Charlie Hebdo» se remet à diviser l’opinion. Une caricature signée Riss reprenant la mort du petit Aylan agite les réseaux sociaux. Le dessin a été diffusé la semaine dernière dans l’hebdomadaire satirique, mais un photomontage le plaçant en «Une» du journal a mis le feu aux poudres. De nombreux internautes se sont mis à décrier le mauvais goût d’un journal dont la devise de l’aïeul, "Hara Kiri" était «le journal bête et méchant». Certains internautes taxent l'hebdomadaire plutôt marqué à l’extrême gauche de racisme, d’islamophobie ou jugent que le journal récemment victime d'une attaque terroriste «n’a pas de respect pour la vie humaine». Un #JeNeSuisPasCharlie fait même son apparition sur le réseau social Twitter.
Une critique de l'Europe
Face à la critique, le #JeSuisCharlie a lui aussi fait sa réapparition. Certains internautes voyant plutôt dans ces dessins une critique adressée à l’Europe justifiée par sa manière de gérer la crise des réfugiés depuis le début de l’année.
Une idée que tend à corroborer la vraie «Une» du journal satirique où l’on voit un Français, bière à la main, assis dans son fauteuil poser les pieds sur un réfugié à quatre pattes en lui lançant un «Vous êtes ici chez vous». Un dessin signé Coco.
C’est loin d’être la première fois que le journal fait parler de lui pour ses caricatures. Depuis sa renaissance en 1992, l’hebdomadaire a connu une cinquantaine de procès.
paris match
Une critique de l'Europe
Face à la critique, le #JeSuisCharlie a lui aussi fait sa réapparition. Certains internautes voyant plutôt dans ces dessins une critique adressée à l’Europe justifiée par sa manière de gérer la crise des réfugiés depuis le début de l’année.
Une idée que tend à corroborer la vraie «Une» du journal satirique où l’on voit un Français, bière à la main, assis dans son fauteuil poser les pieds sur un réfugié à quatre pattes en lui lançant un «Vous êtes ici chez vous». Un dessin signé Coco.
C’est loin d’être la première fois que le journal fait parler de lui pour ses caricatures. Depuis sa renaissance en 1992, l’hebdomadaire a connu une cinquantaine de procès.
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