Inezgane : deux jeunes filles devant la justice pour..... leur tenue vestimentaire !

S

Soomy

Non connecté
elles portaient quoi au fait les filles d'inezgane...(inezgane ça sonne "Cainri" je trouve


:prudent:

:desole:

)
 
Mouais... elles sont coiffeuse mais c'est pas pour autant qu'ils faut s'habiller comme des Nabilla.. surtout durant le ramadan.

J'approuve pas que l'affaire soit porté en justice, mais bon quand tu sais comment sont les marocains durant le ramadan, vaut mieux pas chercher la petite bête.
 
Une première dans les annales du parquet d'Inzegane : deux jeunes filles sont poursuivies par la justice pour "atteinte aux bonnes mœurs".
Mais il ne s'agit pas de prostitution ...mais plutôt de leurs tenues vestimentaires !
Elles ont en effet été arrêtées pour .......avoir porté des habits "attentatoires à la pudeur".

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Détails

Le journal Assabah rapporte l'information en Une, dans sa livraison de ce jeudi 18 juin, sous le titre :

"Scandale: Les talibans font leur apparition à Inzegane".

Selon la publication, la police judiciaire de la ville a en effet interpellé, dimanche dernier, près du souk hebdomadaire, deux jeunes filles dont les tenues vestimentaires ont été jugées "contraires aux bonnes mœurs".

Elles ont comparu devant le tribunal qui a décidé de les poursuivre en état de liberté et en fixant au 6 juillet prochain la première audience du procès.

Des acteurs des droits et l'Homme ont estimé que cet incident constitue "un recul des droits individuels garantis par la constitution", rapporte le journal.

Cité par Assabah, le président de la section de l'AMDH à Agadir, Abdelaziz Sellami, a en effet considéré l'arrestation des deux jeunes filles comme "une transgression flagrante des libertés individuelles".


Et d'ajouter que le droit marocain n'a pas défini de "critères relatifs à l’aspect vestimentaire attentant et faisant outrage aux bonnes mœurs".

A en croire le quotidien, l'arrestation des deux filles, qui exercent dans un salon de coiffure à Agadir, est intervenue alors qu’elles étaient traquées par une foule en colère.

Craignant pour leur vie, les jeunes filles ont pris la poudre d'escampette et se sont réfugiées dans l’une des boutiques du souk hebdomadaire en attendant l'arrivée de de la police.


Samir Chennaoui
www.le360.ma/fr/societe/inezgane

faut dire a ces ****** : le maroc tu l'aimes ou tu le quittes
 
Moi ça me rend dingue ce genre de mentalité!!
Ils forniquent comme des porcs mais attention ilq ont de belles apparences pieuses !!

Pour avoir grandi à la campagne, je peux dire que les porcs ne forniquent qu'en période chaleurs des truies.
Sinon, ils se tiennent bien tranquilles. Et sont bien moins excités que les lapins.
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
MAROC – "Nous avons cru à une blague avant de dépêcher notre réseau à Inezgane et découvrir que ces deux filles ont été bel et bien arrêtées à cause de leur tenue", confie Fouzia Assouli, présidente de la Ligue démocratique des droits des femmes (LDDF). Le 18 juin, le quotidien Assabah révélait l'affaire de deux jeunes femmes encerclées par une foule au souk d'Inezgane (près d'Agadir, dans le sud-ouest du Maroc) qui ont manifesté contre leur tenue jugée "contraire aux bonnes mœurs" et ont appelé la police judiciaire qui n'a pas tardé à les arrêter.

Les deux jeunes filles ont comparu devant le tribunal, qui a décidé de les poursuivre en état de liberté et a fixé la première audience de leur procès au 6 juillet. Leur "faute"? Avoir simplement fait leurs courses en robe. Pourtant, le procureur a décidé de les poursuivre pour "outrage public à la pudeur", une infraction punie "de l'emprisonnement d'un mois à deux ans et d'une amende de 120 à 500 dirhams" selon l'article 483 du Code pénal.

Des victimes devenues coupables


"C'est scandaleux de les arrêter à la place des malfaiteurs qui les ont encerclées et agressées. Il s'agit ici de harcèlement sexuel et d'une violence à l'encontre des femmes", s'indigne Fouzia Assouli qui note qu'avec cette affaire, "la violence dans l'espace public est institutionnalisée et approuvée par la justice". Pour la militante féministe, ce débordement "grave" de la justice s'explique par le fait que "l'Etat caresse dans le sens du poil le machisme primitif". "Ce n'est pas parce que nous avons un ministre du PJD (Parti de la justice et du développement, nldr) que tous les conservateurs devraient surfer sur ça !", s'insurge la président de la LDDF.

Son organisation a d'ailleurs dénoncé cet agissement de la justice marocaine à travers un communiqué et a confié la défense des deux femmes à un avocat de l'association afin de les soutenir lors de leurs procès. "Nous ferons tout pour aider ces femmes, nous veillerons aussi à organiser des sit-in en solidarité avec ces victimes."

Les associations se mobilisent

Même son de cloche chez l'ensemble des organisations de défense des droits de l'Homme qui ont dénoncé vivement la poursuite de ces deux femmes en justice. Bouthaina ElMakoudi, militante pour les droits de l'Homme a même posté une vidéo où elle déplore "cet esprit daéchiste qui rampe vers le Maroc et qui pourrait prendre une grande ampleur qui limiterait la liberté des citoyens". "Ce n'est pas juste l'histoire de ces deux filles, c'est une menace générale pour les libertés individuelles", avertit la jeune militante dont la vidéo a été visionnée près de 10.000 fois sur Facebook. Mais pour Bouthaina, le pire dans l'affaire, "c'est que la justice puisse se solidariser avec cette pensée extrémiste".

Pour exprimer sa solidarité, la jeune militante annonce "deux sit-in dans les jours qui viennent en solidarité avec les deux femmes". "Le premier sit-in sera organisé samedi 27 juin à 14h devant la wilaya d'Agadir afin de jauger l'opinion publique. Nous souhaitons qu'il y ait plusieurs manifestations en même temps dans toutes les régions du Maroc", nous affirme-t-elle. D'ailleurs, un sit-in a été confirmé à Sefrou à la même heure en solidarité avec la cause.

Une poussée d'extrémisme dans la région ?

Le procès des deux filles n'est pas un cas isolé dans la région d'Agadir. Quelques jours après leur arrestation, une pancarte "Respect Ramadan No Bikinis", blanc sur noir, a été érigée sur la place d'Anza, interdisant aux Marocaines et aux étrangères de bronzer en maillot de bain par respect au mois saint. Ajoutons à cela le cas "de deux hommes soupçonnés d'homosexualité qui ont été tabassés et arrêtés par la police au même souk à Inzegane le 22 juin", selon Aziz Sellami, le président de la section d'Agadir de l'AMDH.

http://www.huffingtonpost.fr/2015/0...s-robes-prison-sexisme-justice_n_7655230.html
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
Liberté pour les deux jeunes filles incarcérées à Inzeggane à cause des jupes qu'elles portaient.
Le combat continue, votre pensée rétrograde n'a pas de place chez nous.

#mettre_une_robe_nest_pas_un_crime
#halte_au_salafowahabisme
 

Pièces jointes

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kiiwii

100% second degré
inzgane = mentalité grbouz typique très très très à l'ancienne

avant le protectorat c'était à coup de menjel et pelles :D
 
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