Bonjour
Y a-t-il un droit au bonheur?
Ça peut avoir l'air cool de le formuler ainsi, mais il faut y réfléchir plus à fond.
Dans les sociétés humaines, dès qu'il y a un droit, il y a un devoir correspondant de la part d'une ou plusieurs autres personnes. Parfois, ce devoir consiste simplement à me laisser tranquille. Parfois, ce devoir consiste à donner un avantage, de l'argent, une priorité, des aménagements, ou ce genre de choses.
L'État ne nous doit pas le bonheur. Cela donnerait lieu à toutes sortes d'abus. Les mecs exigeraient qu'on leur paye des filles de joie de luxe. Les imbéciles exigeraient des diplômes universitaires sans en avoir le niveau. Les deux de pique exigeraient de devenir des célébrités, même sans avoir rien d'original à présenter. Et les malades exigeraient les traitements les plus coûteux et les plus compliqués, et cela, immédiatement, même quand c'est déraisonnable. Et les gens exigeraient de longues vacances et de petites semaines de travail, mais sans accepter que l'économie tourne au ralenti.
Tout au plus, l'État a le devoir de mettre en place certaines conditions et certaines structures et services qui donnent à la plupart des citoyens assez d'espace et assez d'outils pour qu'ils puissent travailler à se construire leur propre bonheur... sans avoir la garantie absolue de réussir. Il reste malheureusement certains infortunés, ceux qui ont des maladies génétiques, des maladies du cerveau, de graves malformations, des traumatismes d'enfance... ceux-là sont pratiquement condamnés à vivre dans le malheur et à avoir des pensées et actions tordues, qui les empêcheront de fonctionner normalement en société. On peut essayer de réduire leur souffrance par compassion, mais c'est loin de leur apporter le bonheur.
Y a-t-il un droit au bonheur?
Ça peut avoir l'air cool de le formuler ainsi, mais il faut y réfléchir plus à fond.
Dans les sociétés humaines, dès qu'il y a un droit, il y a un devoir correspondant de la part d'une ou plusieurs autres personnes. Parfois, ce devoir consiste simplement à me laisser tranquille. Parfois, ce devoir consiste à donner un avantage, de l'argent, une priorité, des aménagements, ou ce genre de choses.
L'État ne nous doit pas le bonheur. Cela donnerait lieu à toutes sortes d'abus. Les mecs exigeraient qu'on leur paye des filles de joie de luxe. Les imbéciles exigeraient des diplômes universitaires sans en avoir le niveau. Les deux de pique exigeraient de devenir des célébrités, même sans avoir rien d'original à présenter. Et les malades exigeraient les traitements les plus coûteux et les plus compliqués, et cela, immédiatement, même quand c'est déraisonnable. Et les gens exigeraient de longues vacances et de petites semaines de travail, mais sans accepter que l'économie tourne au ralenti.
Tout au plus, l'État a le devoir de mettre en place certaines conditions et certaines structures et services qui donnent à la plupart des citoyens assez d'espace et assez d'outils pour qu'ils puissent travailler à se construire leur propre bonheur... sans avoir la garantie absolue de réussir. Il reste malheureusement certains infortunés, ceux qui ont des maladies génétiques, des maladies du cerveau, de graves malformations, des traumatismes d'enfance... ceux-là sont pratiquement condamnés à vivre dans le malheur et à avoir des pensées et actions tordues, qui les empêcheront de fonctionner normalement en société. On peut essayer de réduire leur souffrance par compassion, mais c'est loin de leur apporter le bonheur.