http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/50/Lion.zoo.jpg
Le dernier lion de l'Atlas a été abattu en 1922, près de Taddert (versant nord de Tizi n'Tichka), en 1942 selon J. Minet. Il était un trophée fort recherché et a été victime d'un braconnage intensif, alors qu'il s'était déjà éteint en Tunisie et en Algérie quelques années auparavant. Comme la panthère, éradiquée au fil des siècles par les Romains (pour leurs gladiateurs), les sultans marocains qui entretenaient des relations diplomatiques remontant au viiie siècle avec les rois de France afin d’enrichir leurs zoos d'animaux exotiques, les derniers lions de l'Atlas furent exterminés par les colons français, il reste seulement quelques spécimens qui vivent au zoo de Témara, et en France (Montpellier).
Certaines espèces animales sont déjà absentes du paysage forestier marocain depuis fort longtemps, notamment les grands mammifères ou les animaux de grande taille (lion, bubale, addax, le lynx caracal disparu il y a 100 ans, oryx, guépard, panthère (Panthera pardus), gazelle dama, autruche, pintade sauvage, l'Ibis chauve, l'hyène tacheté, etc.).
[...]
Le Lion de l'Atlas ou Lion de barbarie (anciennement Panthera leo leo) est une sous-espèce désormais invalide de lion1. Il régnait autrefois sur toute l'Afrique du Nord. Le dernier spécimen sauvage fut vraisemblablement abattu au Maroc en 1943 à Tizi n'Tichka. Néanmoins des villageois et bergers affirment avoir vu des lions de l'Atlas dans la région de Khénifra jusqu'au milieu des années 1950. Il est caractérisé par une crinière beaucoup plus volumineuse que celle de ses cousins africains, très sombre voire noire et allant jusqu'au milieu du ventre.
Contrairement aux autres sous-espèces de lions, le lion de l'Atlas ne vit pas en groupe de plus de deux ou trois membres adultes. Le mâle participait donc également à la chasse. Vivant principalement dans les montagnes du massif de l'Atlas, ces lions sont plus robustes et beaucoup plus massifs que les autres sous-espèces de lions, atteignant facilement les 200 à 280 kg.
Bien que l'espèce soit considérée comme éteinte à l'état sauvage, quelques spécimens (principalement descendants des lions de la ménagerie royale de Rabat au Maroc) sont encore conservés dans certains parcs zoologiques, comme ceux de la Tête d'Or à Lyon ou des Sables d'Olonne. De nombreux autres parcs zoologiques possèdent des lions « hybrides » comptant des lions de l'Atlas parmi leurs ascendants.
Tout à fait récemment, des analyses d'ADN ont été effectuées sur la plupart des lions de l'Atlas présents en captivité. Ces analyses ont donné les résultats suivants: les lions de l'Atlas actuellement en captivité sont à 100% purs, en tout cas pour ceux qui viennent directement de la Ménagerie royale de Rabat.
Le gouvernement marocain avait pour projet de réintroduire les derniers spécimens en captivité dans la nature mais ce projet trop difficilement réalisable fut abandonné2.
Le nom scientifique 'Panthera leo leo désigne à présent le Lion d'Afrique.
Le dernier lion de l'Atlas a été abattu en 1922, près de Taddert (versant nord de Tizi n'Tichka), en 1942 selon J. Minet. Il était un trophée fort recherché et a été victime d'un braconnage intensif, alors qu'il s'était déjà éteint en Tunisie et en Algérie quelques années auparavant. Comme la panthère, éradiquée au fil des siècles par les Romains (pour leurs gladiateurs), les sultans marocains qui entretenaient des relations diplomatiques remontant au viiie siècle avec les rois de France afin d’enrichir leurs zoos d'animaux exotiques, les derniers lions de l'Atlas furent exterminés par les colons français, il reste seulement quelques spécimens qui vivent au zoo de Témara, et en France (Montpellier).
Certaines espèces animales sont déjà absentes du paysage forestier marocain depuis fort longtemps, notamment les grands mammifères ou les animaux de grande taille (lion, bubale, addax, le lynx caracal disparu il y a 100 ans, oryx, guépard, panthère (Panthera pardus), gazelle dama, autruche, pintade sauvage, l'Ibis chauve, l'hyène tacheté, etc.).
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Le Lion de l'Atlas ou Lion de barbarie (anciennement Panthera leo leo) est une sous-espèce désormais invalide de lion1. Il régnait autrefois sur toute l'Afrique du Nord. Le dernier spécimen sauvage fut vraisemblablement abattu au Maroc en 1943 à Tizi n'Tichka. Néanmoins des villageois et bergers affirment avoir vu des lions de l'Atlas dans la région de Khénifra jusqu'au milieu des années 1950. Il est caractérisé par une crinière beaucoup plus volumineuse que celle de ses cousins africains, très sombre voire noire et allant jusqu'au milieu du ventre.
Contrairement aux autres sous-espèces de lions, le lion de l'Atlas ne vit pas en groupe de plus de deux ou trois membres adultes. Le mâle participait donc également à la chasse. Vivant principalement dans les montagnes du massif de l'Atlas, ces lions sont plus robustes et beaucoup plus massifs que les autres sous-espèces de lions, atteignant facilement les 200 à 280 kg.
Bien que l'espèce soit considérée comme éteinte à l'état sauvage, quelques spécimens (principalement descendants des lions de la ménagerie royale de Rabat au Maroc) sont encore conservés dans certains parcs zoologiques, comme ceux de la Tête d'Or à Lyon ou des Sables d'Olonne. De nombreux autres parcs zoologiques possèdent des lions « hybrides » comptant des lions de l'Atlas parmi leurs ascendants.
Tout à fait récemment, des analyses d'ADN ont été effectuées sur la plupart des lions de l'Atlas présents en captivité. Ces analyses ont donné les résultats suivants: les lions de l'Atlas actuellement en captivité sont à 100% purs, en tout cas pour ceux qui viennent directement de la Ménagerie royale de Rabat.
Le gouvernement marocain avait pour projet de réintroduire les derniers spécimens en captivité dans la nature mais ce projet trop difficilement réalisable fut abandonné2.
Le nom scientifique 'Panthera leo leo désigne à présent le Lion d'Afrique.