Dans la rue ou j'habite, ceux qui jettent les papiers se ne sont pas des khorotos....je ne donnerai pas leur nationalité.
Une fille du coin dans lequel j'habitais y a quelques années faisait du néttoyage dans une banque ING : elle m'a dit qu'elle n'a jamais vu des gens aussi sales (a ING y a quasi pas de Khoroto
) et qu'elle préférait nettoyer a Molenbeek...
On peut dire que tu es lobotomisé par la propagande des medias : marocains voleur, sales.....
y a des gens comme Manaja, moi, Mohammed, Khadiatou qui parlons de ces problèmes, de ces discriminations et y a des gens comme baby qui préfèrent jouer a la politique de l'autruche....
Je pense que tu mélanges tout...dire que lire la DH est stupide, et dire qu'il n'y a pas de problèmes, sont deux choses totalement différentes. Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas de problèmes.
Répandre la DH, comme tu le fais sur bladi, c'est répandre l'idée problèmes=immigrés, qui est la principale grille de lecture pratiquée par ce journal. Il faut savoir aussi que La Libre et La DH ont la même direction et partagent le même bâtiment...seul change le public auquel il s'adresse....et tu sembles faire partie du public de la DH, désolée pour toi.
Quand on voit le nombre d'explication du type "si Bruxelles est sale, c'est la faute aux immigrés", rien que sur ce poste, on se dit que tu as fait du bon boulot.
Alors que si on réfléchissait plus loin, il y a des enjeux politiques là derrière... Déjà je vous ferais remarquer que les quartiers dits sales et difficiles, type "bas de Molenbeek" sont dans une transition actuellement, et il y a tout un processus d'embellissement du quartier qui vise à attirer des investisseurs privés et une population à revenus plus élevée. C'est déjà visible le long du canal.
La hausse des prix du loyer (engendrée par toute la politique du logement qui est en faveur du secteur privé) se chargera de chasser peu à peu les plus pauvres.
En gros, Molenbeek, quand les politiques décident qu'il soit très propre, sera réservé à des classes riches. Les pauvres iront voir ailleurs. Pour l'instant les riches hésitent encore à venir s'installer, il y a encore des arabes...mais on leur promet que ça va changer.
Alors questions pour un champion:
Les pauvres sont-ils sales? Les riches sont-ils propres? Ou alors la propreté a un prix? Et l'Etat en privilégiant une gestion libérale du secteur logement, privilégie les classes riches et dominantes, qui elles peuvent se payer plus d'espaces, plus de verdures, et plus de propreté...
Si l'Etat se chargeait de réguler l'occupation de l'espace en visant une réelle mixité, pas une mixité dans un sens (en mettant des riches dans des quartiers pauvres), notamment en régulant les loyers, on n'aurait moins ces clivages de quartiers sales et de quartiers propres, les choses tendraient vers plus d'homogénéité.