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L’Algérie conditionne sa reconnaissance du Conseil national de transition, organe politique des rebelles libyens, à l’engagement de celui-ci à lutter contre Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Les autorités algériennes affirment ne pas être disposées à reconnaitre le CNT, annonce jeudi 25 août la chaîne Al Arabiya. Celle-ci indique que les Algériens posent une condition pour que le Conseil soit reconnu : que les rebelles libyens s’engagent officiellement à mener la lutte contre l’organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique. Une source gouvernementale algérienne confirme à Reuters qu’Alger ne reconnaît pas encore les rebelles libyens comme la nouvelle direction du pays.
La source de haut rang affirme également que l'Algérie, un allié des Etats-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda, a des preuves que des militants libyens qu'il avait remis au gouvernement de Kadhafi sont maintenant en liberté en Libye et certains ont rejoint les insurgés.
Réponse immédiate du colonel Ahmed Omar Banni, porte-parole militaire des rebelles sur la même chaîne : « Que l’Algérie s’occupe d’abord de combattre Al Qaïda avant de poser ses conditions aux Libyens », déclare-t-il dans la foulée de l'annonce.
Depuis le début de l’insurrection libyenne en février 2011, Alger et le CNT entretiennent des relations pour le moins exécrables. A maintes reprises, les rebelles libyens ont accusé le gouvernement algérien de soutenir le colonel Kadhafi avec des armes, des munitions et des mercenaires sans pour autant apporter des preuves à ces allégations.
Les rebelles accusaient également le pouvoir algérien de soutenir Kadhafi sur le plan diplomatique.
Les autorités algériennes se sont souvent montrées très irritées tant à l’égard de ces accusations qu’à l’égard du CNT lui-même. Dès le début de la révolte contre le colonel Kadhafi, l'Algérie s’est positionnée en faveur d’un cessez-le-feu et de l’ouverture de négociations entre les deux parties, refusant ainsi de prendre position pour l'une ou pour l'autre.
Par ailleurs, de nombreux officiels algériens, dans le gouvernement ou au sein des partis politiques, n’hésitent pas à pointer du doigt la menace qui plane sur la sécurité de l’Algérie du fait de la prolifération des armes en Libye.
Des informations distillés dans des organes de la presse algérienne laissent croire que des armes de l’armée régulière ont été acheminées vers le territoire algérien au profit des groupes d’Al Qaïda toutefois rien ne prouve que les groupes armés opérant en Algérie aient réceptionnées ce supposé arsenal de guerre.
« Si les rebelles et le Conseil national libyen de transition (CNT) arrivent au pouvoir, les relations entre les deux pays risquent de se tendre davantage notamment du point de vue sécuritaire », déclarait le ministre algérien de l’Intérieur le 03 mai dernier au quotidien Echourouq.
Signe de climat de tension entre les nouveaux maitres de la Libye et l'Algérie, pays frontalier, l'ambassade d'Algérie à Tripoli a été attaquée et pillée dans la nuit du 21 au 22 août dernier. Alger avait protesté auprès de l'ONU pour cette violation sans accuser directement une quelconque partie.
La Tunisie, l’Egypte, le Maroc et la ligue arabe ont annoncé avoir reconnu le CNT comme le représentant légitime du peuple libyen.
dna-algerie (journal algerien)
La source de haut rang affirme également que l'Algérie, un allié des Etats-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda, a des preuves que des militants libyens qu'il avait remis au gouvernement de Kadhafi sont maintenant en liberté en Libye et certains ont rejoint les insurgés.
Réponse immédiate du colonel Ahmed Omar Banni, porte-parole militaire des rebelles sur la même chaîne : « Que l’Algérie s’occupe d’abord de combattre Al Qaïda avant de poser ses conditions aux Libyens », déclare-t-il dans la foulée de l'annonce.
Depuis le début de l’insurrection libyenne en février 2011, Alger et le CNT entretiennent des relations pour le moins exécrables. A maintes reprises, les rebelles libyens ont accusé le gouvernement algérien de soutenir le colonel Kadhafi avec des armes, des munitions et des mercenaires sans pour autant apporter des preuves à ces allégations.
Les rebelles accusaient également le pouvoir algérien de soutenir Kadhafi sur le plan diplomatique.
Les autorités algériennes se sont souvent montrées très irritées tant à l’égard de ces accusations qu’à l’égard du CNT lui-même. Dès le début de la révolte contre le colonel Kadhafi, l'Algérie s’est positionnée en faveur d’un cessez-le-feu et de l’ouverture de négociations entre les deux parties, refusant ainsi de prendre position pour l'une ou pour l'autre.
Par ailleurs, de nombreux officiels algériens, dans le gouvernement ou au sein des partis politiques, n’hésitent pas à pointer du doigt la menace qui plane sur la sécurité de l’Algérie du fait de la prolifération des armes en Libye.
Des informations distillés dans des organes de la presse algérienne laissent croire que des armes de l’armée régulière ont été acheminées vers le territoire algérien au profit des groupes d’Al Qaïda toutefois rien ne prouve que les groupes armés opérant en Algérie aient réceptionnées ce supposé arsenal de guerre.
« Si les rebelles et le Conseil national libyen de transition (CNT) arrivent au pouvoir, les relations entre les deux pays risquent de se tendre davantage notamment du point de vue sécuritaire », déclarait le ministre algérien de l’Intérieur le 03 mai dernier au quotidien Echourouq.
Signe de climat de tension entre les nouveaux maitres de la Libye et l'Algérie, pays frontalier, l'ambassade d'Algérie à Tripoli a été attaquée et pillée dans la nuit du 21 au 22 août dernier. Alger avait protesté auprès de l'ONU pour cette violation sans accuser directement une quelconque partie.
La Tunisie, l’Egypte, le Maroc et la ligue arabe ont annoncé avoir reconnu le CNT comme le représentant légitime du peuple libyen.
dna-algerie (journal algerien)