Intempéries du Nord

Est ce que casablanca est touchée fortement par les intemperies ? Mon frère est parti en vacances, j'essaye de la joindre sur son portable (carte de Belgique)depuis hier mais rien. Y a un pbm avec les telecommunications ?
 
Des inondations font treize morts au Maroc


INONDATIONS MEURTRIÈRES DANS LE NORD DU MAROC
Imprimez Réagissez Classez De brusques inondations provoquées par des pluies intenses ont fait treize morts dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord du Maroc, rapportent le ministère de l'Intérieur et les services de secours.

Dans le village de Driouch, onze personnes ont péri lorsque leurs maisons se sont écroulées. Deux autres sont mortes à Tanger, où une rivière est sortie de son lit, inondant 170 usines.

Selon des entrepreneurs marocains cités par l'agence officielle Map, les flots ont endommagé des machines et détruit des stocks, pour l'essentiel des produits textiles destinés à être exportés en Europe.

"Toutes les usines du secteur industriel, qui emploie 30.000 personnes, ont été fermées et il faudra entre quatre semaines et trois mois pour reprendre le travail", a déclaré Adil Raïs, industriel à Tanger cité par Map.

Ces deux dernières semaines, au moins 25 personnes ont péri au Maroc du fait des inondations, selon les médias locaux.

Les services météorologiques marocains ont indiqué que le pays avait reçu des précipitations sans précédent depuis 35 ans entre le 17 septembre et le 23 octobre.

Lamine Ghanmi, version française Gregory Schwartz
 
Je suis tout a fait d'accord avec toi.

Je rajoute que ces innondations dans des villes comme tanger est une bonne choses dans le sens ou cela va creer une vraie conscience par rapport aux innondations des petites villes. Car quand ces innondations coupent les routes des petites villes d'errachidia tout le monde s'en fout royalement mais maintenant que ca touchent les petits esprits des villes ca rale....j'espere qu'on aura des grosses innondations a rabat là ou les ministres habitent....

Je crois que c'est toi qui n'est pas informée ma chère.
La MAroc c'est plus de 40% de personnes qui vivent grâce à l'agriculture,la majorité sans irrigation. Alors, les suicides, les faillites, l'exode rural, les prix de denrées qui explose suite aux années de sécheresse sont effectivement bien plus dévastatrice que des inondations.
Je ne dis que c'est bien, que ce n'est pas triste, bien sur la mort d'une personne est un drame mais bon, c'est bien moins dramatique que la sécheresse.
 
:( ........................... :(

Les intempéries font quatre morts dans la région d'Oujda


Oujda, 25/10/08- Quatre personnes, dont une femme et un enfant, ont trouvé la mort suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues vendredi sur la ville d'Oujda et sa région, indique une source responsable à la wilaya de la région de l'Oriental.


Il s'agit de trois personnes âgées entre 60 et 80 ans et d'un écolier de 8 ans, retrouvé mort près de la localité de Béni Oukil (16 km à l'ouest d'Oujda), précise-t-on de même source.

Ces précipitations, qui ont atteint une pluviométrie de 70 mm en moins d'une heure, ont provoqué le déraillement léger d'un train desservant Casablanca-Oujda, près de la gare de Béni Oukil.

Aussitôt alertées, les autorités locales se sont rendues sur les lieux pour évacuer les passagers du train et les transporter vers Oujda à bord d'autocars.

Les fortes pluies qu'a connues la région ont inondé plusieurs habitations, paralysé le mouvement de la circulation à l'intérieur de la ville et provoqué la coupure momentanée des routes nationales Oujda-Jerada et Oujda-Taourirt.

source: map
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Quelques 41 morts sont recensés depuis le début des intempéries, la région de Nador est la plus touchée.
Au moins 41 morts serait le bilan des personnes qui ont perdu la vie suite aux intempéries qui frappent toute les régions du Royaume depuis quelques semaines, selon un décompte de aufait basé sur des annonces officielles et des rapports de la presse nationale.


