Selon lui, cette dernière avait constitué un indice de l’invincibilité de l’état d’Israël et consacré son existence et sa présence dans la région. La force dissuasive d’Israël qui en a découlé avait alors incité des pays arabes à reconnaître Israël et à conclure avec lui des accords de paix.
Or Netanyahu estime que depuis le retrait israélien du sud Liban, puis de la Bande de Gaza, et depuis la guerre de juillet 2006, cette tendance a été boulversé.
Il considère qu'il est devenu clair qu’Israël n’était plus un état invincible, et des points d’interrogation se sont à nouveau pointés sur son existence. Ces points d’interrogation provenant non seulement des ennemis d’Israël, a-t-il constaté, mais aussi de ses amis.
Durant ces derniers temps, nous avons été témoins d’un vacarme médiatique israélien de grande envergure, appuyé par des déclarations américaines et britanniques (…
Selon notre perception, tout laisse supposer que tout ce bruit et ces déclarations ne sont ni le signe ni le prélude d’une guerre israélienne prochaine contre le Liban. Il a d’autres objectifs, dont entre autre la guerre psychologique.
Bref, les Israéliens sont devenus comme nous l'étions nous autres Arabes, il y a des dizaines d’années. Ils parlent trop pour ne rien faire. Celui qui parle beaucoup et menace trop ne fait plus peur.(…
Tout ce bruit a donc d’autres objectifs:
Premièrement influer sur l’intérieur libanais, et plus précisément sur la formation du nouveau gouvernement en menaçant ceux qui sont chargés de sa formation pour ne pas y faire participer le Hezbollah.
Les pressions exercées sur le gouvernement sont claires; elles visent à entraver sa formation; il y a aussi des pressions exercées sur le Hezbollah pour le dissuader de particper au cabinet. Il est certes bien clair que les Israéliens seront embarassés par la formation d’un cabinet d’union nationale.
Appelez comme vous voulez. Mais notre riposte devrait en contre partie être axée pour accélérer nos efforts en vue de former ce gouvernement d’union le plus vote possible, c’est un besoin social,politique économique et sécuritaire .
Le Hezbollah aussi se doit de participer à ce gouvernement (…
Le deuxième but de ce vacarme médiatique est de susciter les troubles au sein des Libanais et d'envenimer l’ambiance qui rêgne entre eux depuis la fin des élections.
Les Israéliens l’ont dit franchement, quant ils ont constaté le climat positif qui rêgne actuellement estimant que ceci laisse la résistance tranquille . Ils ont alors conseillé de proférer à nouveau des menaces pour que les controverses soient lancées de nouveau. Heureusement, mises à part quelques voix dissonnantes, cet objetif a échoué.
Le troisième objectif de ce vacarme consiste à modifier la mission de la Finul au Liban. Avant l’affaire de l’explosion de Kherbet Selem, alors que le rapport du secrétaire général des Nations Unies était sur le point d’être publié, les Américains et les Israéliens ont commencé à exiger l’amendement de la mission des soldats de la Finul au Liban sud. Cette force n’a qu’une seule mission acteullement: celle d'assiter l’armée libanaise. Elle ne peut donc pas ériger des barrages, ni perquisitionner les maisons.
Ils voulaient tansformer la Finul en force multinationale, comme ils l’avaient suggéré durant la guerre, car celle-ci a plus de prérogatives et peut agir avec plus d’indépendance,
C’est pour cela que lorsque l’explosion de Kherbet Selem a eu lieu, ils ont exploité l’affaire pour amender la mission. Mais leurs tentative a échoué, grâce au refus de la majeure partie des Libanais.
Parmi les objectifs de ce bruit médiatique est d’ouvrir le dossier de l’armement du Hezbollah. Les Israéliens ont commencé par inciter la Communauté internationale en lui insinuant que si elle ne prenait pas les mesures adéquates, la région allait se trouver au bord du gouffre.
Je n’ai pas l’intention aujourd’hui d’ouvrir ce dossier de l’armement du hezbolah. Mais je voudrais dire à notre cher peuple libanais, qui vit sur cette chère terre, avec comme voisin cet ennemi là, dont nous connaissons toutes les convoitises vieilles de plus de trois mille ans, et les menaces aussi.
Et ce dans un monde régi par la loi de la jungle, et non par le droit international, où le plus fort est celui qui rêgne, tandis que le faible est massacré, où le Vrai devient le Faux et vice versa, où les réalités sont faussées, et des millions sont sacrifiés pour servir les intérêts des sociétés de pétrole ou celle de l’industrie militaire
je voudrais lui dire que dans ce monde, la survie est pour le plus fort, pour le peuple le plus puissant, pour le pays le plus puissant et la nation la plus forte.
Celui qui croit pouvoir protéger son peuple et sa patrie à travers des alliances et des relations publiques devrait être méfiant et prendre des leçons de l’histoire, car il sera vendu au marché au puces de la politique internationale lorsqu’un bon prix lui sera accordé.