Enseignement : faut-il fermer "l'école" ?

ould khadija

fédalien
Contributeur
-Mauvais en mathématiques, sciences et en langues, les élèves sont largués
-Le Maroc au bas de l'échelle dans les enquêtes internationales TIMSS et PIRLS
-La généralisation du préscolaire déterminante pour la réussite

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La réforme de l'éducation entamée depuis plus d'une décennie n'a pas produit les bouleversements espérés.

L'évaluation des acquis et des performances de l'école rend compte du niveau médiocre des élèves que ce soit dans les matières scientifiques ou dans l'apprentissage des langues.

Au collège par exemple, 92% des élèves de la 2e année et plus de huit élèves sur dix de la 3e année ont obtenu des scores en mathématiques bien inférieurs à la moyenne.

Le programme national d'évaluation des acquis (PNEA) de 2008 montre aussi qu'en physique-chimie, ces proportions atteignent 83% en 2e année du collège et 86% en 3e année.

Dans les sciences de la vie et de la terre, la situation se dégrade davantage avec des taux dépassant 90% pour les 2e et 3e années du collège.

Dans les enquêtes internationales TIMSS et PIRLS, le Maroc se situe au bas de l'échelle.

Il figure parmi les pays où la proportion des élèves ne maîtrisant pas les compétences de base est la plus élevée.

Il se retrouve juste après le Yemen le Ghana.


Comparativement à la Chine et à Singapour, l'écart est considérable: 70% pour la quatrième année du primaire et 55% pour la deuxième année du collège.

Dans son rapport sur la mise en œuvre de la charte nationale d'éducation et de formation 2000-2013, le Conseil supérieur de l'éducation impute le faible niveau de compétences des élèves à plusieurs facteurs.

C'est le cas en particulier du préscolaire dont la généralisation tarde alors qu'il est déterminant pour la réussite des élèves. "Il réduit la probabilité du décrochage et du redoublement durant la scolarité ", souligne le rapport.

Le nombre d’années passées dans le préscolaire est positivement corrélé aux scores des élèves de la quatrième année du primaire, en mathématiques, en sciences et en lecture.

Ainsi, l'écart en termes de scores entre les élèves qui n’ont pas été préscolarisés et ceux l’ayant été pendant trois ans et plus est de 18 points en mathématiques, 32 en sciences et 46 points en lecture.

Le Conseil supérieur de l'éducation attribue aussi le niveau des élèves au phénomène de retard scolaire ainsi qu'au redoublement.

Les entrées tardives affectent négativement les performances en arabe et en sciences du primaire.

Quant au redoublement, il a un effet négatif sur les acquis des élèves de la 4e année du primaire en arabe, en français et en sciences.

D'autres facteurs exercent aussi un effet sur les apprentissages des élèves.

Il s'agit notamment de la taille des classes, du nombre d'élèves par enseignant, de leur charge horaire ainsi que l'état de l'établissement.

Ainsi, l’effet de la réduction de la taille de la classe n’est efficace que si cette dernière compte moins de 20 élèves, en particulier auprès de ceux qui sont défavorisés !

Khadija MASMOUDI

http://www.leconomiste.com/article/974661-enseignement-faut-il-fermer-lecole
 

Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
les gens veulent pas payer d impôts .. les lacunes elles sont surtout là .. des anes qui pensent que les routes les ecoles les profs poussent tout seuls dans des arbres ... je crois qu il y a ; au senegal des village qui construisent des écoles sans demander rien a personne .. ils se cotisent tous et voila .. . c est ca qu on a perdu .. enfin que l etat veut imposer .. tout doit passer par lui ... il veut que vous soyez ces monade que liebniz aimait tant .. des truc rond autonome complétement déconnecté de leur voisin
on est en ville des voisins meurent et on s en rend même plus compte ..
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Jadis, les eleves marocains qui avaient decroche un bac sciences maths etaient reputes etre tres bons matheux quand ils allaient faire des etudes universitaires a l'etranger (avec ou sans maths sup / maths spe prealables). Cette formation en maths, mais aussi en physique, chimie, etait solide et respectable. Puis, la politique a decide d'arabiser ces cours, et bizarrement, le niveau a plonge dans un abysse. Je dis bien bizarrement, car ce sont des matieres independentes de la langue... ou devraient au moins l'etre. Apparament, le niveau et la formation des nouveaux enseignants / profs de ces matieres, ou leur methodes didactiques sont miserables. C'est la seule explication probable qui vient a l'esprit...
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
En gros, on nous dit que nos écoliers, nos collégiens et nos lycéens ne "maîtrisent pas les compétences de bases requises" .... expression pudique pour dire qu'ils sont dans leur majorité archi-nuls dans la plupart des matiéres , tout juste s'ils savent lire et écrire .

Ils sont même plus nuls que...les enfants scolarisés au...Yemen !

Et on nous dit que ce triste constat est du au fait que :

1)la majorité de nos écoliers/lycéens/étudiants entrent tard à l'école et sans être passés par l'étape du préscolaire

2)ces écoliers sont scolarisés dans des classes surchargées

Ah oui : parlons en du préscolaire .

