RÉACTION - Le ministre de l'Energie se demande si l'idéologie a eu un rôle «dominant» ou si ce n'est qu'un «prétexte» au massacre...
Pour Eric Besson, il n'est pas si évident que l'idéologie d'extrême droite qui anime Anders Behring Breivik soit le moteur du double attentat dont il a reconnu être l'auteur. Le ministre de l'Energie s'est interrogé lundi sur le rôle joué par l'«idéologie» d'extrême droite dans les attaques de vendredi en Norvège qui ont fait plus de 90 morts, hésitant entre un rôle «dominant» et un simple «prétexte».
Besson n'est pas «psychologue»
«Lorsque je lis ces portraits du tueur présumé (...), je suis frappé quand même par le fait que c'était quelqu'un qui était totalement replié sur lui-même, coupé des autres, etc.», a déclaré Eric Besson sur France Inter.
«Je ne sais pas si l'idéologie en la matière est vraiment dominante ou si elle n'est pas un prétexte pour une espèce de folie meurtrière préméditée», s'est demandé le ministre de l'Energie. Eric Besson a toutefois prévenu qu'il n'est pas «psychologue» et qu'il n'a «pas envie de faire de politique française à partir d'un drame qui est un drame effroyable».
«Une forme de terrorisme aveugle»
Invité à dire si «les idées de l'extrême droite peuvent avoir une influence dangereuse sur certains esprits dérangés ou faibles», Eric Besson a répondu: «oui, mais pas seulement de l'extrême droite, de l'extrême gauche, de l'anarchisme... Il y a une forme de terrorisme aveugle qui peut gagner les âmes fragiles partout dans le monde et, en la circonstance, dans un pays (...) qui n'était pas préparé, dont ça n'était pas la culture.»
Anders Behring Breivik, principal suspect dans le carnage survenu vendredi en Norvège, a diffusé sur internet, juste avant la tuerie, un manifeste de 1.500 pages, dans lequel il se présente comme un croisé engagé dans une lutte contre l'islam et le marxisme notamment.
AFP
Pour Eric Besson, il n'est pas si évident que l'idéologie d'extrême droite qui anime Anders Behring Breivik soit le moteur du double attentat dont il a reconnu être l'auteur. Le ministre de l'Energie s'est interrogé lundi sur le rôle joué par l'«idéologie» d'extrême droite dans les attaques de vendredi en Norvège qui ont fait plus de 90 morts, hésitant entre un rôle «dominant» et un simple «prétexte».
Besson n'est pas «psychologue»
«Lorsque je lis ces portraits du tueur présumé (...), je suis frappé quand même par le fait que c'était quelqu'un qui était totalement replié sur lui-même, coupé des autres, etc.», a déclaré Eric Besson sur France Inter.
«Je ne sais pas si l'idéologie en la matière est vraiment dominante ou si elle n'est pas un prétexte pour une espèce de folie meurtrière préméditée», s'est demandé le ministre de l'Energie. Eric Besson a toutefois prévenu qu'il n'est pas «psychologue» et qu'il n'a «pas envie de faire de politique française à partir d'un drame qui est un drame effroyable».
«Une forme de terrorisme aveugle»
Invité à dire si «les idées de l'extrême droite peuvent avoir une influence dangereuse sur certains esprits dérangés ou faibles», Eric Besson a répondu: «oui, mais pas seulement de l'extrême droite, de l'extrême gauche, de l'anarchisme... Il y a une forme de terrorisme aveugle qui peut gagner les âmes fragiles partout dans le monde et, en la circonstance, dans un pays (...) qui n'était pas préparé, dont ça n'était pas la culture.»
Anders Behring Breivik, principal suspect dans le carnage survenu vendredi en Norvège, a diffusé sur internet, juste avant la tuerie, un manifeste de 1.500 pages, dans lequel il se présente comme un croisé engagé dans une lutte contre l'islam et le marxisme notamment.
AFP