Marabouts, voyantes, astrologues …Le business du paranormal
Une activité qui profite de la crise
Des tarifs pour toutes les bourses
Des mausolées transformés en temples de sorcellerie
«Mon cœur, ma pensée, ma destinée» (Kalbi, Tekhmami, bach yatini Allah). Toute voyante qui se respecte fait répéter cette expression consacrée à son client avant d’étaler ses cartes. En ces temps de crise et d’incertitudes, les gens sont plus enclins à s’adonner à des pratiques occultes. La preuve : aujourd’hui le commerce des marabouts, sorciers, fquihs, voyantes … est plus que florissant que jamais. Il n’y a qu’à voir l’affluence des clientes (et des clients plus discrets) chez les nombreux marabouts de Casablanca.
Le mausolée de Sidi Abderrahmane, véritable repère de sorcellerie, est certainement le plus réputé et le plus fréquenté. Ce petit îlot qui se dresse près des côtes casablancaises accueille chaque jour des dizaines de visiteurs, préoccupés par leur avenir personnel ou professionnel et qui espèrent un «miracle» et des «solutions particulières» qui relèvent du surnaturel.
Jeunes filles en quête d’un mari, épouses trompées, hommes souffrant d’impuissance (tqaf) ou à la recherche d’un emploi convergent quotidiennement vers ce site, situé à quelques mètres du Morocco Mall. D’ailleurs des rumeurs avaient circulé à l’ouverture du centre commercial ultra-moderne affirmant qu’il était hanté par les esprits parce qu’il empiétait sur le territoire d’un Saint patron de la ville de Casablanca.
Pour profiter de la baraka du «wali», il faut y aller à des heures fixes, car le passage n’est possible qu’à marée basse. Aux alentours, des femmes nagent toutes vêtues. Pour elles, se baigner dans 7 vagues de l’océan permet d’éloigner le mauvais sort (laâkess). Elles y abandonnent leurs sous-vêtements en même temps que la «guigne» qui les poursuit.
Non loin d’elles, une fameuse «chouafa» fait baigner hommes et femmes dans une mare moyennant 400 DH. Des offrandes (poulets, moutons, veaux … sont sacrifiées tous les jours sur l’autel du marabout, histoires de s’attirer les bonnes grâces des esprits. On a le sentiment de voyager au cœur du temps, les rituels sont les mêmes depuis des siècles et les croyances jamais émoussées.
Une activité qui profite de la crise
Des tarifs pour toutes les bourses
Des mausolées transformés en temples de sorcellerie
«Mon cœur, ma pensée, ma destinée» (Kalbi, Tekhmami, bach yatini Allah). Toute voyante qui se respecte fait répéter cette expression consacrée à son client avant d’étaler ses cartes. En ces temps de crise et d’incertitudes, les gens sont plus enclins à s’adonner à des pratiques occultes. La preuve : aujourd’hui le commerce des marabouts, sorciers, fquihs, voyantes … est plus que florissant que jamais. Il n’y a qu’à voir l’affluence des clientes (et des clients plus discrets) chez les nombreux marabouts de Casablanca.
Le mausolée de Sidi Abderrahmane, véritable repère de sorcellerie, est certainement le plus réputé et le plus fréquenté. Ce petit îlot qui se dresse près des côtes casablancaises accueille chaque jour des dizaines de visiteurs, préoccupés par leur avenir personnel ou professionnel et qui espèrent un «miracle» et des «solutions particulières» qui relèvent du surnaturel.
Jeunes filles en quête d’un mari, épouses trompées, hommes souffrant d’impuissance (tqaf) ou à la recherche d’un emploi convergent quotidiennement vers ce site, situé à quelques mètres du Morocco Mall. D’ailleurs des rumeurs avaient circulé à l’ouverture du centre commercial ultra-moderne affirmant qu’il était hanté par les esprits parce qu’il empiétait sur le territoire d’un Saint patron de la ville de Casablanca.
Pour profiter de la baraka du «wali», il faut y aller à des heures fixes, car le passage n’est possible qu’à marée basse. Aux alentours, des femmes nagent toutes vêtues. Pour elles, se baigner dans 7 vagues de l’océan permet d’éloigner le mauvais sort (laâkess). Elles y abandonnent leurs sous-vêtements en même temps que la «guigne» qui les poursuit.
Non loin d’elles, une fameuse «chouafa» fait baigner hommes et femmes dans une mare moyennant 400 DH. Des offrandes (poulets, moutons, veaux … sont sacrifiées tous les jours sur l’autel du marabout, histoires de s’attirer les bonnes grâces des esprits. On a le sentiment de voyager au cœur du temps, les rituels sont les mêmes depuis des siècles et les croyances jamais émoussées.