il fait dégâts ailleurs, pas que en ukaine, il y a des risque de pénurie alimentaire dans plusieurs pays et les risques de chaos qui vont toujours avec.
Si on prend l'exemple du blé, très dépendants de la Russie et de l’Ukraine, les pays d'Afrique du nord et surtout l’Algérie, l’Egypte, le Liban, le sultanat d'Oman, la Syrie ou le Yémen craignent des pénuries de céréales après les arrêts de livraison et l’augmentation importante des prix.
C'est la population des pays arabes et musulmans, nos sœurs et frères qui subiront les dégâts collatéraux de ce conflit.
Le conflit a deux conséquences : les silos près des lieux de combats sont bloqués, et cela fait craindre une chute massive de l’offre en grains à l’international.
Deuxièmement, les sanctions qui pèsent sur la Russie, notamment sur ses capacités logistiques d’acheminement, font redouter un blocage de ces denrées.
Ancienne manifestation de la population yemenite après une pénurie de pain l'année dernière.