Le "préscolaire" au Maroc est constitué en gros de :

-les M'sid qui relévent du ministére des Habous et qui jouxtent la plupart des mosquées: les jeunes enfants sont encadrés par un fkih et apprennent essentiellement le coran au moyen de...petites tablettes :
http://www.ecoliers-berberes.info/ecole coranique 3.jpg

-les Kouttab préscolaires qui relévent du ministére de l'éducation nationale : chaque kouttab est constitué de 3 salles de classe sans cour de récréation. Les enfants sont encadrés là aussi encadrés le plus souvent par des "fqih" qui leur apprennent le coran et des.... chants .

Classes surchargées bien sûr :
http://www.ecoliers-berberes.info/ecole coranique 1.jpg

- Le secteur "préscolaire" dit moderne constitué des "Jardins d'enfants", des maternelles ..

Ce "préscolaire moderne" est tenu par le secteur privé et les missions étrangéres (française, américaine, espagnol..) .

Classes "non surchargées" et..."propices" à l'enseignement :
http://www.ecoliers-berberes.info/ecole mat ambassade france 3.jpg

Bien évidemment ce "préscolaire moderne" est fréquenté en majorité par les enfants des nantis , enfants qui poursuivront leur scolarité soit dans le secteur privé soit dans les missions étrangéres.

Sûr que ces enfants là auront "les compétences de base" nécessaires pour faire un cursus scolaire et universitaire ...correct s'il n'est pas brillant .

Finalement , de qui se moque l'Etat en avançant "l'absence du passage par le préscolaire" pour expliquer la...nullité de la majorité de nos écolier/lycéens/étudiants ?
 
je comprend pas comment les pays de golfe, l'algerie....des pays en guerre ont un bon classement et meileur que le maroc en matiere d'education? pourtant le maroc exporte a ces pays des cervaux? fo aussi voir le normbre de marocains qui sont admis aux ecoles francaises pour juger le niveaux? aussi le taux de reussite assez elevi en bac? tous ca c'est un signe que les choses sont mieux et ces investigations, ce classement sont infondi.
 

Southpaw

Rebel without a Cause
Arabe classique c est pas notre langue.
DARIJA est la langue des Marocains.
Pourquoi pas l utilize au ecoles.
A si lemo3alem oula lmo3alima
Shar7o lina l math physic philo chemie...etc
Bedarija bash nfahmou.
Francais ou anglais pu arabe classique ou espanol sont que des langues facile a apprendre.
 
Dernière édition:
La scolarisation problématique des filles dans les campagnes marocaines

Le droit à l’éducation constitue au niveau international un préalable pour assurer l’égalité entre hommes et femmes. Ce droit ne peut se réaliser qu’avec la participation des Etats, de la société civile et des populations concernées. Dès 1998, le Maroc a déployé des moyens importants pour réaliser l’objectif de généralisation d’un enseignement de base et de qualité. Malgré les efforts consentis, le Maroc à l’instar des autres pays d’Afrique, n’échappe pas à la donne internationale, puisque tous les enfants n’ont pas accès au droit à l’éducation et notamment les enfants des zones rurales. Les filles sont les plus grandes victimes de l’ineffectivité de ce droit pour de nombreuses raisons, surtout traditionnelles et économiques[1]. Si, dès 1992, le Maroc a fait inscrire dans le préambule de sa Constitution son attachement aux droits de l’homme, tels qu’ils sont reconnus au niveau international, il n’en demeure pas moins que le droit à l’éducation qui constitue le point de départ du respect des droits de l’homme (ce droit joue un rôle important dans la sensibilisation, l’information et l’éducation aux droits de l’homme) n’est pas encore généralisé[2]. Vue l’importance de ce droit, il est nécessaire de s’interroger sur la situation de la scolarisation des enfants des zones rurales au Maroc.

Pourquoi les pouvoirs publics n’arrivent-ils pas à honorer leurs obligations en matière de généralisation de l’enseignement ? Quelles sont les contraintes observées et les actions entreprises pour y remédier ? Pour répondre à ces questions, dans une première partie, les causes de l’absence de généralisation du droit à l’éducation aux filles et aux enfants des zones rurales seront abordées et en seconde partie les mesures prises par l’Etat pour renforcer l’effectivité de ce droit.



Les causes de l’absence de scolarisation des filles

Au Maroc, tous les enfants en âge de scolarité obligatoire n’ont pas accès à l’école et ce constat concerne surtout les filles et notamment celles des zones rurales[3]. L’ineffectivité du droit à l’éducation peut avoir de nombreuses causes[4], mais, celles qui mettent davantage en péril la scolarisation des filles sont des causes extrascolaires, tels que le coût de l’école, le travail des petites filles et les mariages précoces.

