Selon toi il n y a rien à réformer au niveau du pouvoir?
Salut,
Je n'ai pas utilisé par hasard les termes : certains administrateurs ou encore dans certains cas ...
Il y a des citoyens honnêtes, d'autres minoritaires des tordus âpres au gain facile, comme dans toute société, il ne faut pas généraliser.
Ce n'est pas une question de pouvoir, ni de structures, mais bien une question d'individus, d'organisation des procédures de gestion et de contrôle.
Toujours sans généraliser et sous toutes les réserves :
De l'occupation du domaine public, à la création de bidonvilles sur des terrains appartenant à des tiers, aux locataires qui ne paient pas le loyer et se revendent entre eux, sans contrat, des pas de porte, à une justice débordée, aux quelques fonctionnaires qui abusent de leur pouvoir, à la délinquance, le problème qui se pose est celui de l'instauration de l'état de droit au quotidien.
Les textes juridiques, les lois sont là, mais le problème est celui du facteur humain et c'est un problème planétaire. Les voleurs existent partout, même si on leur coupe la main, ou encore on les lynche en public ... Les scandales et suicides ont secoué la France et d'autres pays avancés, de culture citoyenne, à diverses occasions.
Le problème est celui de l'éducation, mais aussi celui de la séparation des actes : la prise de décision ou commande (en fonction de besoins réels), l'établissement de l'appel d'offre, la vérification des prix, factures pro-format, devis, la sélection du fournisseur ou prestataire, le suivi de la commande, le contrôle en cours, la réception de la commande, le paiement proprement dit, ne doivent pas être regroupés entre les mêmes mains d'un seul décideur afin que la responsabilité soit diffuse et même dans ce cas le risque d'entente n'est pas nul.
Rien n'interdit de commander et de payer 1000 unités, d'en réceptionner effectivement 500, de signer un bon de livraison/réception de 1000, au niveau paperasse tout semble concorder, mais pas au niveau des stocks et inventaires. Une ristourne sur les 500 unités hors TVA et impôts, non livrés, passant à la trappe. Pire il y a ceux qui vendent à la consommation finale, au noir, sans factures, et peuvent vendre ou monnayer des factures vierges signées.
Il faut à coté du contrôle des éléments scripturaux (devis, factures, états quantitatifs) un contrôle des éléments matériels, physique (quantitatif et qualitatif).
Bref, il faut "normaliser" les actes, les procédures, faire des audits "surprises" et inopinés, et surtout veiller à la diffusion de nos valeurs authentiques citoyennes, proverbiales "flouss lahram ...", et sanctionner lourdement les dérives ...
Tu vas me sortir 3afa Allah 3en ma Salaf, il fallait éviter la fuite des capitaux, cela a au contraire, contribué au retour des capitaux, au titre de la contribution libératoire sur les avoirs à l'étranger, car cette même phrase annonçait un durcissement futur et des sanctions lourdes à l'égard de toutes les dérives.
Un ministre qui répond de lui-même, au terme d'une enquête, d'une responsabilité qui n'était sienne que sur le plan de la décision politique de tenir un match sur un terrain non réceptionné en présentant sa démission, c'est inédit et marque un tournant, et le fait que Sa Majesté a accepté cette démission, après enquête, souligne non seulement le principe de la corrélation constitutionnelle entre responsabilité et reddition des comptes mais aussi la grande prévenance et magnanimité de notre Roi.
Ne9ta bi ne9ta ti hmel al oued et l'état finira par imposer les valeurs citoyennes ...