Le bilan s’est brutalement alourdi en fin de semaine. La région de Nador est la plus touchée, où 11 personnes ont été tuées dans des inondations dans cette régions durant la nuit de jeudi à vendredi, et qui ont provoqué l'effondrement d'une vingtaine de maisons, a annoncé le Ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Depuis plus de 20 ans cette région de l'oriental n’avait pas connu de telles inondations. Déjà la ville de Nador avait a été totalement isolée du monde extérieur le jeudi 9 octobre dernier. La presse avait évoqué le décès de cinq personnes, dont trois enfants.

La ville de Tanger s’ajoute à la liste des zones sinistrées à la suite des pluies diluviennes qui s'y sont abattues dans la nuit de jeudi à vendredi, surtout sur le plan infrastructure. Côté pertes humaines, quatre personnes ont trouvé la mort et une troisième est portée disparue selon un bilan provisoire de la protection civile.

Ces pluies torrentielles atteignaient 150 mm, et avaient submergé toute la zone industrielle de M'Ghougha provoquant l'arrêt total de la circulation à l'intérieur de la ville et au niveau de ses entrées à partir de Rabat, Tétouan et Ksar Sghir.

4 morts

La région d’Oujda a également été très atteinte pendant ces intempéries qualifiées d’exceptionnelles.
4 personnes, dont une femme et un enfant y ont trouvé la mort vendredi, indique une source responsable à la wilaya de la région de l'Oriental.

Si les pertes humaines sont établies, pour le moment aucun bilan officiel des pertes en termes économiques et d’infrastructures n’a été dressé.

AuFait
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
La clôture entourant le préside de mellilia détruite sur 30 mètres à cause des pluies

Les pluies diluviennes qui se sont abattues dimanche sur la région de Nador ont provoqué la destruction de la clôture entourant le préside occupé de Mellilia sur 30 mètres et isolé complètement l'enclave, ont indiqué les services de secours.
Les précipitations, qui ont atteint 100 litres par mètre carré, ont provoqué aussi la suspension de tous les vols et liaisons maritimes entre l'Espagne et Mellilia et la fermeture du poste frontière de Beni Ansar.
En plus de l'inondation de plusieurs demeures, garages et parkings souterrains, des incendies ont été déclarés dans différents points, suite à des courts-circuits, ce qui a nécessité l'intervention des sapeurs pompiers.
L'effondrement de la clôture entourant l'enclave sur 30 mètres entre l'aéroport et le quartier chinois a poussé la Garde Civile à mobiliser des patrouilles supplémentaires pour éviter l'infiltration de migrants clandestins subsahariens.


MAP : 27.10.2008 - 09:46:00
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Pluies torrentielles à Nador: plusieurs quartiers et artères inondés

Les pluies torrentielles, qui se sont abattues dimanche matin sur Nador, ont provoqué l'inondation de plusieurs quartiers de la ville, causant l'arrêt de la circulation dans plusieurs grands artères totalement submergées par les eaux, a-t-on constaté sur place.
Les principales artères de la ville et plusieurs quartiers ont été englouties par de fortes crues que les habitants qualifient d'exceptionnelles.
Les eaux ont également envahis les immeubles via les toits et les habitants tentent d'empêcher l'eau de pénétrer dans leurs appartements et commerces.
De longues queues de véhicules, bloqués, ont été formées dans plusieurs artères inondées occasionnant des embouteillages au niveau de certains carrefours de la ville.
Les éléments de la protection civile de Nador s'emploient au niveau de l'oued Tirqaa (près de Béni Nsar) à secourir plusieurs personnes bloquées à l'intérieur de leurs véhicules, isolés par les flots, indique-t-on de source responsable.
Pour le moment, l'on ne déplore aucune victime.
Contacté par téléphone, le délégué de l'équipement à Nador a fait état d'éboulements au niveau de plusieurs routes notamment les routes N16 et N2 reliant Nador et Al Houceima, précisant que ces routes sont ouvertes mais la circulation demeure difficile.

MAP : 26.10.2008 - 17:21:00
 

chayboub

es geht mir gut
Attention! dans une semaine (Vendredi 31 Oct), ça risque de se répéter a Tanger et dans tout le RiF !!!

voir les images attachées

Attention, ca se confirme pour Vendredi prochain!