1- Coût de l’école

Même si l’enseignement public est en principe gratuit, il ne faut pas oublier tout ce qu’engendre la scolarisation d’un enfant. Le coût de l’école est considéré comme une cause extrascolaire qui influe considérablement sur le choix que fait un ménage de ne pas inscrire son enfant à l’école et sur celui de l’en soustraire une ou deux années seulement après son inscription[5]. L’achat des fournitures, mais aussi les frais d’assurance, les cotisations pour l’association des parents d’élèves, les nécessaires débours pour la tenue vestimentaire, sans parler des frais de cours supplémentaires représenteraient plus d’un quart des revenus duménage pour près d’un cinquième des familles aux revenus lesplus bas[6]. De ce fait, certaines familles sont obligées de faire un choix en matière d’enfants à scolariser. Souvent, ces dernières préfèrent dépenser pour la scolarisation des garçons au détriment de celle des filles, car, ils estiment que les garçons trouveront un travail grâce aux études et que les filles peuvent les aider directement dans les tâches ménagères quotidiennes. Cette situation est très courante dans la plupart des pays d’Afrique et notamment dans les zones rurales où la pauvreté constitue le premier facteur de rétention des filles dans leur domicile. En 2004, au Maroc, 58,18% des filles des zones rurales n’allaient pas à l’école contre 18,68% en milieu urbain[7].

Parfois, l’aide apportée par la petite fille à ses parents va bien au-delà, la poussant même à exercer une activité rémunérée, peu gratifiante.

2- Travail des petites filles

La Convention n°138 du Bureau internationale du travail (BIT) fait correspondre l’âge minimum de travail à l’âge de scolarité obligatoire afin de garantir aux enfants le plein développement de leur capital humain. Cependant, le travail des enfants est une réalité qui se développe dans le monde...

Au Maroc, beaucoup de parents poussés par la pauvreté décident de faire travailler leurs petites filles comme bonnes ou employées de maison, plutôt que de les envoyer à l’école. Cette décision qui parait inéluctable pour de nombreux parents est lourde de conséquences pour le développement humain et intellectuel des enfants, du fait des travaux contraignants, des horaires de travail excessifs et des violences physiques et verbales subies. Ainsi, de nombreuses petites filles, dès l’âge de huit ans se retrouvent dans des ménages étrangers afin d’y travailler dans des conditions très contraignantes (près de douze heures par jour) pour un maigre salaire (500 dirhams)[9], versé directement aux familles. Si l’Etat n’a pas réussi à faire cesser cette activité informelle, il faut tout de même souligner ses efforts, tels que la réduction du nombre d’enfants de moins de 15 ans au travail, passant de 517.000 en 1999 à 123.000 en 2011[10] et la préparation d’une loi sur la réglementation du travail domestique.

A côté du travail des filles, il existe une autre forme de servitude qui apparaît plus respectable, car elle est entourée de légalité, mais elle a autant de répercussion sur la scolarisation : il s’agit du mariage des jeunes filles.

3- Mariage précoce

L’âge de mariage a été fixé à dix-huit ans révolus pour l’homme et la femme, protégeant ainsi la jeune fille du phénomène des mariages forcés. A ce titre, le mariage en deçà de cet âge n’est possible que dans des cas exceptionnels soumis à l’appréciation des juges. Celui-ci rend une décision motivée expliquant l’intérêt et les raisons justifiant la dispense. Avant de prendre sa décision, le juge doit entendre le père et la mère du mineur ou à défaut son tuteur légal. Le juge a recours à une expertise médicale ainsi qu’à une enquête sociale pour éviter que le mariage du mineur ne présente un danger pour sa santé ou perturbe sa vie. Afin d’éviter toute tentative de mariage forcé, la demande de dispense doit être signée par l’intéressé et son tuteur....

Ces différents facteurs de non scolarisation des filles ont pour origine commune la pauvreté. Il s’agit d’un problème très important qui détermine le choix des parents de garder leurs filles au domicile familial, de les faire travailler ou de les marier. Il s’agit d’une cause profonde qui ne peut être résolue que par des solutions durables, telles que la réduction du chômage, le développement de l’entreprenariat. La généralisation de la scolarisation est intimement liée à l’amélioration du niveau de vie des familles. Les forts taux de pauvreté enregistrés dans les zones rurales expliquent en grande partie la différence de scolarisation entre les milieux urbains et les milieux ruraux.

L’attitude de l’Etat qui privilégie les écoles des zones urbaines est également à prendre en compte, car en délaissant les écoles des zones rurales, de nombreuses filles n’auront pas accès à l’école.

4- Organisation et fonctionnement des écoles rurales

Il existe une nette différence entre la prise en charge des écoles en milieux urbains et celle des écoles des zones rurales. Dans les écoles des zones urbaines, les infrastructures sont plus adaptées, les effectifs respectent mieux le niveau de compréhension des enfants, les enseignants sont plus nombreux et ont une meilleure formation. Certaines écoles bénéficient même d’un personnel de soutien aux enfants en difficulté (assistantes sociales ou psychologues).

