Exactement. Et ce n’est pas débile, j’ai donné les raisons, et ces raisons sont démontrés par les faits et la déception de la politique. Personne ne peut prétendre parler au nom d’un peuple (sauf à un niveau tellement abstrait qu’il n’est plus concret), sauf si c’est pour ne parler de rien ou presque rien. Le peuple n’est pas homogène.
Elle est légitime pour certaines gens, elle ne l’est pas pour d’autres (par exemple elle ne l’est pas pour les divers indépendantismes régionaux).
Personne ne le peut. La seule chose qui puisse être faite, c’est de gérer la diversité et les divergences (ce que les partis populistes refusent, en niant la diversité ou en promettant de l’éliminer).
Une politique qui s’imagine qu’il existe « un peuple », soit elle ne fait rien et ne parle que de la pluie et du beau temps pour être sûre de ne déplaire à personne (et encore, même là…), soit elle en fait plus mais alors elle ne fait que soumettre un groupe à une autre groupe (le premier groupe étant considéré comme « le “vrai” peuple » et l’autre groupe considéré comme « ennemis du peuple » ou « non‑citoyens », selon le bord).
À mon avis, la seule politique viable sur le très long terme, c’est celle qui reconnait ce problème, et qui se propose de gérer cette réalité plutôt que la nier (c’est pour ça que je penche plutôt pour le social‑libéralisme). Et même là, ça ne résoudrait encore pas toutes les causes de tensions.
alors en gros si on t'ecoute le peuple n'est qu'un tissu de divergence et il n'y a a jamais un de consensualité au sein des peuples
c'est un miracle qu'on ait pu edifier des nations sans ce concept de consensus populaire ou national
ta vision est trop radicale : il y a UN peuple certes aprcouru de divergence mais aussi parcouru par des interets communs
et la democratie n'est pas l'accomodement avec des minorités
ca peut paraitre fasciste mais c'est comme ca : on fait aps d'omelette sans casser des oeufs