PAR KHALID JAMAI
Le 19 juin 2011.
Triste journée pour la monarchie.
Triste journée pour le gouvernement.
Triste journée pour le régime.
Triste journée pour des partis qui furent, à un moment de lhistoire contemporaine de notre pays, fers de lance du changement, de la démocratie, de la justice, de la liberté, plaidant pour un citoyen libre dans un pays libre.
Triste journée, mais combien révélatrice pour toutes ces composantes, acculées, faute de mieux, à faire appel, contre monnaie sonnante et trébuchante, à des repris de justice, à des voyous de la pire espèce, à des « chmakrias » pour faire lapologie de la nouvelle constitution.
Les dizaines de vidéos circulant sur le net sont plus quédifiantes quant aux profils de ces « Chmakrias ».
Sur lune delles enregistrée à Safi et rapportant « une manifestation spontanée », des « chmakris » scandent « Achaab yourid zatla wal lfanid »(1), ( Le peuple veut du « hasch » et des comprimés hallucinogènes )
Sur une autre enregistrée à Casablanca, un «chmakri» déclare, hilare : « Nous avons fait quinze prisonniers parmi les militants du 20 février et nous les avons délestés de leurs portables ».
Si on était dans un Etat de droit, un tel individu aurait été poursuivi pour vol qualifié. Ce qui ne sera pas le cas bien entendu.
Sur une troisième, une « chmakria » réclame son dû pour sa « prestation en faveur de la constitution » et se voit répondre quelle doit attendre que le roi ait fini de prononcer son discours
Quelle déchéance et quelle décrépitude pour un makhzen réduit à de telles extrémités et condamné à recourir à de telles bassesses, à de telles méprisantes magouilles.
Pourquoi ce recours à ces « chmakrias », pour organiser des « manifestations spontanées », dans toutes les villes, dans les lieux et aux moments où devaient manifester les militants de M.20 février ?
Un tel timing indique que lon a affaire à une action planifiée qui sinscrit dans une stratégie makhzanienne visant à contrer et à faire taire ce mouvement.
Le recours à ces énergumènes, payés entre 40 et 200 DH chacun, serait le moyen quont trouvé les stratèges du Makhzane pour poursuivre la répression du M. 20 sans pour autant indisposer les USA et lUE qui ont clairement fait savoir quils sopposaient à tout recours à la violence contre les manifestations pacifistes.
Par le biais aussi de ces dévoyés, le pouvoir pourra continuer à terroriser les militants de ce mouvement, voire à organiser contre eux des expéditions punitives
Grâce à ce stratagème, le makhzen entend sous- traiter sa répression.
De même quil pourra toujours arguer, en cas de violence, quil ne sagit que daffrontements entre pro et anti nouvelle constitution. Il croit pouvoir, ainsi, tromper américains et européens. Or ceux-là, comme chacun sait, disposent de tous les moyens pour être au courant, et dans les plus petits détails, de ce qui se passe sur la scène politique marocaine, comme lont montré les révélations publiées par Wikileaks concernant la corruption qui sévit aux plus hauts nivaux de lEtat.
Le 19 juin 2011.
Triste journée pour la monarchie.
Triste journée pour le gouvernement.
Triste journée pour le régime.
Triste journée pour des partis qui furent, à un moment de lhistoire contemporaine de notre pays, fers de lance du changement, de la démocratie, de la justice, de la liberté, plaidant pour un citoyen libre dans un pays libre.
Triste journée, mais combien révélatrice pour toutes ces composantes, acculées, faute de mieux, à faire appel, contre monnaie sonnante et trébuchante, à des repris de justice, à des voyous de la pire espèce, à des « chmakrias » pour faire lapologie de la nouvelle constitution.
Les dizaines de vidéos circulant sur le net sont plus quédifiantes quant aux profils de ces « Chmakrias ».
Sur lune delles enregistrée à Safi et rapportant « une manifestation spontanée », des « chmakris » scandent « Achaab yourid zatla wal lfanid »(1), ( Le peuple veut du « hasch » et des comprimés hallucinogènes )
Sur une autre enregistrée à Casablanca, un «chmakri» déclare, hilare : « Nous avons fait quinze prisonniers parmi les militants du 20 février et nous les avons délestés de leurs portables ».
Si on était dans un Etat de droit, un tel individu aurait été poursuivi pour vol qualifié. Ce qui ne sera pas le cas bien entendu.
Sur une troisième, une « chmakria » réclame son dû pour sa « prestation en faveur de la constitution » et se voit répondre quelle doit attendre que le roi ait fini de prononcer son discours
Quelle déchéance et quelle décrépitude pour un makhzen réduit à de telles extrémités et condamné à recourir à de telles bassesses, à de telles méprisantes magouilles.
Pourquoi ce recours à ces « chmakrias », pour organiser des « manifestations spontanées », dans toutes les villes, dans les lieux et aux moments où devaient manifester les militants de M.20 février ?
Un tel timing indique que lon a affaire à une action planifiée qui sinscrit dans une stratégie makhzanienne visant à contrer et à faire taire ce mouvement.
Le recours à ces énergumènes, payés entre 40 et 200 DH chacun, serait le moyen quont trouvé les stratèges du Makhzane pour poursuivre la répression du M. 20 sans pour autant indisposer les USA et lUE qui ont clairement fait savoir quils sopposaient à tout recours à la violence contre les manifestations pacifistes.
Par le biais aussi de ces dévoyés, le pouvoir pourra continuer à terroriser les militants de ce mouvement, voire à organiser contre eux des expéditions punitives
Grâce à ce stratagème, le makhzen entend sous- traiter sa répression.
De même quil pourra toujours arguer, en cas de violence, quil ne sagit que daffrontements entre pro et anti nouvelle constitution. Il croit pouvoir, ainsi, tromper américains et européens. Or ceux-là, comme chacun sait, disposent de tous les moyens pour être au courant, et dans les plus petits détails, de ce qui se passe sur la scène politique marocaine, comme lont montré les révélations publiées par Wikileaks concernant la corruption qui sévit aux plus hauts nivaux de lEtat.