En revanche, les zones rurales sont délaissées[13], elles disposent de peu d’écoles qui en plus manquent d’infrastructures de base (toilettes et eau potable). Plus de 83% des établissements primaires souffraient de cette situation en 2008[14]. Par ailleurs, certaines écoles souffrent d'un manque de classes spécifiques pour chaque niveau. Des élèves de différents niveaux sont donc entassés dans une seule et même salle de classe, rendant les conditions d'apprentissage très difficiles. De plus, l'éloignement des établissements scolaires des domiciles des enfants aggrave la situation. Dans les communes rurales, la majorité des écoles se situent à des kilomètres des lieux d’habitation. Les problèmes de sécurité, d’hygiène et d’absence de transport favorisent la décision des parents de ne pas scolariser ou de mettre fin à la scolarisation des filles trop vulnérables pour apprendre dans de telles situations[15].

Il faut également signaler que l’école publique cède de plus en plus le terrain au secteur privé et donc délaisse l’éducation des enfants issus de familles modestes. Le manque de préscolaire en zones rurales est un exemple de ce déficit de l’école publique en matière de couverture scolaire. L’enseignement préscolaire est privé à près de 99% et surtout urbain, car les familles pauvres (zones rurales) ne disposent pas de moyens suffisants pour scolariser leurs enfants. De ce fait, les filles ne représentent qu’à peine 40% des enfants préscolarisés[16].

Certes, il est nécessaire que l’Etat encourage les acteurs privés à s’investir dans l’enseignement afin de proposer aux familles de nombreux choix en fonctions de leurs moyens, du niveau de réussite enregistré par l’école ou de la proximité de l’école du lieu d’habitation. Néanmoins, l’Etat doit continuer à jouer son rôle pour aider les familles pauvres à scolariser leurs enfants. Il doit donc s’impliquer davantage dans les régions peu attrayantes pour les entrepreneurs privés qui s’intéressent aux familles aisées.
 
Devant l’existence de tels obstacles à l’instruction obligatoire, quelles sont les actions entreprises par l’Etat pour rendre ce droit effectif ?

La Charte nationale de l’éducation et de la formation adoptée en 1999 constitue le guide de l’enseignement au Maroc[17]. Par la suite, d’autres actions ont été prises pour accompagner ou continuer le chantier de l’éducation scolaire lancé par cette Charte.

1- Charte nationale de l’éducation et de la formation

La Charte nationale de l’éducation et de la formation réorganise profondément le système éducatif. Elle prévoit la diversification des fonds de financement des écoles, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, l’alphabétisation des jeunes et adultes comme moyens d’améliorer le système existant. Cette Charte se compose de deux parties complémentaires. La première énonce les principes fondamentaux qui comprennent les fondements constants du système d'éducation et de formation, ses grandes finalités, les droits et devoirs des différents partenaires et la mobilisation nationale nécessaire pour la réussite de la réforme. La deuxième partie de la Charte de l’'éducation et de la formation regroupe six espaces de rénovation comprenant dix-neuf leviers de changement dont l'extension de l'enseignement et son ancrage à l'environnement économique, l'organisation pédagogique, l'amélioration de la qualité de l'éducation et de la formation, les ressources humaines, la gouvernance, le partenariat et le financement.

Cette Charte proclame la décennie nationale de l'éducation et de la formation et dispose que les autorités compétentes doivent relever le défi de la généralisation des enseignements préscolaire, primaire et collégial sur toute l'étendue du territoire à tous les enfants, dès l’âge de quatre ans jusqu’à quinze ans au moins. A ce titre, une attention particulière est prévue pour la scolarisation de la fille en milieu rural. Ainsi, les actions suivantes sont prévues:


faire appel au partenariat avec les collectivités locales, pour qu’elles mettent à disposition des locaux d'enseignement et en assurent la maintenance ;
recourir à la location ou l'acquisition de locaux, les aménagés et les adaptés aux besoins de l'éducation ;
motiver les promoteurs immobiliers pour qu'ils incluent la construction d'écoles dans leurs projets immobiliers ;
s'appuyer sur les organisations non gouvernementales compétentes en matière d'éducation, pour qu’elles contribuent à la généralisation de l'enseignement ;
consentir un effort spécial pour encourager la scolarisation des filles en milieu rural par des programmes locaux au profit des filles, en mobilisant tous les partenaires, particulièrement les enseignants, les familles et les acteurs locaux ;
accorder à l'école une marge de flexibilité et d'adaptation en tant qu'école communautaire.

Néanmoins, cette Charte trop ambitieuse n’a pas pu résoudre le problème de la généralisation de la scolarisation, puisque l’enseignement collégial en milieu rural n’est que de 41%[18]. De ce fait, de nouvelles institutions et programmes ont vu le jour pour améliorer le rendement scolaire[19].