Pluies TRÈS importantes attendues sur Tanger, Chefchaoun, Larache, Kenitra ....et meme Rabat et Casa!!!

encore des inondations en vue pour la fin de cette semaine
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
INONDATIONS A TANGER Du jamais vu !
Une pluviosité de 176 mm et 10 millions de m3 d’eau en 5 heures, soit 40% de la pluviométrie moyenne annuelle à Tanger. Deux morts ; une pluviosité de 176 mm ; des infrastructures submergées; les installations d’une zone industrielle englouties; des routes défoncées; des chaussées dégradées; des tonnes de coulées de boue; des habitations, des commerces et des véhicules endommagés; des biens perdus; une circulation paralysée; des quartiers plongés dans l’obscurité; des milliers de personnes bloquées ; des écoles fermées…






http://www.lejournaldetanger.com/article.php?a=2462
 
Ia latif ia latif... que les pauvres victimes qui sont parties reposent en Paix et que celles qui ont souffert de la situation trouvent aide et reconfort de la part des gouvernements, municipalités et que cela serve aussi a mettre en conformité les égouts et autres infrastructures que l'on laisse a l'abandon pensant qu'une telle pluie n'arrivera jamais....
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
La clôture entourant le préside de mellilia détruite sur 30 mètres à cause des pluies

Les pluies diluviennes qui se sont abattues dimanche sur la région de Nador ont provoqué la destruction de la clôture entourant le préside occupé de Mellilia sur 30 mètres et isolé complètement l'enclave, ont indiqué les services de secours.
Les précipitations, qui ont atteint 100 litres par mètre carré, ont provoqué aussi la suspension de tous les vols et liaisons maritimes entre l'Espagne et Mellilia et la fermeture du poste frontière de Beni Ansar.
En plus de l'inondation de plusieurs demeures, garages et parkings souterrains, des incendies ont été déclarés dans différents points, suite à des courts-circuits, ce qui a nécessité l'intervention des sapeurs pompiers.
L'effondrement de la clôture entourant l'enclave sur 30 mètres entre l'aéroport et le quartier chinois a poussé la Garde Civile à mobiliser des patrouilles supplémentaires pour éviter l'infiltration de migrants clandestins subsahariens.


MAP : 27.10.2008 - 09:46:00
Espagne: des immigrants africains franchissent la frontière à Melilla
Un nombre indéterminé d'immigrants africains ont franchi lundi matin la frontière séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, dont le grillage et certains postes ont été endommagés dimanche par de fortes intempéries, a annoncé la préfecture de Melilla.

Ces immigrants d'origine sub-saharienne, qui ont traversé la frontière à proximité du poste de Beni-Enzar, étaient recherchés lundi matin par la police, selon un communiqué de la préfecture.

Au total, une trentaine d'immigrants avaient tenté de passer la frontière à cet endroit, en passant par le lit d'un ruisseau, dont le passage vers Melilla est habituellement bloqué par des vannes, mais qui ont été endommagées par les intempéries, a précisé la préfecture.

Melilla a renforcé la présence d'agents de la garde civile à la frontière depuis les intempéries de dimanche, où sont tombés plus de 108 litres d'eau au mètre carré, dont 40 à 50 en à peine une heure, provoquant d'importantes inondations.

Les fortes pluies ont aussi fait tomber quelque 30 mètres du triple grillage-frontière qui sépare l'enclave espagnole du territoire marocain.

L'aéroport de Melilla a été fermé pendant plusieurs heures dimanche et les communications maritimes ont été interrompues. Tout revenait progressivement à la normale lundi matin.

Les grillages et postes de frontières séparant Melilla et le Maroc ont régulièrement été pris d'assaut pas le passé, mais ces tentatives ont diminué ces derniers temps.

En 2005, quatorze immigrants étaient morts en tentant de passer la frontière, dont certains tués par balles par les forces de sécurité marocaines ou espagnoles, lors d'assauts sur les grillages-frontières de Melilla et de Ceuta, la seconde enclave espagnole au Maroc.



Auteur : MADRID, 27 oct 2008 (AFP)
 

chayboub

es geht mir gut
des inondations aussi dévastatrices sinon pire, sont a attendre Vendredi prochain

si vous avez de la famille ou des amis établis dans le Nord Ouest du Maroc, alertez les pour faire très attention ce jour la et protéger leurs biens!!!
 
