Le maire de Sevran, Stéphane Gatignon, demande "d'envisager une présence de l'armée 24 heures sur 24" dans certains quartiers où les échanges de tirs se multiplient.
Des rires d'enfants et des coups de feu. Au lendemain d'une fusillade ayant blessé un homme à quelques dizaines de mètres d'une école primaire, la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis) panse toujours ses plaies. Au point que son maire (EELV) Stéphane Gatignon opte désormais pour une solution des plus radicales, envisageant ce vendredi "une présence de l'armée 24 heures sur 24" pour mettre fin à ce qu'il nomme une "guerre des gangs"...
"Depuis un mois et demi les règlements de compte se multiplient dans le quartier, les habitants, les enseignants des écoles, les employés municipaux qui y vivent et y travaillent se sentent inquiets et tendus, si ce n'est terrorisés, ça ne peut plus durer", s'est il ainsi justifié. La course poursuite en scooter émaillée d'échanges de tirs ayant une nouvelle fois privé les enfants de l'école primaire Michel Montaigne de récréation fait donc figure de goutte d'eau dans un vase déjà bien rempli.
"Je demande au ministre de l'Intérieur d'envisager une présence de l'armée 24 heures sur 24 avec une fonction de force d'interposition afin de faire cesser les règlements de compte et d'éviter les risques de balles perdues et de tragédies. Malgré son implication et son professionnalisme la police ne semble plus à même d'assurer cette présence, je demande donc à ce que l'armée puisse prendre le relais", a enfin préconisé M. Gatignon. Qui sait que les enseignants de cette école se voient contraints de recommander aux enfants de "vite rentrer chez eux" quand sonne la fin de la journée.
Metro
Des rires d'enfants et des coups de feu. Au lendemain d'une fusillade ayant blessé un homme à quelques dizaines de mètres d'une école primaire, la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis) panse toujours ses plaies. Au point que son maire (EELV) Stéphane Gatignon opte désormais pour une solution des plus radicales, envisageant ce vendredi "une présence de l'armée 24 heures sur 24" pour mettre fin à ce qu'il nomme une "guerre des gangs"...
"Depuis un mois et demi les règlements de compte se multiplient dans le quartier, les habitants, les enseignants des écoles, les employés municipaux qui y vivent et y travaillent se sentent inquiets et tendus, si ce n'est terrorisés, ça ne peut plus durer", s'est il ainsi justifié. La course poursuite en scooter émaillée d'échanges de tirs ayant une nouvelle fois privé les enfants de l'école primaire Michel Montaigne de récréation fait donc figure de goutte d'eau dans un vase déjà bien rempli.
"Je demande au ministre de l'Intérieur d'envisager une présence de l'armée 24 heures sur 24 avec une fonction de force d'interposition afin de faire cesser les règlements de compte et d'éviter les risques de balles perdues et de tragédies. Malgré son implication et son professionnalisme la police ne semble plus à même d'assurer cette présence, je demande donc à ce que l'armée puisse prendre le relais", a enfin préconisé M. Gatignon. Qui sait que les enseignants de cette école se voient contraints de recommander aux enfants de "vite rentrer chez eux" quand sonne la fin de la journée.
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