Pour le précédent monarque ce fut une autre période très difficile dans l'histoire du Maroc et je trouve que l'on c'est plutôt bien sorti avec tout les charognes de tout horizons qui on voulu l'anéantissement du Maroc. On a des ennemies il faut un minimum d'un point de vue sécuritaire. Nos ennemis sont du style "je ne sais pas se qui me retien de vous cassez la gueul!" Et bien c'est que l'on est assez dissuasive pour empêcher toute attaque. Alors moi tous se qui va dans le sens de la sécurité j'approuve.
à ce props :
Le Maroc et Hassan II : un témoignagepar Abdallah Laroui ( Livre )
Un essai très indulgent à l'égard de la gestion du Maroc par Hassan II, le regard d'un courtisant faciné par le monarque« L’auteur, à force de diluer les responsabilités, finit par rendre tout le monde responsable : l’histoire, le Protectorat, les partis, le makhzen, les traditions, les éléments (la sécheresse), les Marocains (les morts et les vivants et les survivants), leur culture et leurs langues…
Quand à la monarchie, elle a essayé de naviguer dans ce bazar, en commettant, certes, des erreurs, mais comme tout le monde.
Finalement, pour Laroui, le Hassan II de 1996, celui de la réconciliation, celui qui n’a plus que "l’ambition d’être un grand roi", n’a plus rien à voir avec le prince impétueux des années 50 ou le zaïm des années de plomb. On mesure toute la distance qui sépare le conseiller du roi qui, plein d’émotion, a rédigé et publié l’oraison funèbre de Hassan II de l’intellectuel d’il y a quelques décennies, dont on admirait la rigueur et la perspicacité, même quand on n’appartenait pas à la même famille de pensée. » (extrait d'un article de Hicham Raji, <BabelMed)« Quand j'ai franchi pour la première fois le seuil du palais royal, j'ai immédiatement compris ce qui me séparait de ceux de mes compatriotes qui ont la fibre légitimiste. Chateaubriand a pu affirmer que, né à Saint-Malo, il ne s'est jamais habitué à la vie de cour. Ayant, moi aussi, vu le jour dans une petite ville au bord de l'Atlantique, j'ai souvent l'impression de souffrir des mêmes inhibitions. N'appartenant pas à une quelconque minorité, je n'ai pas tendance à me chercher un protecteur. Je ne suis pas populiste, mais je n'ai pas pour autant peur de la fureur des foules. Rien ne me contraint donc à m'attacher à la personne du Souverain.
Si je tiens tant à comprendre sa démarche, c'est avant tout par souci nationaliste. Durant la seconde moitié de son règne, après s'être réconcilié avec les chefs de l'opposition, à la suite de la crise qui opposa le Maroc à l'Algérie au sujet de la décolonisation du Sahara-Occidental, Hassan II n'eut plus qu'une seule ambition : être un grand roi. Je pense qu'il a sa place dans la galerie des grands Souverains du Maroc. En écrivant ce livre, je ne veux ni le louer ni le dénigrer mais le comprendre, tout simplement. » (L'auteur)
http://www.bibliomonde.com/livre/maroc-hassan-un-temoignage-4597.html