Recherche. La pilule contre la peur
Les scientifiques ont mis au point un moyen radical de neutraliser nos souvenirs les plus traumatisants.
Contre le traumatisme des attentatsDeux patients souffrant de stress post-traumatique ont été reçus en mai à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Ce sont les premiers des 400 qui seront pris en charge dans le cadre du projet Paris MEM, dont l’un des objectifs est de proposer un traitement innovant à ceux dont la vie a été affectée par les attentats du 13 novembre.
Développé au cours des douze dernières années au centre de recherche de l’hôpital Douglas de l’université McGill, à Montréal, ce traitement combine une psychothérapie brève et un bêtabloquant, le propranolol, dans le but de bloquer la dimension émotionnelle d’un souvenir traumatique.
A la différence de ce que propose Merel Kindt, de l’université d’Amsterdam, le médicament doit être pris une heure avant le rendez-vous médical au cours duquel le souvenir de l’événement traumatisant est ravivé. En outre, le traitement nécessite six séances au bout desquelles le souvenir traumatique s’est mué en un mauvais souvenir ordinaire.
Validé à de nombreuses reprises, “c’est la première fois qu’on a l’occasion d’utiliser [ce traitement] à grande échelle, a souligné Alain Brunet, psychologue à l’université McGill lors d’une conférence à l’occasion des journées portes ouvertes de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) le 27 mai, et en ce sens ce projet est absolument fabuleux et pourrait servir d’exemple pour le reste du monde pour intervenir à la suite d’une catastrophe de masse comme celle-là”.
http://www.courrierinternational.co...cial&utm_source=Facebook#link_time=1467203732
Les scientifiques ont mis au point un moyen radical de neutraliser nos souvenirs les plus traumatisants.
Contre le traumatisme des attentatsDeux patients souffrant de stress post-traumatique ont été reçus en mai à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Ce sont les premiers des 400 qui seront pris en charge dans le cadre du projet Paris MEM, dont l’un des objectifs est de proposer un traitement innovant à ceux dont la vie a été affectée par les attentats du 13 novembre.
Développé au cours des douze dernières années au centre de recherche de l’hôpital Douglas de l’université McGill, à Montréal, ce traitement combine une psychothérapie brève et un bêtabloquant, le propranolol, dans le but de bloquer la dimension émotionnelle d’un souvenir traumatique.
A la différence de ce que propose Merel Kindt, de l’université d’Amsterdam, le médicament doit être pris une heure avant le rendez-vous médical au cours duquel le souvenir de l’événement traumatisant est ravivé. En outre, le traitement nécessite six séances au bout desquelles le souvenir traumatique s’est mué en un mauvais souvenir ordinaire.
Validé à de nombreuses reprises, “c’est la première fois qu’on a l’occasion d’utiliser [ce traitement] à grande échelle, a souligné Alain Brunet, psychologue à l’université McGill lors d’une conférence à l’occasion des journées portes ouvertes de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) le 27 mai, et en ce sens ce projet est absolument fabuleux et pourrait servir d’exemple pour le reste du monde pour intervenir à la suite d’une catastrophe de masse comme celle-là”.
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