2- Réorganisation du Conseil supérieur de l’Enseignement

La réorganisation du Conseil Supérieur de l’Enseignement, en vertu du Dahir n° 1.05.152 du 10 février 2006 s’inscrit dans le but d’accompagner le processus de réforme du système d’éducation et de formation à travers la mise en place d’un organe de suivi et d’évaluation permanent. Parmi les points forts de cette réforme, figure la mise en place d’un Conseil pluriel. En effet, ce dernier vise à établir et encourager un dialogue entre les différentes personnes concernées par le secteur de l’éducation et de la formation pour débattre sur les questions clés de son évolution. A ce titre, ce Conseil comprend entre autres des membres représentants les deux chambres du Parlement, les syndicats de l’enseignement, les personnels employés dans les secteurs de l’éducation/formation, les parents d’élèves, les enseignants, les étudiants, les élèves et les associations actives dans le secteur. De plus, au sein de ce Conseil il a été créé en vertu de l’article 13 du dahir de 2006, une Instance nationale d’évaluation, « qui a pour objet de procéder à des évaluations globales, sectorielles ou thématiques du système d’éducation et de formation, en appréciant ses performances pédagogiques et financières par rapport aux objectifs qui lui sont assignés et en se référant aux normes internationales reconnues en la matière ».

Jusqu’en 2010, le Conseil Supérieur de l’Enseignement a organisé onze sessions de travail. Au cours de ses différentes sessions, le Conseil Supérieur de l’Enseignement a procédé à l’examen des axes stratégiques du rapport du Conseil sur l’état et les perspectives du système d’éducation et de formation ; l’audition des syndicats de l’enseignement scolaire et supérieur sur le métier d’enseignant et les moyens de sa valorisation ; l’approbation du premier rapport d’évaluation annuel sur l’état et les perspectives du système d’éducation et de formation ; l’examen de la question de l’enseignement et de l’apprentissage des langues dans le système national d’éducation-formation ; l’approbation des résultats du Programme national d'évaluation des Acquis (PNEA) 2008 ; la présentation du plan détaillé du deuxième rapport d’évaluation du Conseil sur l’état et les perspectives du système éducatif et de formation et l’examen du projet d’avis du Conseil sur « la promotion du métier d’enseignant et de formateur ».

En outre, le gouvernement marocain a mis en place un plan d’urgence pour l’éducation nationale pour la période 2009-2012 visant à accélérer les réformes scolaires.

3- Programme d’urgence pour l’éducation nationale

Le programme d’urgence de l’éducation nationale pour la période 2009-2012 a constitué le plan à suivre pour la refonte du système scolaire. Ce programme a été présenté au Souverain, par l’ancien Ministre de l’Education Nationale de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique Ahmed Akhchichine. Il a été lancé officiellement le jeudi 11 septembre 2008. Ce programme visait à accélérer le rythme de la réforme et à rattraper les retards enregistrés dans la réalisation de certains chantiers.

Néanmoins, ce plan d’urgence n’a pas permis de résoudre les difficultés de l’enseignement au Maroc. Malgré les 33 milliards de dirhams consacré par le Maroc à ce volet, les résultats sont peu concluants. En juillet 2012, les résultats du rapport d’audit interne mené par les membres de la Commission de l’enseignement, culture et communication constatait l’échec du gouvernement marocain sur la question. Les réalisations sont en deçà des attentes : 99 écoles sur les 373 écoles primaires prévues en milieu rural ; 193 collèges sur les 807 prévus ; 67 internats sur les 350 internats prévus. Même l’objectif prioritaire consistant à accroitre le taux de scolarisation à 95% n’a pas été atteint (il s’est situé à 63%). Ainsi, ce plan a laissé un goût d’inachevé[20] qui témoigne d’un manque de suivi et de contrôle de l’Etat dans la mise en œuvre des projets.

Conclusion

Le droit à l’éducation apparaît comme un droit très important pour permettre une totale égalité entre les hommes et les femmes en matière d’accès à leurs droits, mais également un essor économique pour le pays. Ce droit est consacré par divers instruments internationaux à caractère universels et régionaux et sa réalisation implique de nombreuses obligations à la charge des Etats, des parents ou tuteurs mais aussi des enseignants. Ce droit ne peut que se réaliser progressivement, sous forme de programmes à mettre en œuvre en fonction des ressources de l’Etat.

Afin de se conformer aux conventions internationales, le Maroc a procédé à l’harmonisation de l’âge minimum au travail avec l’âge de la fin de la solarisation obligatoire (quinze ans) ; l’adoption de la Charte de l’éducation et de la formation et le programme d’urgence en matière d’éducation pour réaliser l’objectif de généralisation de la scolarisation. Soucieux des conséquences de la non scolarisation des filles, surtout en milieu rural et des difficultés à réaliser ce droit, l’Etat encourage de plus en plus les ONG à participer à ce projet sociétal. A ce titre, elles relayent l’Etat sur le terrain en liant contact avec les populations concernées, en proposant, réalisant et accompagnant des programmes dans les zones où les filles sont les plus touchées par la non scolarisation.

