Droit au bonheur?

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Bonjour :timide:

Y a-t-il un droit au bonheur?

Ça peut avoir l'air cool de le formuler ainsi, mais il faut y réfléchir plus à fond.

Dans les sociétés humaines, dès qu'il y a un droit, il y a un devoir correspondant de la part d'une ou plusieurs autres personnes. Parfois, ce devoir consiste simplement à me laisser tranquille. Parfois, ce devoir consiste à donner un avantage, de l'argent, une priorité, des aménagements, ou ce genre de choses.

L'État ne nous doit pas le bonheur. Cela donnerait lieu à toutes sortes d'abus. Les mecs exigeraient qu'on leur paye des filles de joie de luxe. Les imbéciles exigeraient des diplômes universitaires sans en avoir le niveau. Les deux de pique exigeraient de devenir des célébrités, même sans avoir rien d'original à présenter. Et les malades exigeraient les traitements les plus coûteux et les plus compliqués, et cela, immédiatement, même quand c'est déraisonnable. Et les gens exigeraient de longues vacances et de petites semaines de travail, mais sans accepter que l'économie tourne au ralenti.

Tout au plus, l'État a le devoir de mettre en place certaines conditions et certaines structures et services qui donnent à la plupart des citoyens assez d'espace et assez d'outils pour qu'ils puissent travailler à se construire leur propre bonheur... sans avoir la garantie absolue de réussir. Il reste malheureusement certains infortunés, ceux qui ont des maladies génétiques, des maladies du cerveau, de graves malformations, des traumatismes d'enfance... ceux-là sont pratiquement condamnés à vivre dans le malheur et à avoir des pensées et actions tordues, qui les empêcheront de fonctionner normalement en société. On peut essayer de réduire leur souffrance par compassion, mais c'est loin de leur apporter le bonheur.
 
Moi la question que je me pose serait plutôt, pourquoi cette dictature du bonheur, pourquoi faudrait-il absolument être heureux ? Et d'ailleurs ça veut dire quoi être heureux ? Est-ce seulement possible d'atteindre cet état de bonheur et de plénitude ?
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Moi la question que je me pose serait plutôt, pourquoi cette dictature du bonheur, pourquoi faudrait-il absolument être heureux ? Et d'ailleurs ça veut dire quoi être heureux ? Est-ce seulement possible d'atteindre cet état de bonheur et de plénitude ?

Si on cherche le bonheur lui-même, on ne l'atteindra évidemment pas.

On réalise des activités qu'on aime, on poursuit des buts, on profite de la vie, on fréquente des gens agréables, et le bonheur est en quelque sorte l'état où on se trouve quand on fait cela, plutôt que d'être un état distinct un peu nébuleux.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
@patouch

Quand on fait des activités agréables, il faut pas les voir comme des moyens vers le bonheur (un but un peu flou et irréel qui semble se dérober constamment à mesure qu'on s'efforce de s'en approcher), mais comme étant déjà des parties du bonheur.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Bonjour :timide:

Y a-t-il un droit au bonheur?

Ça peut avoir l'air cool de le formuler ainsi, mais il faut y réfléchir plus à fond.

Dans les sociétés humaines, dès qu'il y a un droit, il y a un devoir correspondant de la part d'une ou plusieurs autres personnes. Parfois, ce devoir consiste simplement à me laisser tranquille. Parfois, ce devoir consiste à donner un avantage, de l'argent, une priorité, des aménagements, ou ce genre de choses.

L'État ne nous doit pas le bonheur. Cela donnerait lieu à toutes sortes d'abus. Les mecs exigeraient qu'on leur paye des filles de joie de luxe. Les imbéciles exigeraient des diplômes universitaires sans en avoir le niveau. Les deux de pique exigeraient de devenir des célébrités, même sans avoir rien d'original à présenter. Et les malades exigeraient les traitements les plus coûteux et les plus compliqués, et cela, immédiatement, même quand c'est déraisonnable. Et les gens exigeraient de longues vacances et de petites semaines de travail, mais sans accepter que l'économie tourne au ralenti.