Tanger/intempéries

200 entreprises à l’arrêt, 50.000 ouvriers au chômage

· 176 millimètres en quelques heures

· Un bilan provisoire fait état de cinq morts


Jeudi noir, la journée la plus arrosée de l’histoire de Tanger restera dans les annales de la ville. Plus de 176 millimètres de pluie sont tombés sur la ville en l’espace de quelques heures provoquant un chaos jamais vécu auparavant.
Une très forte averse s’était déclarée au-dessus du périmètre urbain de Tanger dès midi. Mais c’est vers 14h que la grosse pluie a commencé à se déverser sur les rues et les environs de Tanger.

La circulation dans la ville était complètement bloquée dès 16h. Les principaux accès étaient submergés par les flots. Pannes et embourbements ont immobilisé les véhicules. Une fois les eaux évacuées, la circulation continuait d’être bloquée par quelques véhicules à l’arrêt, abandonnés dans la hâte par leurs conducteurs.

Le rond-point Souani, celui de Castilla, Place Mozart, étaient impraticables pendant une bonne partie de l’après-midi.

La situation était encore plus grave à la place de la Ligue arabe, Riad Tétouan comme l’appellent les Tangérois. Cette place dessert la route de Tétouan, qui mène à la zone industrielle de la ville. Elle a été transformée en un véritable lac d’environ un mètre de profondeur par endroits.

La place qui sert de passage obligé, non seulement pour les véhicules mais aussi pour les piétons des quartiers avoisinants, tel celui de Haoumat Chouk, ressemblait à une grande mare. Des véhicules des forces de l’ordre essayaient de retenir les conducteurs imprudents en leur barrant la route et en empêchant les trop hardis d’être emportés par les flots.

A noter que les bons samaritains ne manquaient pas. Des volontaires aidaient les passants voulant traverser les chaussées inondées en leur indiquant les pièges à éviter, d’autres s’occupaient des enfants et des vieux en les faisant traverser les flots d’eau et même en les portant sur leur dos.

La zone de Moghogha, de par sa position géographique (en dessous du niveau de la mer) a été au centre de la tragédie cette nuit. Le bilan provisoire fait état de l’arrêt de la totalité de la ZI ainsi que des unités de la zone d’ Al Majd, soit 200 entreprises et 50.000 ouvriers au chômage.

Les pertes matérielles se chiffrent en centaines de millions de dirhams, d’après Adil Rais, président de l’Association de la zone industrielle de Tanger (AZIT).

Selon des témoignages récoltés sur place, de nombreux ouvriers qui y travaillaient ont été bloqués. Certains parlent de plusieurs milliers de travailleurs qui auraient été obligés de se réfugier dans les étages supérieurs de leurs usines, craignant la montée des eaux. En certains points, la hauteur des eaux a atteint près de 2 mètres transformant Moghogha en un archipel de bâtisses.

Plusieurs employés, les plus hardis, ont essayé de traverser à pied. Des témoignages parlent de noyades, alors que d’autres racontent comment des voitures et même des fourgons entiers ont été emportés par les flots. «J’ai vu comment un pick-up transportant quatre personnes dérivait traîné par les flots avant de plonger. Deux personnes sont sorties indemnes, quant aux autres elles ont été emportées par le courant», raconte un employé d’une usine de textile.

Selon les derniers chiffres officiels, le nombre de morts serait de cinq, même si certains pensent qu’il devra être rapidement revu à la hausse. «La plupart des employés travaillant dans la zone sont, en effet, des personnes issues d’autres villes et vivant seules à Tanger. Ce n’est que plus tard qu’elles seront portées disparues par leurs voisins ou leurs familles», souligne le responsable d’une usine de textile.

A la zone, mines crispées, les responsables ne cachent pas leur indignation. La zone qui présente un grand risque d’inondation du fait de sa position par rapport au niveau de la mer se trouve menacée par la proximité de oued Mghogha qui connaît d’importantes crues en cas de fortes précipitations. «A maintes fois, nous avons attiré l’attention des autorités et des responsables sur les risques d’inondation, mais rien n’y est fait», explique Rais.

