Harcelée par ses camarades, emilie, 17 ans, se suicide en se jetant par la fenêtre

ça existe les ecoles privés en Belgique ?

Oui, mais c'est assez rare.


En Belgique, Les programmes sont très similaires entre eux mais avec quelques spécificités pour diverses raisons que je vais t'épargner ici. L'enseignement est divisé comme ceci :

- L'enseignement officiel, c'est son nom, est financé par la communauté à laquelle il appartient (Communauté Française ou Communauté Flamande) et dépend directement d'elle. Qui est une sous-branche du gouvernement, propre à chaque communauté avec ses propres budgets/compétences à gérer. Les profs y postulent via l'administrationd e la Communauté, envoient leur diplômes et désidérata et un "désignateur" (terme officiel) leur téléphone, souvent la dernière semaine d'aout, pour leur indiquer dans quelle école ils iront la semaine d'après. Quand le chef d'établissement est content d'un prof, il envoie un petit rapport positif et on essaye, dans la mesure du possible, de renvoyer le prof dans une école qu'il connait.

En plus des programmes propres à chaque option (beaucoup plus d'options qu'en France pour les élèves), l'élève a le choix entre 2h par semaine d'un cours de religion de son choix ou, toujours selon son choix, de 2h de morale (intitulé du cours qui regroupe plein de chose).

- L'enseignement communal, géré par la commune donc et en particulier l'échevin à l'enseignement (équivalent d'un adjoint du maire, en gros). Financé par les sous de la commune directement. Même programme que l'officiel.

- L'enseignement provincial, même chose que le communal mais à plus grosse échelle puisque géré par les provinces.

Là, tu as en gros la moitié de l'enseignement belge regroupé ici. Ensuite, y a l'enseignement subventionné.

- L'enseignement subventionné confessionnel. Qui ne dépend pas totalement des communautés mais surtout d'un pouvoir organisateur semi-indépendant. On appelle ça un PO dans le jargon. Ce sont des ASBL qui répondent à des critères très précis. Ils suivent un programme établi avec l'accord de la communauté dont ils sont linguistiquement attachés (en accord et non pas produit PAR la communauté). Dans cet enseignement, majoritairement catholique, tu auras 2h de religion obligatoires. Selon la confession de l'établissement (catho, juif, musulman, etc...). Ils reçoivent des subsides de l'état par élève inscrit mais là, ce sont les directeurs d'établissement qui choisissent leur personnel, avec entretien d'embauche. La Communauté n'est là qu'en tant que vérificateur (au niveau des diplômes demandés par cours) ou en tant qu'inspecteur ou encore en tant que financier.

- L'enseignement subventionné non confessionnel. Idem, mais sans la religion.

Et voilà où se cache l'autre moitié de l'enseignement belge.

- L'enseignement non subventionné, en gros, le privé.

Une petite minorité.
 
Bien sûr que ça existe, ça s'appelle les écoles "libres" là-bas je comprends pas très bien le système, mais t'as les écoles publiques, les écoles libres, y'a les écoles subventionnées et celles pas subventionnées ...

C'est plus compliqué que cela. Le réseau libre n'est pas une école privée. Il y a de fort lien avec l'état et la Communauté dont il dépend (Française ou Flamande).

C'est juste que l'état se décharge d'une partie du budget, via les écoles du réseau libre, sur les communautés religieuses (pas que catho puisqu'il y a des écoles juives ou musulmanes).

L'accès à l'enseignement est toujours gratuit, comme dans une école du réseau officiel.
Un parent ne paiera pas plus si son enfant va dans une école catholique.
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Oui, mais c'est assez rare.


En Belgique, Les programmes sont très similaires entre eux mais avec quelques spécificités pour diverses raisons que je vais t'épargner ici. L'enseignement est divisé comme ceci :

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C'est plus compliqué que cela. Le réseau libre n'est pas une école privée. Il y a de fort lien avec l'état et la Communauté dont il dépend (Française ou Flamande).

C'est juste que l'état se décharge d'une partie du budget, via les écoles du réseau libre, sur les communautés religieuses (pas que catho puisqu'il y a des écoles juives ou musulmanes).

