».
http://www.liberation.fr/societe/01012356948-13-5-vivent-sous-le-seuil-de-pauvrete