Le projet de loi sur le travail des domestiques, les politiques d’éducation adaptables aux besoins des populations, la construction d’écoles, la généralisation du préscolaire constituent les nouveaux chantiers entrepris par l’Etat marocain afin d’attirer davantage de filles sur les bancs de l’école.

http://www.farzyat.org/la-scolarisation-problematique-des-filles-dans-les-campagnes-marocaines
 
Jadis, les eleves marocains qui avaient decroche un bac sciences maths etaient reputes etre tres bons matheux quand ils allaient faire des etudes universitaires a l'etranger (avec ou sans maths sup / maths spe prealables). Cette formation en maths, mais aussi en physique, chimie, etait solide et respectable. Puis, la politique a decide d'arabiser ces cours, et bizarrement, le niveau a plonge dans un abysse. Je dis bien bizarrement, car ce sont des matieres independentes de la langue... ou devraient au moins l'etre. Apparament, le niveau et la formation des nouveaux enseignants / profs de ces matieres, ou leur methodes didactiques sont miserables. C'est la seule explication probable qui vient a l'esprit...
iL Y A bcp d’ingénieurs marocains dans plein d'universités dans le monde avec un bac maths en arabe .... suffit juste d'aller faire un sondage . Donc il faut pas aller chercher des pbs la ou il y en a pas . Par contre depuis qu'on a commencé à tout privatisé et introduire l'amazigh c'est là ou tout a commencé à foirer ....
 
je comprend pas comment les pays de golfe, l'algerie....des pays en guerre ont un bon classement et meileur que le maroc en matiere d'education? pourtant le maroc exporte a ces pays des cervaux? fo aussi voir le normbre de marocains qui sont admis aux ecoles francaises pour juger le niveaux? aussi le taux de reussite assez elevi en bac? tous ca c'est un signe que les choses sont mieux et ces investigations, ce classement sont infondi.

La seule chose qui est "infondi" c'est ta notion de réussite assez "elevi en bac". 51% de bachelier, c un âne sur 2.
 
je comprend pas comment les pays de golfe, l'algerie....des pays en guerre ont un bon classement et meileur que le maroc en matiere d'education? pourtant le maroc exporte a ces pays des cervaux? fo aussi voir le normbre de marocains qui sont admis aux ecoles francaises pour juger le niveaux? aussi le taux de reussite assez elevi en bac? tous ca c'est un signe que les choses sont mieux et ces investigations, ce classement sont infondi.

Le taux de reussite au bac?.........pour augmenter le taux de reussite au bac il suffit tout simplement de baisser le niveau scolaire.............et vous, vous voyez un signe encourageant
 
iL Y A bcp d’ingénieurs marocains dans plein d'universités dans le monde avec un bac maths en arabe .... suffit juste d'aller faire un sondage . Donc il faut pas aller chercher des pbs la ou il y en a pas . Par contre depuis qu'on a commencé à tout privatisé et introduire l'amazigh c'est là ou tout a commencé à foirer ....
Dans ma famille plusieurs membres sont ingénieurs d'autres sont agriculteurs (mes générations ne sont pas nées dans la soie mais on nous à toujours appris qu'ils faut travailler dure la terre, le commerce, les études, la maison pour d'autre...), certains travaillent comme professeurs universitaire dans des grande villes du Maroc j'ai un autre membre de ma famille qui dirige une école au Maroc en milieu rurale certains de ces élèves sont devenus médecins, pharmaciens, comptables d'autre élèves ont arrêtez leurs scolarités pour aidez leurs familles qui pour certains est un choix et d'autres non c'est avec déchirements qu'ils quittent l'école (certains proches viennent tirer leurs enfants des écoles par l'oreille, ce n'est pas l'envie d'apprendre qui manque) car ils reprendront la relève commerce, champs, d'autre sont éparpillés un peu partout en Europe avec des bonnes et bien moins bonnes réussite...

Certaines femmes au Maroc n'ont pratiquement pas été à l'école (certaines ce sont acharnés et on quand même étudier avec le prix d'avoir peu de succès en mariage si refus de vouloir ne pas travailler ensuite) la raison est de l'ordre de la mentalité marocaine parce la réalité c'est que les hommes devant subvenir aux besoins de la femme qui aura ce qu'elle veut du moment qu'elle sache tenir un foyer...

Faut pas ce voiler la face c'est cette pression autour du mariage et surtout le machisme qui conditionne certains, amène pas mal de problèmes de société...

Et tu es dans le faux quand tu dis que çà à commencer à foirer par l'introduction amazigh au contraire :

http://www.h24info.ma/maroc/unesco-lamazigh-facilite-la-scolarisation-au-maroc/24898
 

nordia

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iL Y A bcp d’ingénieurs marocains dans plein d'universités dans le monde avec un bac maths en arabe .... suffit juste d'aller faire un sondage . Donc il faut pas aller chercher des pbs la ou il y en a pas . Par contre depuis qu'on a commencé à tout privatisé et introduire l'amazigh c'est là ou tout a commencé à foirer ....


Oui mais en langue française et non Arabe et qu'es que le Amazigh a avoir la dedans ?

Moi mon avis se sont les classes surpeuplé des profs submergé et parfois absent donc pas étonnant
 

tizniti

Soyons sérieux .
Moi mon avis se sont les classes surpeuplé des profs submergé et parfois absent donc pas étonnant
Et pourtant, à mon époque, les classes étaient surchargés jusqu'a 35 élèves et on étaient brillant dans toutes les matières.
J'ai même fait parti de la dernière promotion à avoir passé le certificat d'études primaire mais c'était une autre époque , les profs étaient français, les enseignants marocains investit d'une mission patriotique noble à savoir la formation d'un citoyen instruit et utile et enfin, les élèves savaient qu'on ne pouvait s'élever qu'en travaillant et en s'instruisant.
En CM2, à 11 ans, on savait déjà conjuguer le verbe résoudre au passé du subjonctif à la première personne du pluriel:D
Aller, vous forumer trop, reposez-vous un peu.
 