L'accès à l'enseignement est toujours gratuit, comme dans une école du réseau officiel.
Un parent ne paiera pas plus si son enfant va dans une école catholique.

Mais c'est trop bien ce système :wazaa: En gros l'Etat subventionne les écoles subventionnées "non-officielles" (qui peuvent être confessionnelles ou laïques) à tel point que comme les écoles "officielles" elles sont gratuites, en échange; le programme est composé en accord avec les autorités et y'a une inspection ... C'est ce qu'on appelle donner un vrai choix aux parents. Et sinon c'est l'école privée.

En France, il y'a l'école publique, puis l'école privée sous contrat et l'école privée hors-contrat. L'école privée sous contrat c'est un peu comme les écoles subventionnées dont t'as parlée, le programme est vérifié, y'a inspection, et subvention de l'Etat, sauf que, différence majeure et significative, les parents doivent quand même payer l'inscription, l'enseignement n'est pas gratuit. Puis l'équivalent des écoles privées en Belgique c'est les écoles hors-contrat en France.

Franchement je savais pas pour la Belgique c'est vachement bien comme système je trouve, ça veut dire que les écoles "pas publiques" sont accessibles à tous ...
 
Mais c'est trop bien ce système :wazaa: ... C'est ce qu'on appelle donner un vrai choix aux parents. Et sinon c'est l'école privée.

Franchement je savais pas pour la Belgique c'est vachement bien comme système je trouve, ça veut dire que les écoles "pas publiques" sont accessibles à tous ...

L'état subventionne en partie les écoles dites "subventionnées". C'est évidemment un peu plus compliqué que ce que j'en explique ici. L'école a des fonds propres aussi, fourni par l'Eglise ou par des mécènes (ou autres systèmes divers) qu'elle emploie un peu comme elle le désire. Ce qui fait que certaines écoles peuvent ouvrir ou fermer des sections au gré des envies de la direction.

Perso, j'ai du finir mes études en belgique dans l'enseignement catholique, dans une école "usine". Uniforme, règlement strict au point de définir la coupe de cheveux de tous (garçon et fille), quelques bonnes soeurs comme profs, et surtout tu rentres dan sle moule ou on te fait sortir.

T'as du mal avec certaines matières ? T'es un poil marginal ? T'es pas toujours d'accord avec l'enseignement qu'on te dispense, même sur du détail ? On te pousse dehors. Gentiment, en te disant que c'est pour ton bien mais fermement. Perso, j'étais un peu un caméléon social, ça m'a pas posé soucis. Pour d'autres, en revanche.

T'as les écoles "poubelles" aussi, même dans le catholique. Équivalentes aux ZEP de France, même ambiance morose, même murs dégueulasses et défraichis, mêmes élèves à qui on dit "t'as des mains d'ouvriers" alors que le gamin fait 1m60 les bras levés et pèse 45 kilos tout mouillé. Il est juste pas né au bon endroit et dans la bonne famille.

Et puis, t'as l'école, catholique, où j'ai démarré ma carrière (mais qui s'est dégradée au fil du temps, pour diverses raisons, au point que j'en parte). Où on prend les "rebuts" du système dont je parlais (et dont je proviens) et on se rapproche d'eux. Pas comme des copains, on reste des profs. Mais on parle, réellement. Et surtout, on écoute. Et on bâtit un projet ensemble. Dans les sections informatiques, le taux de réussite était assez exceptionnel. Et pourtant, nous étions durr avec les mômes, très durs en fait, au niveau des exigences de réussite.

Y a beaucoup d'anciens élèves qui revenaient vers nous pour nous dire que nous leur avions offert ce que les écoles usines ne pouvaient pas leur donner : un lieu où ils pouvaient être eux-mêmes tout en apprenant quelque chose.

Et perso, ça m'a toujours fait marrer de bosser dans une école catholique où, le jour de l'Aïd, c'est un jour sans élèves. Et où le cours de religion s'attachait à montrer ce qui nous est communs plutôt qu'une étude pure et simple de la Bible comme je l'ai eu.
 
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