Ali ABJIOU
(leconomiste.com)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Tanger/intempéries

200 entreprises à l’arrêt, 50.000 ouvriers au chômage

· 176 millimètres en quelques heures

· Un bilan provisoire fait état de cinq morts


Jeudi noir, la journée la plus arrosée de l’histoire de Tanger restera dans les annales de la ville. Plus de 176 millimètres de pluie sont tombés sur la ville en l’espace de quelques heures provoquant un chaos jamais vécu auparavant.
Une très forte averse s’était déclarée au-dessus du périmètre urbain de Tanger dès midi. Mais c’est vers 14h que la grosse pluie a commencé à se déverser sur les rues et les environs de Tanger.

La circulation dans la ville était complètement bloquée dès 16h. Les principaux accès étaient submergés par les flots. Pannes et embourbements ont immobilisé les véhicules. Une fois les eaux évacuées, la circulation continuait d’être bloquée par quelques véhicules à l’arrêt, abandonnés dans la hâte par leurs conducteurs.

Le rond-point Souani, celui de Castilla, Place Mozart, étaient impraticables pendant une bonne partie de l’après-midi.

La situation était encore plus grave à la place de la Ligue arabe, Riad Tétouan comme l’appellent les Tangérois. Cette place dessert la route de Tétouan, qui mène à la zone industrielle de la ville. Elle a été transformée en un véritable lac d’environ un mètre de profondeur par endroits.

La place qui sert de passage obligé, non seulement pour les véhicules mais aussi pour les piétons des quartiers avoisinants, tel celui de Haoumat Chouk, ressemblait à une grande mare. Des véhicules des forces de l’ordre essayaient de retenir les conducteurs imprudents en leur barrant la route et en empêchant les trop hardis d’être emportés par les flots.

A noter que les bons samaritains ne manquaient pas. Des volontaires aidaient les passants voulant traverser les chaussées inondées en leur indiquant les pièges à éviter, d’autres s’occupaient des enfants et des vieux en les faisant traverser les flots d’eau et même en les portant sur leur dos.

La zone de Moghogha, de par sa position géographique (en dessous du niveau de la mer) a été au centre de la tragédie cette nuit. Le bilan provisoire fait état de l’arrêt de la totalité de la ZI ainsi que des unités de la zone d’ Al Majd, soit 200 entreprises et 50.000 ouvriers au chômage.

Les pertes matérielles se chiffrent en centaines de millions de dirhams, d’après Adil Rais, président de l’Association de la zone industrielle de Tanger (AZIT).

Selon des témoignages récoltés sur place, de nombreux ouvriers qui y travaillaient ont été bloqués. Certains parlent de plusieurs milliers de travailleurs qui auraient été obligés de se réfugier dans les étages supérieurs de leurs usines, craignant la montée des eaux. En certains points, la hauteur des eaux a atteint près de 2 mètres transformant Moghogha en un archipel de bâtisses.

Plusieurs employés, les plus hardis, ont essayé de traverser à pied. Des témoignages parlent de noyades, alors que d’autres racontent comment des voitures et même des fourgons entiers ont été emportés par les flots. «J’ai vu comment un pick-up transportant quatre personnes dérivait traîné par les flots avant de plonger. Deux personnes sont sorties indemnes, quant aux autres elles ont été emportées par le courant», raconte un employé d’une usine de textile.

Selon les derniers chiffres officiels, le nombre de morts serait de cinq, même si certains pensent qu’il devra être rapidement revu à la hausse. «La plupart des employés travaillant dans la zone sont, en effet, des personnes issues d’autres villes et vivant seules à Tanger. Ce n’est que plus tard qu’elles seront portées disparues par leurs voisins ou leurs familles», souligne le responsable d’une usine de textile.

A la zone, mines crispées, les responsables ne cachent pas leur indignation. La zone qui présente un grand risque d’inondation du fait de sa position par rapport au niveau de la mer se trouve menacée par la proximité de oued Mghogha qui connaît d’importantes crues en cas de fortes précipitations. «A maintes fois, nous avons attiré l’attention des autorités et des responsables sur les risques d’inondation, mais rien n’y est fait», explique Rais.

