De jeunes Algériennes déterminées à remplacer le hijab et le niqab ont organisé un rassemblement à Alger.
"Nous voulons balayer ces vêtements qui nous viennent d'Arabie saoudite, noirs, tristes et étouffants au soleil, pour revenir à notre traditionnel haïk qui fait la fierté de la femme algérienne", a déclaré l'une des participantes à l'AFP lors de cette manifestation du 21 mars.
"Le hijab et le niqab ne font pas partie de nos traditions", a expliqué une autre femme à l'AFP, ajoutant que le haïk pourrait "mettre en valeur la femme d'aujourd'hui, toute en légèreté et élégance".
Cette marche a bénéficié du soutien de personnalités très connues, parmi lesquelles l'artiste Karim Sergoua, l'acteur Saïd Hilmi et l'auteur Kaddour M'hamsadji.
"Ce cortège de femmes de tous âges en haïk blanc sest déroulé avec élégance, dignité et joie, comme une fête familiale, grandiose et éducative", a déclaré M'hamsadji dans un article publié par LExpression.
Ce traditionnel voile blanc est un "symbole de pudeur et de noblesse, de féminité, de nostalgie légitime et d'authenticité", a-t-il ajouté.
D'autres initiatives ont été récemment organisées pour rendre hommage à cet atour vestimentaire.
L'étudiante Hanane Khelifi a organisé le 9 mars une marche en voile blanc à Jijel, qui a attiré une foule importante.
De plus, l'Observatoire algérien des femmes (OAF) a organisé une manifestation culturelle destinée à préserver et à faire revivre ce vêtement dans le cadre du patrimoine culturel du pays, baptisé "Le haïk algérien à travers les âges".
Lounis Aït Aoudia, président de l'organisation des "Amis de la rampe Louni Arezki", fait campagne depuis longtemps en faveur de la réhabilitation des vêtements traditionnels.
"Ce symbole est un étendard, témoin de luttes et de gloire dun peuple à travers les étapes successives de sa destinée historique, et qui a laissé en notre mémoire une empreinte indélébile de par sa fonction sociale, son rôle, son apport et sa mission au cours des épreuves de lhistoire", a-t-il expliqué à Magharebia.
Pour faire revivre le voile algérien, il propose que sociologues, historiens et éducateurs travaillent à une approche scientifique, destinée à présenter aux jeunes élèves algériens ces repères historiques, culturels et identitaires.
"Le haïk apparaît souvent dans mes toiles pour la noblesse et la fierté qu'il dégage", a expliqué l'artiste Farid Benyaa à Magharebia.
"LAlgérien a besoin didentité, il faut absolument que le haïk soit réintroduit pour la valeur quil porte en lui-même", a-t-il ajouté.
De nombreux Algériens conservent une certaine nostalgie de ce vêtement, qui leur rappelle différentes époques de l'histoire de l'Algérie.
"Cest dans les années 1990, avec la montée des islamistes, que le haïk a commencé à disparaître. Je trouve cela très dommage, car nos mères et nos grands-mères portaient le voile blanc de la noblesse et non pas le niqab noir et austère", a expliqué l'architecte Hamid Bouricha à Magharebia.
Il a conclu en se disant toujours ému de voir une femme âgée s'accrocher encore au voile traditionnel. "Je noublierai jamais que lors de notre mariage, mon épouse portait le haïk en guise de tenue nuptiale."
http://magharebia.com/fr/articles/awi/features/2013/03/28/feature-02
"Nous voulons balayer ces vêtements qui nous viennent d'Arabie saoudite, noirs, tristes et étouffants au soleil, pour revenir à notre traditionnel haïk qui fait la fierté de la femme algérienne", a déclaré l'une des participantes à l'AFP lors de cette manifestation du 21 mars.
"Le hijab et le niqab ne font pas partie de nos traditions", a expliqué une autre femme à l'AFP, ajoutant que le haïk pourrait "mettre en valeur la femme d'aujourd'hui, toute en légèreté et élégance".
Cette marche a bénéficié du soutien de personnalités très connues, parmi lesquelles l'artiste Karim Sergoua, l'acteur Saïd Hilmi et l'auteur Kaddour M'hamsadji.
"Ce cortège de femmes de tous âges en haïk blanc sest déroulé avec élégance, dignité et joie, comme une fête familiale, grandiose et éducative", a déclaré M'hamsadji dans un article publié par LExpression.
Ce traditionnel voile blanc est un "symbole de pudeur et de noblesse, de féminité, de nostalgie légitime et d'authenticité", a-t-il ajouté.
D'autres initiatives ont été récemment organisées pour rendre hommage à cet atour vestimentaire.
L'étudiante Hanane Khelifi a organisé le 9 mars une marche en voile blanc à Jijel, qui a attiré une foule importante.
De plus, l'Observatoire algérien des femmes (OAF) a organisé une manifestation culturelle destinée à préserver et à faire revivre ce vêtement dans le cadre du patrimoine culturel du pays, baptisé "Le haïk algérien à travers les âges".
Lounis Aït Aoudia, président de l'organisation des "Amis de la rampe Louni Arezki", fait campagne depuis longtemps en faveur de la réhabilitation des vêtements traditionnels.
"Ce symbole est un étendard, témoin de luttes et de gloire dun peuple à travers les étapes successives de sa destinée historique, et qui a laissé en notre mémoire une empreinte indélébile de par sa fonction sociale, son rôle, son apport et sa mission au cours des épreuves de lhistoire", a-t-il expliqué à Magharebia.
Pour faire revivre le voile algérien, il propose que sociologues, historiens et éducateurs travaillent à une approche scientifique, destinée à présenter aux jeunes élèves algériens ces repères historiques, culturels et identitaires.
"Le haïk apparaît souvent dans mes toiles pour la noblesse et la fierté qu'il dégage", a expliqué l'artiste Farid Benyaa à Magharebia.
"LAlgérien a besoin didentité, il faut absolument que le haïk soit réintroduit pour la valeur quil porte en lui-même", a-t-il ajouté.
De nombreux Algériens conservent une certaine nostalgie de ce vêtement, qui leur rappelle différentes époques de l'histoire de l'Algérie.
"Cest dans les années 1990, avec la montée des islamistes, que le haïk a commencé à disparaître. Je trouve cela très dommage, car nos mères et nos grands-mères portaient le voile blanc de la noblesse et non pas le niqab noir et austère", a expliqué l'architecte Hamid Bouricha à Magharebia.
Il a conclu en se disant toujours ému de voir une femme âgée s'accrocher encore au voile traditionnel. "Je noublierai jamais que lors de notre mariage, mon épouse portait le haïk en guise de tenue nuptiale."
http://magharebia.com/fr/articles/awi/features/2013/03/28/feature-02
Pièces jointes
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