Tout au plus, l'État a le devoir de mettre en place certaines conditions et certaines structures et services qui donnent à la plupart des citoyens assez d'espace et assez d'outils pour qu'ils puissent travailler à se construire leur propre bonheur... sans avoir la garantie absolue de réussir. Il reste malheureusement certains infortunés, ceux qui ont des maladies génétiques, des maladies du cerveau, de graves malformations, des traumatismes d'enfance... ceux-là sont pratiquement condamnés à vivre dans le malheur et à avoir des pensées et actions tordues, qui les empêcheront de fonctionner normalement en société. On peut essayer de réduire leur souffrance par compassion, mais c'est loin de leur apporter le bonheur.
Salam Ebioninno
Une attaque subtile du revenu de base universel :prudent:
Le bonheur c'est très subjectif....après je passe la main.
 

Hermes

Hail to the King
VIB
Bonjour Ebion !

Je ne pense pas que l'on puisse prétendre à un droit au bonheur. Mais seulement à le poursuivre. Jefferson l'avait comprit : "Life, Liberty and pursuit of happiness" sont Les droits fondamentaux inscrit dans la déclaration d'indépendance des États Unis.
Pour moi l'Etat se doit de garantir au citoyen un cadre serein (pas d'entraves aux libertés, paix, etc...) afin que se dernier puisse se mettre en quête du bonheur.
Aussi le mot poursuivre est important. Puisque il est possible que l'on court après ce bonheur tte notre vie sans jamais l'atteindre. En fait tout cela dépend de ce qu'est le bonheur pour chacun de nous. Chacun ayant des attentes propre a l'idée qu'il se fait du bonheur. D'ou la raison pour laquelle le bonheur n'est pas un droit mais une quête propre à chaque citoyen.
 
Si on cherche le bonheur lui-même, on ne l'atteindra évidemment pas.

On réalise des activités qu'on aime, on poursuit des buts, on profite de la vie, on fréquente des gens agréables, et le bonheur est en quelque sorte l'état où on se trouve quand on fait cela, plutôt que d'être un état distinct un peu nébuleux.

Le problème est que ces buts, ces activités, ces personnes agréables peuvent nous échapper, nos amis peuvent prendre du recul par rapport à nous, même seulement par période, et on peut ainsi se retrouver isolé (par exemple : nos amis peuvent avoir leurs occupations, leurs familles, enfants, leurs autres amis qui auront priorité par rapport à nous à certaines périodes). Par ailleurs les affinités peuvent évoluer au fil des période, des années, ils peuvent aussi nous trahir, nous décevoir. Rien n'est permanent en ce monde, les relations changent, nos préférences, notre état d'esprit etc... Pour ce qui est des buts, on peut ne pas les atteindre car souvent ils ne dépendent pas totalement de nos efforts, il y a des paramètres qui peuvent évoluer au fil du temps, des imprévus qu'on ne peut anticiper et qui peuvent mettre à mal ces buts/objectifs. Du coup, si effectivement ce que tu décris peut nous apporter une forme de satisfaction, s'agit-il réellement de bonheur, ou ne devrions nous pas plutôt parler de plaisirs ? Car ces moments que tu décris ne durent pas, on ressent une satisfaction de les vivre à l'instant T, mais ensuite ils nous échappent, et par moment ils peuvent même nous manquer, à d'autres on peut en être nostalgique et ainsi engendrer une forme de souffrance... bref la souffrance, aussi minime soit-elle semble inévitable, le bonheur ne serait-il donc pas plutôt l'acceptation de ce qui est, plutôt que la quête perpétuelle de choses, de relations, censés nous apporter le bonheur ?

Pour ce qui est de savoir si le bonheur pourrait être un droit, je ne le pense pas, tout simplement parce qu'à mon sens, il ne se trouve pas dans les choses que l'on pourrait se voir octroyer, il s'agit plutôt d'un état d'esprit. Tout au plus pourrait-on exiger des conditions propices au bonheur, mais pas le bonheur lui-même.