Ali ABJIOU
(leconomiste.com)
et g bien peur que ce ne soit que le début
 
Il y a un truc que je ne comprends pas. Le déluge qui a lourdement frappé Tanger n'a pas été prévu à l'avance mais en revanche, on annonce un déluge de même intensité le vendredi 31 octobre, soit une bonne semaine à l'avance.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Il y a un truc que je ne comprends pas. Le déluge qui a lourdement frappé Tanger n'a pas été prévu à l'avance mais en revanche, on annonce un déluge de même intensité le vendredi 31 octobre, soit une bonne semaine à l'avance.
ils ont annoncé les intempéries mais pas à ce point là ça était di le lundi dernier dans une page spéciale météo sur la RTM après le JT

mère nature est capricieuse et imprévisible même les plus gdes puissances restent sans réagir face à elle et les plus gds dégats qu'elle a pu causer à leur pays et peuple ;)
 
Les médias ont ils prévu pour vendredi prochain un autre gros déluge ou un gros orage ? Parce que si c'est le 1er cas, cela ne répond pas à ma question.

- je prévois un gros orage et finalement, il y a un gros déluge. Mère Nature est imprévisible
- je prévois pour la semaine prochaine un autre gros déluge. Pourquoi pour vendredi prochain (une bonne semaine d'avance), j'annonce un gros déluge alors que pour le 1er, je n'avais rien vu, sauf un gros orage.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Les médias ont ils prévu pour vendredi prochain un autre gros déluge ou un gros orage ? Parce que si c'est le 1er cas, cela ne répond pas à ma question.

- je prévois un gros orage et finalement, il y a un gros déluge. Mère Nature est imprévisible
- je prévois pour la semaine prochaine un autre gros déluge. Pourquoi pour vendredi prochain (une bonne semaine d'avance), j'annonce un gros déluge alors que pour le 1er, je n'avais rien vu, sauf un gros orage.
une alerte a été annoncée je me trompe :rolleyes:
 
- alors que pour le 1er, je n'avais rien vu, sauf un gros orage.

C'est tt simplement que Mr Lamda au lieu de ramasser ses ordures par exemple il les jettes dans la voirie,

Mr l'élu au lieu de gérer sa commune il se rammasse plein les poches de l'argent du contribuable etc....

La météo quant à elle, elle fait si bioen son boulot, faut juste demander à Milady :langue:
 
Et la ZI qui est fortement touchée avec des milliers d'ouvriers sur le carreau. Je ne comprends pas pourquoi avec un oued à côté, ils n'aient pas pris les dispositions pour protéger la zone. Maintenant, certaines sociétés vont devoir être à l'arrêt pendant une longue période.
 
Et la ZI qui est fortement touchée avec des milliers d'ouvriers sur le carreau. Je ne comprends pas pourquoi avec un oued à côté, ils n'aient pas pris les dispositions pour protéger la zone. Maintenant, certaines sociétés vont devoir être à l'arrêt pendant une longue période.

Ils avaient déjà eu des problèmes... donc c'était prévisible :

L’aménagement de l’oued Moghogha, coûtera, quant à lui, près de 40 millions de DH. L’objectif est de protéger la zone industrielle qui porte le même nom des risques de crues. Curage du chenal, surélévation et renforcement des murs de l’oued qui traverse cette zone industrielle sont au programme. Il s’agit d’augmenter le débit de ce canal jugé trop faible par rapport aux crues prévisibles. Le débit maximum que le canal de Oued Moghogha peut actuellement supporter ne dépasse pas les 170 m3.

En 2001, les flots d’eau ont dépassé les 190 m3.

Et même plus pendant les inondations qu’a connues la région en 1969, le débit ayant frôlé les 400 m3.

Les risques d’une crue ne sont toujours pas à écarter. Déjà en 2001 les inondations avaient causé des pertes de près de 50 millions de DH aux industriels de la zone.

Ce chiffre inclut les pertes enregistrées par les entreprises, évalué à 30 millions de DH ainsi que les dégradations des infrastructures de la zone, estimées à 20 millions de DH.

De notre correspondant, Ali ABJIOU


© 2001 L'économiste - Réalisation : Lnet Multimedia​

Et cet article se réfère a des évènements de........ 2001 !!!!!!!!!

http://www.leconomiste.com/article.html?a=88882
 
Je voudrais savoir si il ya eu des innondations a Oujda et dans la regions berkane,saidia,nador .... si vous avez des informations sur des innondations donner les moi svp c urgent merci !!!
 
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