Une « Promenade Ben Gourion » à Paris : Une initiative inacceptable
Une « promenade Ben Gourion » sur les Quais de Seine devrait être inaugurée le 13 avril prochain par le Maire de Paris en présence du Président israélien Shimon Pérès.
Le Parti communiste français exprime sa consternation devant une telle initiative. Alors que lAssemblée générale de lONU a récemment adopté le rapport Goldstone qui accuse explicitement Israël de crimes de guerre, voire de crimes contre l Humanité, il est inacceptable que la Ville de Paris puisse ainsi apporter un soutien explicite et une légitimation à la politique dIsraël qui continue de bafouer le droit international, qui multiplie les provocations et poursuit sans relâche la colonisation des terres palestiniennes, et dont lagression contre les Palestiniens de Gaza fit 1400 morts dont une majorité de civils.
Une telle initiative est dautant plus condamnable que la Ville de Paris na jamais accepté dattribuer le nom de Yasser Arafat à un lieu public, comme lont proposé plusieurs fois les élus communistes, préférant valoriser un lien unilatéral à Israël.
Le PCF affirme son opposition à une inauguration qui constitue un acte contre la paix et contre la justice. Il prendra les initiatives qui simposent. Dans le contexte actuel, cest lesprit de responsabilité qui devrait lemporter de la part de toutes celles et ceux qui veulent sincèrement contribuer à une solution politique juste et durable au conflit du Proche-Orient. (Le Parti communiste français - Mercredi, 10 mars 2010)
Ben Gourion : fut un homme politique, un militant sioniste et le premier Premier ministre d'Israël entre 1948 et 1953 puis entre 1955 et 1963.
À partir de 1945, Ben Gourion réoriente la politique de l'Agence juive et de la Haganah dans un sens plus anti-Britannique. Si les actions sanglantes de l'Irgoun (et de sa dissidence, le Lehi) continuent à être condamnées, la Haganah participe maintenant à des sabotages (normalement sans morts) contre les Britanniques. Ben Gourion organise grèves et sabotages, tout en renforçant la Haganah par une politique d'achats d'armes en Europe.
Parallèlement, Ben Gourion et la Haganah développent massivement l'immigration clandestine (Aliyah Beth). Des dizaines de milliers de réfugiés parviennent à pénétrer dans le pays, mais des dizaines de milliers d'autres sont arrêtés par les Britanniques et enfermés dans des camps à Chypre ou en Allemagne, provoquant une forte sympathie internationale. Le sommet de cette crise des réfugiés sera atteint avec le cargo Exodus.
Une « promenade Ben Gourion » sur les Quais de Seine devrait être inaugurée le 13 avril prochain par le Maire de Paris en présence du Président israélien Shimon Pérès.
Le Parti communiste français exprime sa consternation devant une telle initiative. Alors que lAssemblée générale de lONU a récemment adopté le rapport Goldstone qui accuse explicitement Israël de crimes de guerre, voire de crimes contre l Humanité, il est inacceptable que la Ville de Paris puisse ainsi apporter un soutien explicite et une légitimation à la politique dIsraël qui continue de bafouer le droit international, qui multiplie les provocations et poursuit sans relâche la colonisation des terres palestiniennes, et dont lagression contre les Palestiniens de Gaza fit 1400 morts dont une majorité de civils.
Une telle initiative est dautant plus condamnable que la Ville de Paris na jamais accepté dattribuer le nom de Yasser Arafat à un lieu public, comme lont proposé plusieurs fois les élus communistes, préférant valoriser un lien unilatéral à Israël.
Le PCF affirme son opposition à une inauguration qui constitue un acte contre la paix et contre la justice. Il prendra les initiatives qui simposent. Dans le contexte actuel, cest lesprit de responsabilité qui devrait lemporter de la part de toutes celles et ceux qui veulent sincèrement contribuer à une solution politique juste et durable au conflit du Proche-Orient. (Le Parti communiste français - Mercredi, 10 mars 2010)
Ben Gourion : fut un homme politique, un militant sioniste et le premier Premier ministre d'Israël entre 1948 et 1953 puis entre 1955 et 1963.
À partir de 1945, Ben Gourion réoriente la politique de l'Agence juive et de la Haganah dans un sens plus anti-Britannique. Si les actions sanglantes de l'Irgoun (et de sa dissidence, le Lehi) continuent à être condamnées, la Haganah participe maintenant à des sabotages (normalement sans morts) contre les Britanniques. Ben Gourion organise grèves et sabotages, tout en renforçant la Haganah par une politique d'achats d'armes en Europe.
Parallèlement, Ben Gourion et la Haganah développent massivement l'immigration clandestine (Aliyah Beth). Des dizaines de milliers de réfugiés parviennent à pénétrer dans le pays, mais des dizaines de milliers d'autres sont arrêtés par les Britanniques et enfermés dans des camps à Chypre ou en Allemagne, provoquant une forte sympathie internationale. Le sommet de cette crise des réfugiés sera atteint avec le cargo Exodus.