Limâm Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) a expliqué après avoir souligné le caractère blâmable du fait de féliciter les infidèles dans le cadre de lun de leur mariage, ou une naissance, ou leur souhaiter prospérité, bonne santé et autre que limâm Ahmad sur cela, a dans lune de ses variantes, permis ces pratiques et dans une autre parole, il la interdit. Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) dit : « Quant aux félicitations lors des cultes propres aux infidèles, elles sont unanimement interdites. Il sagit, par exemple, de les féliciter pour leurs fêtes et pour leur jeûne en disant « bonne fête » ou « joyeuse fête » ou dautres expressions semblables. Si lauteur de telles expressions ne tombe pas lui-même dans linfidélité, il commet un acte interdit au même titre que la présentation de félicitations à quelquun qui se prosterne devant une croix. Cest même plus grave auprès dAllâh et plus détestable que de féliciter quelquun pour avoir bu de lalcool ou tué une personne ou commis des rapports sexuels illicites, et autres. Pourtant, nombreux sont ceux qui agissent de la sorte envers la religion et qui se comportent de cette façon tout en étant inconscient de la gravité de leurs actes. Quiconque félicite une personne auteur dun acte de désobéissance ou dune innovation ou dune mécréance, sexpose à la colère dAllâh »
Dans le même sens - SHeikh Ibn Uthaymîn (rahimahullâh) - dit que linterdiction de féliciter les infidèles pour leurs fêtes revêt la gravité dont parle Ibn al-Qayyîm parce quelle implique la reconnaissance de leurs pratiques impies et leur agrément, même si le musulman impliqué ne confirme pas linfidélité. Toujours est-il quil est interdit au musulman de reconnaître les pratiques impies et de féliciter leurs auteurs, car Allâh Taâla - ne les agréé pas. A ce sujet, Il dit :
« ..Si vous ne croyez pas, Allâh se passe largement de vous. De Ses serviteurs cependant, Il nagrée pas la mécréance. Et si vous êtes reconnaissants, Il lagrée pour vous »
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Et dit
« ....Aujourdhui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion : ne les craignez donc pas et craignez- Moi. Aujourdhui, Jai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et Jagrée lIslâm comme religion pour vous. »
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Il est donc interdit de les féliciter à loccasion de leurs fêtes, que ce soit dans le cadre du travail ou pas.
SHeikh (Ibn Uthaymîn) dit encore que sils nous félicitent à loccasion de leurs fêtes, nous ne leur répondons pas, car leurs fêtes ne nous concernent pas et ne sont pas agrées par Allâh Taâla. Elles constituent des innovations dans leur religion. A supposer quelles renferment un fondement légal, elles ont été abrogées par lIslâm apporté par Muhammad à toutes les créatures et à propos duquel Allâh Taâla - dit :
« Et quiconque désire une religion autre que lIslâm, ne sera point agréé, et il sera, dans lau-delà parmi les perdants. »