Je suis un peu surpris que l'on cite dans cet article Renan comme philosophe admirant le sceau du prophète, lui qui disait de l'islam :
"« L'islamisme [à l'époque, sens général de « religion musulmane »] ne peut exister que comme religion officielle ; quand on le réduira à l'état de religion libre et individuelle, il périra. L'islamisme n'est pas seulement une religion d'État, comme l'a été le catholicisme en France, sous Louis XIV, comme il l'est encore en Espagne, c'est la religion excluant l'État (…) Là est la guerre éternelle, la guerre qui ne cessera que quand le dernier fils d'Ismaël sera mort de misère ou aura été relégué par la terreur au fond du désert. L'islam est la plus complète négation de l'Europe ; l'islam est le fanatisme, comme l'Espagne du temps de Philippe II et l'Italie du temps de Pie V l'ont à peine connu ; L'islam est le dédain de la science, la suppression de la société civile ; c'est l'épouvantable simplicité de l'esprit sémitique, rétrécissant le cerveau humain, le fermant à toute idée délicate, à tout sentiment fin, à toute recherche rationnelle, pour le mettre en face d'une éternelle tautologie : Dieu est Dieu (…) »"
C'est pas vraiment un message d'amour.
Quoi qu'il en soit, il y avait à l'époque une réelle méconnaissance sur l'historicité réelle de l'islam et de Mahomet, de ces relations avec les judéo-nazaréens, du but réelle des conquêtes parce que les orientalistes se basaient trop souvent sur l'histoire officielle propre au monde musulman alors que pour une étude sérieuse il faut regarder cela d'un point de vue extérieur.