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
Et pourtant, à mon époque, les classes étaient surchargés jusqu'a 35 élèves et on étaient brillant dans toutes les matières.
J'ai même fait parti de la dernière promotion à avoir passé le certificat d'études primaire mais c'était une autre époque , les profs étaient français, les enseignants marocains investit d'une mission patriotique noble à savoir la formation d'un citoyen instruit et utile et enfin, les élèves savaient qu'on ne pouvait s'élever qu'en travaillant et en s'instruisant.
En CM2, à 11 ans, on savait déjà conjuguer le verbe résoudre au passé du subjonctif à la première personne du pluriel:D

Aller, vous forumer trop, reposez-vous un peu.


35 ?c'est un peu plus de 35 élève de nos jours je donne simplement mon avis sur se que j'ai vue des enseignants absent des classes bomber d'enfants bref des situations qui ne change pas et qui s'aggrave sérieusement
 
En gros, on nous dit que nos écoliers, nos collégiens et nos lycéens ne "maîtrisent pas les compétences de bases requises" .... expression pudique pour dire qu'ils sont dans leur majorité archi-nuls dans la plupart des matiéres , tout juste s'ils savent lire et écrire .

Ils sont même plus nuls que...les enfants scolarisés au...Yemen !

Et on nous dit que ce triste constat est du au fait que :

1)la majorité de nos écoliers/lycéens/étudiants entrent tard à l'école et sans être passés par l'étape du préscolaire

2)ces écoliers sont scolarisés dans des classes surchargées

Ah oui : parlons en du préscolaire .

Le "préscolaire" au Maroc est constitué en gros de :

-les M'sid qui relévent du ministére des Habous et qui jouxtent la plupart des mosquées: les jeunes enfants sont encadrés par un fkih et apprennent essentiellement le coran au moyen de...petites tablettes :
http://www.ecoliers-berberes.info/ecole coranique 3.jpg

-les Kouttab préscolaires qui relévent du ministére de l'éducation nationale : chaque kouttab est constitué de 3 salles de classe sans cour de récréation. Les enfants sont encadrés là aussi encadrés le plus souvent par des "fqih" qui leur apprennent le coran et des.... chants .

Classes surchargées bien sûr :
http://www.ecoliers-berberes.info/ecole coranique 1.jpg

- Le secteur "préscolaire" dit moderne constitué des "Jardins d'enfants", des maternelles ..

Ce "préscolaire moderne" est tenu par le secteur privé et les missions étrangéres (française, américaine, espagnol..) .

Classes "non surchargées" et..."propices" à l'enseignement :
http://www.ecoliers-berberes.info/ecole mat ambassade france 3.jpg

Bien évidemment ce "préscolaire moderne" est fréquenté en majorité par les enfants des nantis , enfants qui poursuivront leur scolarité soit dans le secteur privé soit dans les missions étrangéres.

Sûr que ces enfants là auront "les compétences de base" nécessaires pour faire un cursus scolaire et universitaire ...correct s'il n'est pas brillant .

Finalement , de qui se moque l'Etat en avançant "l'absence du passage par le préscolaire" pour expliquer la...nullité de la majorité de nos écolier/lycéens/étudiants ?
Salam,
Justement la réduction de la fréquentation des mssids a joué.
Le mssid avait un rôle : développer les compétences de mémorisation. Les notes d'histoire, géographie, des sciences naturelles en témoignent : les enfants n'apprennent plus à mémoriser que ce soit des poèmes, des récitations, des leçons hormis les chansons I'am happy .... :D
Pour raisonner il faut d'abord engranger, retenir un savoir, et développer une logique de traitement et de corrélation des informations.
Certains pensent qu'en mathématiques ou en physique on peut se passer de l'apprentissage des définitions, des théorèmes, des corollaires, les lois, des définitions des concepts en se bornant à écouter le prof. Je l'ai vérifié à plusieurs reprises, les élèves n'apprennent plus, ne retiennent plus d'une année sur l'autre, n'entretiennent pas leurs acquis. D'autres n'ont pas appris à poser les problèmes, ni retenu les principes de la démarche démonstrative mathématique ou physique : résolution algébrique précédant la résolution numérique ...

Bref, apprendre à apprendre et surtout faire des exercices sans se limiter aux seuls exigés en devoirs.
Un simple solutionnaire mis dans l'environnement d'un élève change complètement ses notes et son parcours scolaire ...
La clé, est dans le développement des aptitudes au travail personnel, à l'autonomie sans compter sur les tiers et les heures supplémentaires rémunérées ...
 