Il est tard :indigne:
 
Moi je pense qu'il faut voir plus large ! Que nous dit les textes sacré des trois religion monothéistes ? Tts se que tu a de bien comme de mal et dont de dieux ! Donc une foit que tu assimilés sa tu regardes le monde d'hier à aujourd'hui ! Tu regardes famine esclavage savant............ Breff tts hommes qui réfléchis comprend très clairement que la vie fait des choix et en se qui me concerne moi et ma civilisation (Noir) la vie à tts jour était clair avec nous ! Donc ton droit aux bonheur dépend de toi de la vie du fait d'être bien née et surtout de la volonté de dieux !
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Moi je pense qu'il faut voir plus large ! Que nous dit les textes sacré des trois religion monothéistes ? Tts se que tu a de bien comme de mal et dont de dieux ! Donc une foit que tu assimilés sa tu regardes le monde d'hier à aujourd'hui ! Tu regardes famine esclavage savant............ Breff tts hommes qui réfléchis comprend très clairement que la vie fait des choix et en se qui me concerne moi et ma civilisation (Noir) la vie à tts jour était clair avec nous ! Donc ton droit aux bonheur dépend de toi de la vie du fait d'être bien née et surtout de la volonté de dieux !

Que dirais-tu de militer pour les droits des Noirs et contre la discrimination au lieu de toujours ramener cela à une malédiction divine? Ni la Bible ni le Coran ne font la promotion du racisme anti-Noirs. Le Prophète estimait autant ses disciples Noirs que blancs. C'est le péché des humains et certains hasards qui ont causé les malheurs des Noirs, ce n'est pas Dieu.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Bonjour :timide:

Y a-t-il un droit au bonheur?

Ça peut avoir l'air cool de le formuler ainsi, mais il faut y réfléchir plus à fond.

Dans les sociétés humaines, dès qu'il y a un droit, il y a un devoir correspondant de la part d'une ou plusieurs autres personnes. Parfois, ce devoir consiste simplement à me laisser tranquille. Parfois, ce devoir consiste à donner un avantage, de l'argent, une priorité, des aménagements, ou ce genre de choses.

L'État ne nous doit pas le bonheur. Cela donnerait lieu à toutes sortes d'abus. Les mecs exigeraient qu'on leur paye des filles de joie de luxe. Les imbéciles exigeraient des diplômes universitaires sans en avoir le niveau. Les deux de pique exigeraient de devenir des célébrités, même sans avoir rien d'original à présenter. Et les malades exigeraient les traitements les plus coûteux et les plus compliqués, et cela, immédiatement, même quand c'est déraisonnable. Et les gens exigeraient de longues vacances et de petites semaines de travail, mais sans accepter que l'économie tourne au ralenti.

Tout au plus, l'État a le devoir de mettre en place certaines conditions et certaines structures et services qui donnent à la plupart des citoyens assez d'espace et assez d'outils pour qu'ils puissent travailler à se construire leur propre bonheur... sans avoir la garantie absolue de réussir. Il reste malheureusement certains infortunés, ceux qui ont des maladies génétiques, des maladies du cerveau, de graves malformations, des traumatismes d'enfance... ceux-là sont pratiquement condamnés à vivre dans le malheur et à avoir des pensées et actions tordues, qui les empêcheront de fonctionner normalement en société. On peut essayer de réduire leur souffrance par compassion, mais c'est loin de leur apporter le bonheur.

....conception matérialiste du bonheur, or, plus une société ou un individu est matérialiste, plus il s'éloigne du bonheur..
 
Que dirais-tu de militer pour les droits des Noirs et contre la discrimination au lieu de toujours ramener cela à une malédiction divine? Ni la Bible ni le Coran ne font la promotion du racisme anti-Noirs. Le Prophète estimait autant ses disciples Noirs que blancs. C'est le péché des humains et certains hasards qui ont causé les malheurs des Noirs, ce n'est pas Dieu.


Tu et croyant ?

J'ai tord je suis quelqu'un qui me morfond sur moi même OK tu a raison dieu aime tte les civilisations.
 
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