RIYADH — The Ministry of Interior has added 51 names to its list of banned names for babies born in the Kingdom. In its statement, the Civil Status Department said some names are not in line with social traditions while others are not appropriate in terms of religion or have a Western origin. Parents cannot give their newly-born babies the following names:
Malak, Abdul Ati, Abdul Nasser, Abdul Mosleh, Nabi, Nabiya, Emir, Somu, Al-Mamlaka, Malika, Mamlaka, Tabaraka, Nardeen, Maya, Linda, Randa, Basmalah, Tuleen, Arm, Nareej, Rital, Als, Sandi, Rama, Maleen, Eleen, Alas, Ainar, Loran, Malkiteena, Lareen, Kibriyal, Laureen, Binyameen, Narees, Yara, Sitaf, Aileen, Loland, Tilaj, Barah, Abdul Nabi, Abdul Rasool, Jibreel, Abdul Mo’een, Abrar, Milak, Aiman, Bayan, Baseel and Rilam.
Nombre de ces prénoms sont d'origine occidentale, d'où leur rejet par les autorités. D'autres prénoms sont arabes mais refusés pour des raisons religieuses. Les autorités les considèrent comme hérétiques, comme les prénoms "Abdennabi" ou "Abdel Rassoul", qui signifient littéralement "serviteur du prophète" ou "du messager". Or, dans l'islam, la servitude ne peut être que pour Dieu. Mais l'interdiction qui frappent certains autres prénoms serait due, selon notre Observateur Mohamed Al Saeedi, à une lecture trop rigoriste de la religion voire à des questions politiques :
Les prénoms qui font référence aux noms des anges comme "Malak" (Ange) ou "Jibril" (Gabriel) sont probablement interdits car les autorités y voient une manière de se comparer à ces créatures célestes, de même que le prénom "Naby" qui veut dire "Prophète". Et leur frilosité les pousse à interdire certains prénoms pour leur simple consonance religieuse, alors qu'ils sont très répandus dans le reste du monde arabe, comme "Abdel Nasser" (Serviteur du Victorieux, en référence à Dieu) ou "Imane" (Foi). Enfin, les prénoms tels que "Amir" (prince), "Soumouw" (Excellence), "Malika" (Reine) ou "Mamlaka" (Royaume) sont bannis pour des raisons politiques, car les sujets du royaume ne doivent pas avoir la prétention de rivaliser avec les titres de la famille royale.
Malak, Abdul Ati, Abdul Nasser, Abdul Mosleh, Nabi, Nabiya, Emir, Somu, Al-Mamlaka, Malika, Mamlaka, Tabaraka, Nardeen, Maya, Linda, Randa, Basmalah, Tuleen, Arm, Nareej, Rital, Als, Sandi, Rama, Maleen, Eleen, Alas, Ainar, Loran, Malkiteena, Lareen, Kibriyal, Laureen, Binyameen, Narees, Yara, Sitaf, Aileen, Loland, Tilaj, Barah, Abdul Nabi, Abdul Rasool, Jibreel, Abdul Mo’een, Abrar, Milak, Aiman, Bayan, Baseel and Rilam.
Nombre de ces prénoms sont d'origine occidentale, d'où leur rejet par les autorités. D'autres prénoms sont arabes mais refusés pour des raisons religieuses. Les autorités les considèrent comme hérétiques, comme les prénoms "Abdennabi" ou "Abdel Rassoul", qui signifient littéralement "serviteur du prophète" ou "du messager". Or, dans l'islam, la servitude ne peut être que pour Dieu. Mais l'interdiction qui frappent certains autres prénoms serait due, selon notre Observateur Mohamed Al Saeedi, à une lecture trop rigoriste de la religion voire à des questions politiques :
Les prénoms qui font référence aux noms des anges comme "Malak" (Ange) ou "Jibril" (Gabriel) sont probablement interdits car les autorités y voient une manière de se comparer à ces créatures célestes, de même que le prénom "Naby" qui veut dire "Prophète". Et leur frilosité les pousse à interdire certains prénoms pour leur simple consonance religieuse, alors qu'ils sont très répandus dans le reste du monde arabe, comme "Abdel Nasser" (Serviteur du Victorieux, en référence à Dieu) ou "Imane" (Foi). Enfin, les prénoms tels que "Amir" (prince), "Soumouw" (Excellence), "Malika" (Reine) ou "Mamlaka" (Royaume) sont bannis pour des raisons politiques, car les sujets du royaume ne doivent pas avoir la prétention de rivaliser avec les titres de la famille royale.