Euh perso je ne fonctionne absolument pas comme toi.
J'ai déjà enregistré une chef qui avait tendance à sortir des énormités à certaines personnes typés donc ça me choque pas.
Elle ne m'avait rien dit d'extraordinaire donc ça va, C'est juste un truc au cas oú...
Là, le patron, a vraiiiiiiiment pris la confiance pour parler comme ça.
autant l'envoyer en justice que de continuer à suporter ces bêtises.
Heureusement qu'on est pas tous pareil.
Pour ma part, je n'aime pas utiliser ce genre de moyen (filmer ou enregistrer à l'insu, par exemple). C'est un choix personnel. Je comprend tout à fait que d'autres les utilisent, et d'ailleurs, c'est accepté comme preuve en justice maintenant (ça ne l'était pas avant). Pour moi, non, ça n'est pas dans mes méthodes.
Pour ce qui est de supporter les bêtises d'un patron de ce type, c'est hors de question pour moi aussi. Je n'ai dit le contraire à aucun moment.
On me dira que dans le contexte actuel, c'est difficile d'être catégorique, et que trouver un emploi n'est pas facile. C'est compréhensible. Tout ce que je dis c'est que moi, quand je suis dans une situation du genre, je fais toujours passer ma morale et mon éthique en premier. Je n'attend pas le deuxième débordement, le troisième, le quatrième... Je n'essaye pas non plus d'en provoquer un nouveau en prenant le soin de préparer ma caméra ou mon enregistreur. Je m'arrange pour faire une rupture conventionnelle (en disant clairement que ce sera le mieux pour les deux partis) ou je démissionne. Et je m'en suis toujours sorti, que ça soit quand je faisais des petits boulots ou maintenant que j'ai une activité plus recherchée. C'est impossible pour moi de travailler avec des gens qui ont cette mentalité, et ça se voit souvent dès l'entretien. Je fuis ces gens malsains.
C'est un tout autre sujet, mais le jour où on me prouvera qu'un raciste (quelque soit son bord) peut changer avec une poignée de mois de sursis ou quelques euros d'amende, j'y verrai peut être plus d'intérêt. À la limite, si la peine était une obligation de soin, comme pour les violeurs, pourquoi pas. En attendant, je suis juste patient, je m'éloigne d'eux, et j'espère que les enfants de ces types ne seront pas contaminés par cette saloperie et que le temps fera son travail.
Pour revenir à l'affaire en question, je me contente d'attendre plus d'infos (si il y'en a) afin de pouvoir mieux comprendre les tenants et les aboutissants. Pour le moment, je ne vois qu'un avocat qui contacte un média, et des médias qui sont heureux de pouvoir mettre "décapiter" à côté de "musulman" dans leurs titres pour faire des visites, et d'encore tendre un peu plus un climat déjà merdique. Quand est-ce qu'on verra un peu plus dans les journaux qu'un musulman à inventé un vaccin ou qu'il a sauvé des enfants de la noyade, qu'il est à la tête de l'entreprise fleurissante du moment ou je ne sais quoi d'autre de positif ? On est condamnés à être des victimes de racisme ou "d'islamophobie" en occident ? Ou à être des terros ? Faut toujours qu'on voit au moins le mot "décapiter", "égorgement" ou "charia" quand il y'a un musulman dans l'histoire (victime ou bourreau) ?
Le peu de fois où je laisse l'opportunité qu'on m'envoie des insultes ou des menaces, ça ne passe pas dans le journal. J'aurai été nettement plus réceptif à un article écrit suite à la communication d'informations par les enquêteurs ou après un jugement. Ça pue trop la stratégie ce truc.
Voilà pour le détail de mes précédents messages.