Une femme était jeudi soir entre la vie et la mort, après avoir été très grièvement blessée par balle dans le hall de son immeuble d'un quartier sensible de l'Essonne par un tireur qui s'est enfui sur un deux-roues.
Cette femme de 47 ans d'origine algérienne a été transportée "vivante à l'hôpital mais dans un état très critique", a indiqué au téléphone à l'AFP la procureure de la République d'Evry Marie-Suzanne Le Quéau, qui s'est rendue dans la cité de la Grande-Borne à Grigny.
D'après une source policière, la victime s'est fait tirer dessus dans l'après-midi, lorsqu'elle se trouvait dans le hall de son petit immeuble où elle élève seule son fils de 18 ans. Trois balles de calibre 7,65 mm ont été tirées, a-t-on précisé.
Son agresseur est ensuite remonté sur sa motocyclette et s'est enfui.
La police scientifique s'activait en début de soirée dans le hall du bâtiment de quatre étages à quelques centaines de mètres de l'autouroute A6, au bout d'une allée bordée d'espaces verts, a constaté un journaliste de l'AFP.
Un attroupement s'est formé mais les badauds étaient tenus à distance par des CRS.
Près de la famille de la victime, Anis, qui habite le quartier, observe la scène et tient son VTT par le guidon. Il peine à réaliser: "Tout le monde est choqué. C'est travail, maison, elle s'occupe de son fils. Elle travaille à l'aéroport d'Orly". Selon lui, le tireur est "certainement quelqu'un qui n'habite pas ici. Tout le monde se connaît, c'est un petit village".
A côté de lui, Louisa dit aussi qu'elle "n'arrive pas à comprendre".
"J'étais hier à une réunion du conseil de voisinage. Elle ne se sentait pas menacée. C'est une personne normale, simple et sans histoire", témoigne-t-elle.
Djaihda, qui habite elle aussi à la Grande-Borne et dit connaître la victime depuis 1982, la décrit comme "une femme travailleuse (qui) élève son fils toute seule, depuis que le père (de l'enfant) est mort".
D'après les habitants, le drame est survenu vers 15H30
"D'habitude il y a du monde qui s'asseoit sur le banc, qui discute. Aujourd'hui, comme par hasard, il n'y avait personne. Ca me fait mal au coeur. Chaque jeune a peur (que) sa mère se fasse tirer dessus", déplore Djaihda.
Le 17 mars, un homme de 81 ans avait été tué d'une balle dans la tête dans le hall de son immeuble de Ris-Orangis, une commune riveraine de Grigny..
La police judiciaire de Versailles a été chargée de l'enquête.
Cette femme de 47 ans d'origine algérienne a été transportée "vivante à l'hôpital mais dans un état très critique", a indiqué au téléphone à l'AFP la procureure de la République d'Evry Marie-Suzanne Le Quéau, qui s'est rendue dans la cité de la Grande-Borne à Grigny.
D'après une source policière, la victime s'est fait tirer dessus dans l'après-midi, lorsqu'elle se trouvait dans le hall de son petit immeuble où elle élève seule son fils de 18 ans. Trois balles de calibre 7,65 mm ont été tirées, a-t-on précisé.
Son agresseur est ensuite remonté sur sa motocyclette et s'est enfui.
La police scientifique s'activait en début de soirée dans le hall du bâtiment de quatre étages à quelques centaines de mètres de l'autouroute A6, au bout d'une allée bordée d'espaces verts, a constaté un journaliste de l'AFP.
Un attroupement s'est formé mais les badauds étaient tenus à distance par des CRS.
Près de la famille de la victime, Anis, qui habite le quartier, observe la scène et tient son VTT par le guidon. Il peine à réaliser: "Tout le monde est choqué. C'est travail, maison, elle s'occupe de son fils. Elle travaille à l'aéroport d'Orly". Selon lui, le tireur est "certainement quelqu'un qui n'habite pas ici. Tout le monde se connaît, c'est un petit village".
A côté de lui, Louisa dit aussi qu'elle "n'arrive pas à comprendre".
"J'étais hier à une réunion du conseil de voisinage. Elle ne se sentait pas menacée. C'est une personne normale, simple et sans histoire", témoigne-t-elle.
Djaihda, qui habite elle aussi à la Grande-Borne et dit connaître la victime depuis 1982, la décrit comme "une femme travailleuse (qui) élève son fils toute seule, depuis que le père (de l'enfant) est mort".
D'après les habitants, le drame est survenu vers 15H30
"D'habitude il y a du monde qui s'asseoit sur le banc, qui discute. Aujourd'hui, comme par hasard, il n'y avait personne. Ca me fait mal au coeur. Chaque jeune a peur (que) sa mère se fasse tirer dessus", déplore Djaihda.
Le 17 mars, un homme de 81 ans avait été tué d'une balle dans la tête dans le hall de son immeuble de Ris-Orangis, une commune riveraine de Grigny..
La police judiciaire de Versailles a été chargée de l'enquête.