Je ne vais pas bien. En fait, je ne vais pas bien depuis le jour où elle a quitté mes côtés. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue : Elle s’est épousée ? Peut-être. Elle s’est mariée ? C’est fort probable aussi. Ce que je sais c’est qu’elle me manque fort, assez fort que je me réveille à 2h du matin et me retrouve sur la porte de ma chambre, tenant mon téléphone à la main. Qu’est-ce que j’essaie de faire ? L’appeler ? A cette heure du matin ? C’est à cet instant là que je regagne mon lit en parlant seul comme un junkie qui a fait tomber ses quelques grammes de Kokaina et qui commence à se blâmer son addiction : « Tu dois sans faute t’arrêter cette *****, je regrette le jour où je t’ai toléré cette drogue qui n’a pas hésité de prendre place dans mon sang, dans ma vie ! Mais tu sais quoi, je te fais confiance d’arrêter et de renoncer à chercher davantage grammes ».
Au milieu de mes nuits je regrette le jour où je l’ai connue, du moins l’instant où je me suis pris pour Roméo qui demandait la main de Juliette. Mais comme chaque junkie, une fois il reprenne conscience, dit qu’il peut sans doute arrêter de prendre de drogue facilement sauf qu’il ne veut pas. C’est ça, c’est une question de vouloir et non pas du pouvoir. Mais à vrai dire, c’est loin d’être cela mais c’est plutôt vouloir et pouvoir. Il est pris entre deux feux. Non, plutôt entre feu et glace ! C’est pareil pour un amoureux, pour moi sans doute. Une fois réveillé, je ne veux pas l’oublier cette tarée qui m’a rendu taré. Je ne peux pas. Penser à elle après qu’elle a pris le premier train arrivé sur le quai sans retourner me donne l’état d’un junkie. Je suis maso qui cherche à souffrir ? Non, je suis optimiste qu’elle me recontacte un jour.
Jusqu’à écrire ces lignes, je suis toujours optimiste. Mais j’ai une voix interne qui m’oblige d’être réaliste. Depuis des années, la seule chose qu’elle a pu m’offrir c’est le manque. On doit être absolument formidable pour offrir du manque à quelqu’un. Elle était formidable. Je la trouve belle, intelligente et a tout pour plaire. Le drôle côté des choses c’est que je n’ai aucune idée de ce qu’elle me plait chez elle. Peut-être ce sont ses yeux, sa bouche, son nez. Probablement c’est là façon avec laquelle elle rangeait ses cheveux, ou bien c’est le grain de beauté qu’elle avait au-dessus de son sourcil gauche ou c’est peut être beau le sourire plein de bague qu’elle avait en école primaire.
Elle a toujours le beau sourire qui met la vie en pause autour de moi. D’habitude quand je fixais quelqu’un, c’est rarement que j’écoutais : ma tête était toujours ailleurs, mes yeux analysaient le visage de la personne qui est en face de moi, remarquant le bout de pain qui est toujours collé aux dents, la petite cicatrice qu’a laissée un bouton… Mais quand c’est elle, ce sont mes oreilles qui sont ailleurs à cause des sifflements que j’ai parce que la tension commence à descendre. Tout ce qu’elle disait était lu par mes yeux et sur ses lèvres. J’étais muet. Quand à mon cœur, le petit ***, il la regardait ! Et Oui, c’est la seule personne que je n’ai vue qu’avec mon cœur. Elle est belle, mais mon cerveau était convaincu qu’elle était si parfaite que le mot belle ne signifie rien pour la décrire, sa beauté n’est rien devant sa gentillesse, sa serviabilité ou sa modestie.
Au milieu de mes nuits je regrette le jour où je l’ai connue, du moins l’instant où je me suis pris pour Roméo qui demandait la main de Juliette. Mais comme chaque junkie, une fois il reprenne conscience, dit qu’il peut sans doute arrêter de prendre de drogue facilement sauf qu’il ne veut pas. C’est ça, c’est une question de vouloir et non pas du pouvoir. Mais à vrai dire, c’est loin d’être cela mais c’est plutôt vouloir et pouvoir. Il est pris entre deux feux. Non, plutôt entre feu et glace ! C’est pareil pour un amoureux, pour moi sans doute. Une fois réveillé, je ne veux pas l’oublier cette tarée qui m’a rendu taré. Je ne peux pas. Penser à elle après qu’elle a pris le premier train arrivé sur le quai sans retourner me donne l’état d’un junkie. Je suis maso qui cherche à souffrir ? Non, je suis optimiste qu’elle me recontacte un jour.
Jusqu’à écrire ces lignes, je suis toujours optimiste. Mais j’ai une voix interne qui m’oblige d’être réaliste. Depuis des années, la seule chose qu’elle a pu m’offrir c’est le manque. On doit être absolument formidable pour offrir du manque à quelqu’un. Elle était formidable. Je la trouve belle, intelligente et a tout pour plaire. Le drôle côté des choses c’est que je n’ai aucune idée de ce qu’elle me plait chez elle. Peut-être ce sont ses yeux, sa bouche, son nez. Probablement c’est là façon avec laquelle elle rangeait ses cheveux, ou bien c’est le grain de beauté qu’elle avait au-dessus de son sourcil gauche ou c’est peut être beau le sourire plein de bague qu’elle avait en école primaire.
Elle a toujours le beau sourire qui met la vie en pause autour de moi. D’habitude quand je fixais quelqu’un, c’est rarement que j’écoutais : ma tête était toujours ailleurs, mes yeux analysaient le visage de la personne qui est en face de moi, remarquant le bout de pain qui est toujours collé aux dents, la petite cicatrice qu’a laissée un bouton… Mais quand c’est elle, ce sont mes oreilles qui sont ailleurs à cause des sifflements que j’ai parce que la tension commence à descendre. Tout ce qu’elle disait était lu par mes yeux et sur ses lèvres. J’étais muet. Quand à mon cœur, le petit ***, il la regardait ! Et Oui, c’est la seule personne que je n’ai vue qu’avec mon cœur. Elle est belle, mais mon cerveau était convaincu qu’elle était si parfaite que le mot belle ne signifie rien pour la décrire, sa beauté n’est rien devant sa gentillesse, sa serviabilité ou sa modestie.