Personnellement je maîtrise quatre langues arabe, français, anglais et espagnol à l'oral comme à l'écrit, à la rédaction texte, poésie et prose. Je ne les ai pas apprises à l'école. Depuis l'âge de cinq ans je dévore les livres et je n'ai jamais attendu de quel côté qu'il soit qu'il m'apprenne une langue. Je traduis, je convertis et je comprends. A l'âge de 45 ans, je m'inscris toujours à des cours où je prends des résumés et je termine l'apprentissage moi-même ou encore j'opte pour l'e-learning. J'ai une curiosité d'apprendre le chinois et le japonais pour mieux comprendre leur cultures parce que j'adore les versions originales. Je n'attends pas du ministère de l'enseignement qu'il vienne me donner une solution magique pour faire de moi un employé modèle. J'ai vingt cinq ans d'expériences dans les plus grands sociétés du Maroc avec un baccalauréat marocain et un diplôme maigrichon d'assistante de direction qui m'a permis de travailler, de gagner ma vie et de me dédier à mon art, la poésie, le roman, le théâtre et la peinture abstraite. Je suis l'expérience vivante que pour apprendre il faut vouloir apprendre c'est tout. Ce n'est ni question de système, ni question de parti politique, ni question de genre, ni question de religion. Dans le coaching il y a une règle numéro un : on coach les gens qui souhaitent être coaché. Il en est de même pour l'enseignement, on enseigne celui qui souhaite recevoir l'enseignement. Cela dit, il faut d'abords travailler la croyance : je veux étudier, après l'outil, le moyen et la langue deviennent secondaires. Les marocains ont la capacité de parler jusqu'à sept langues en parallèle, regardez les guides touristiques combien de langues ils parlent. Après l'effort de traduire devient automatique. On apprend une langue, après on met en facteur les autres langues. Avec de la bonne volonté, on peut apprendre tout ce qu'on veut. C'est cette bonne volonté qui nous manque.