A
AncienMembre
Non connecté
Que la paix vous enveloppe de sa douce étreinte les Bladinautes !
Comment on va aujourd'hui ? Moi, ça ne va pas trop. J’ai mal à mon amour propre. Il va me falloir du temps pour oublier. Car je suis si fier ! En effet, je me suis mangé un de ses vents récemment ! Mais un de ses vents ! Oh mes aïeux qui êtes aux cieux, si vous me voyiez ! Je me suis que pour exorciser mon mal être, j'allais vous raconter cette petite anecdote quelque peu douloureuse.
Jeudi, en fin de matinée, je suis passé à la boutique OPTIC 2000 pour essayer leurs modèles de lunettes percées. En particulier le modèle Picadilly de chez Cartier et sa monture dorée. Mais, en l'essayant, j'ai très vite senti les larmes me monter aux yeux. Elles ne m'allaient pas du tout. Mon nez paraissant davantage épaté.
Du coup, pour noyer ma tristesse je me suis offert un sandwich au surimi. Au passage, vous ai-je déjà parlé de ce sandwich ? Que dis-je, de cette oeuvre culinaire ? Non ? Si ? Enfin, bref, en réalité ce n’est pas le sujet.
Donc, après avoir dévoré mon sandwich – une tuerie, je vous le rappelle – j'ai arpenté les rues commerçantes du centre-ville en attendant la prière du dûhûr. Je marchais posey, tranquille, swag et smoothie quand soudain devant moi j’aperçois une voilée scotchée à son téléphone. Elle se tenait debout à un arrêt de tramway.
Plus je m'approchais d’elle et plus je réalisais que son visage ne m'était pas inconnu. Soudain le flash ! Mais oui ! Je venais de la reconnaître. Il s’agissait d’une demoiselle que je croisais de temps à autre. Ici dans le tram, là au Auchan, là bas au centre ville etc. C'est une jeune trentenaire, très belle, quoiqu’un peu ronde.
Et ce jour-là, attendant le tram, elle portait un voile blanc à paillette et un manteau sombre par-dessus une longue jupe noire.
J'ai avancé jusqu'à une vitrine derrière elle pour observer son reflet discrètement. Je l'admirais parler au téléphone. Elle avait de beaux yeux en amande et un petit nez droit et lisse. J’aime tellement les petits nez bien fait. C’est rare chez les arbouchattes, faut l’avouer *wink*. Mais elle, son nez était parfait ! C'était sûr, je devais l’aborder.
J’ai regardé mon reflet et je me suis dit « pu*ain, j'ai une de ses tronches quand même ! ». J’étais mal rasé, mal coiffé. Mes habits étaient mal assortis. Un pan de ma chemise sortait de mon pantalon et le col levé de ma veste en simili s’affaissait d’un côté. Mais mon regard de louz, lui, était toujours là ! Opérationnel derrière mes lunettes. J'ai fait un clin d’œil à mon reflet quand soudain mon portable vibra dans ma poche.
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Comment on va aujourd'hui ? Moi, ça ne va pas trop. J’ai mal à mon amour propre. Il va me falloir du temps pour oublier. Car je suis si fier ! En effet, je me suis mangé un de ses vents récemment ! Mais un de ses vents ! Oh mes aïeux qui êtes aux cieux, si vous me voyiez ! Je me suis que pour exorciser mon mal être, j'allais vous raconter cette petite anecdote quelque peu douloureuse.
Jeudi, en fin de matinée, je suis passé à la boutique OPTIC 2000 pour essayer leurs modèles de lunettes percées. En particulier le modèle Picadilly de chez Cartier et sa monture dorée. Mais, en l'essayant, j'ai très vite senti les larmes me monter aux yeux. Elles ne m'allaient pas du tout. Mon nez paraissant davantage épaté.
Du coup, pour noyer ma tristesse je me suis offert un sandwich au surimi. Au passage, vous ai-je déjà parlé de ce sandwich ? Que dis-je, de cette oeuvre culinaire ? Non ? Si ? Enfin, bref, en réalité ce n’est pas le sujet.
Donc, après avoir dévoré mon sandwich – une tuerie, je vous le rappelle – j'ai arpenté les rues commerçantes du centre-ville en attendant la prière du dûhûr. Je marchais posey, tranquille, swag et smoothie quand soudain devant moi j’aperçois une voilée scotchée à son téléphone. Elle se tenait debout à un arrêt de tramway.
Plus je m'approchais d’elle et plus je réalisais que son visage ne m'était pas inconnu. Soudain le flash ! Mais oui ! Je venais de la reconnaître. Il s’agissait d’une demoiselle que je croisais de temps à autre. Ici dans le tram, là au Auchan, là bas au centre ville etc. C'est une jeune trentenaire, très belle, quoiqu’un peu ronde.
Et ce jour-là, attendant le tram, elle portait un voile blanc à paillette et un manteau sombre par-dessus une longue jupe noire.
J'ai avancé jusqu'à une vitrine derrière elle pour observer son reflet discrètement. Je l'admirais parler au téléphone. Elle avait de beaux yeux en amande et un petit nez droit et lisse. J’aime tellement les petits nez bien fait. C’est rare chez les arbouchattes, faut l’avouer *wink*. Mais elle, son nez était parfait ! C'était sûr, je devais l’aborder.
J’ai regardé mon reflet et je me suis dit « pu*ain, j'ai une de ses tronches quand même ! ». J’étais mal rasé, mal coiffé. Mes habits étaient mal assortis. Un pan de ma chemise sortait de mon pantalon et le col levé de ma veste en simili s’affaissait d’un côté. Mais mon regard de louz, lui, était toujours là ! Opérationnel derrière mes lunettes. J'ai fait un clin d’œil à mon reflet quand soudain mon portable vibra dans ma poche.
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