L ignorance toujours mène à la servitude.
Leçon de morale des écoles primaire de France en 1930

Il ne s'agit pas ici d'ignorance ..mais de système scolaire inadapté et lacunaire !
Sais-tu que la jeunesse marocaine ignorante ..est la plus rebelle ? Parler de servitude montre que tu connais mal les marocains :)
 
@Jokeur,
développer les compétences de mémorisation. Mdrrrr. Tu en as d'autres?
Cela ne m'étonne pas de ta part ...
Développer les compétences avec "Heureux qui comme Ulysse ... ?
Les compétences à acquérir sont multiples : logiques, langagières, mémorielles, cognitives, mathématiques, etc ...
On parle ici de compétences, indépendamment du contenu, voulu sans doutes laïc, athée ou acculturant ..
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Quand on ne fait rien pour améliorer le système scolaire désolée mais c'est un gouvernement qui veut maintenir sa jeunesse dans la servitude...la priorité d'un gouvernement envers son peuple c'est l'enseignement et la santé...

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Des classes de 50 élèves j'ai vécu ça moi même et on avait un niveau scolaire correct, on sortait du primaire en sachant lire, écrire, compter, les bases à contrario d'aujourd'hui en France ou avec 25 élèves à tout casser dans une classe on sort des analphabètes pratiquement!

Il ne s'agit pas ici d'ignorance ..mais de système scolaire inadapté et lacunaire !
Sais-tu que la jeunesse marocaine ignorante ..est la plus rebelle ? Parler de servitude montre que tu connais mal les marocains :)
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Au sénégal des classes de 70 élèves voir plus parfois et un instituteur avec la baguette, tu déconnes tu dérouilles...leur français est bien meilleur que celui de chez nous pour un même niveau de classe je parle du primaire...

54 c'est quand meme chouia abuse... :) T'es sur que c'etait pas une double classe?
 
Je te donne ma parole que c'était une classe normale. Pendant les cours de pédopsychologie, on nous avait appris qu'au delà de 25, les cours commençaient à perdre en efficacité.
Des affirmations creuses car quantitatives et non qualitatives ...
La qualité ni des élèves, ni des profs, ni des programmes n'est prise en compte ...
On peut remplir des amphis et prévoir des tds pour ceux qui ont des difficultés personnelles ponctuelles.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Tu étais dans un quartier populaire ou pas? école française? privée? classe bourgeoise ou pas, le pourcentage d'enfants à ton époque qui était scolarisé par rapport à aujourd'hui etc....

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Casablanca: Jusqu’à 50 élèves par classe!

Édition N° 2756 du 15/04/2008 l'économiste


. Situation catastrophique dans les lycées. Besoin de 53 établissements chaque année pour combler le déficit
Les écoles de l’Académie régionale d’éducation et de formation de Casablanca sont surpeuplées. Des classes à plus de 50 élèves y existent encore. Réalité qui rappelle la situation de l’école publique de l’après-indépendance, il y a cinquante ans. «Grand pas» en arrière?Place aux chiffres: l’Académie compte environ 621.000 élèves, tous niveaux confondus, selon les données du plan d’action pour l’année 2008 dont L’Economiste détient une copie. La répartition par niveau donne la configuration suivante: 301.382 élèves dans le primaire, soit presque la moitié du total des effectifs. Le tiers des enfants casablancais scolarisés dans le public va au collège, soit 199.543 élèves. Le lycée accueille le reste, soit 120.283 élèves. Les 621.000 élèves ont 15.854 salles de cours. Un simple calcul permet de se rendre compte de la surdensité: la moyenne par classe est de 40 élèves! Un affinage par niveau scolaire montre que la pression est plus grave dans le collège où la moyenne est de 47 élèves par classe. La situation n’est pas foncièrement meilleure dans les lycées où il y a une salle pour 43 élèves. La pression se relâche dans le primaire: 34 écoliers par classe.Le constat est encore plus alarmant lorsqu’on s’intéresse à la situation par quartier. Floraison des classes à plus de 40 et 50 élèves. Hay Hassani, Sidi Bernoussi, Moulay Rachid, Aïn Chock, Sidi Moumen, Mohammédia… sont les quartiers qui affichent plus que «complet».Là aussi, la situation s’aggrave au fur et à mesure que l’on avance dans la scolarité. Prenons l’exemple de Hay Hassani et de Sidi Bernoussi, quartiers spécialement touchés par ce manque de salles de cours. Dans le primaire, le nombre des classes à plus de 40 élèves est de 132 dans le premier et 157 pour le deuxième. Les classes «bondées» sont plus importantes au collège: 284 à Hay Hassani et 409 pour Sidi Bernoussi, soit, dans les deux cas, plus d’une classe sur deux qui accueille 40 élèves en moyenne.Le phénomène des classes à 50 n’apparaît qu’au lycée, au quartier Hay Hassani plus exactement. Ce dernier en compte 12. Mais, pour ce niveau, les classes aux effectifs à plus de 40 élèves sont quasiment la règle, abstraction faite de la localité.

A mon epoque, les classes etaient egalement entre 32 et 36 eleves... mais le niveau etait eleve. Il y a d'autres criteres a prendre en compte.
 
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