OK prouve le moi alors !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
facile la science a tranché,
Aussi bien la biologie que les approches des « sciences humaines » anthropologiques, études comparatives des civilisations, ethnologiques, que les analyses politiques et sociologiques, ont eu à abandonner la notion.
D'une part lavancée des travaux en génétique a forcé à abandonner la notion, après avoir établi que les différences entre les humains sont individuelles et non de race (ou groupe). En effet les individus sont tous différents et les caractères qui produisent ces différences se retrouvent dans toutes les populations.
Comme le dit le généticien André Langaney (1992) :
« Au début des recherches en génétique, les scientifiques, qui avaient en tête des classifications raciales héritées du siècle dernier, pensaient quils allaient retrouver des gènes des Jaunes, des Noirs, des Blancs
Eh bien, pas du tout, on ne les a pas trouvés. Dans tous les systèmes génétiques humains connus, les répertoires de gènes sont les mêmes.[18] »
Depuis 2004, le projet de séquençage du génome humain est achevé. Lanalyse statistique des variations du génome su sein de lespèce humaine est facilitée, et les généticiens disposent d'un nouvel outil pour étudier les variations génétiques.
Entre 2001 et 2003, des études (notamment celles de Rosenberg, Stephens et Bamshad) ont permis de démontrer quil était possible de déterminer la région dorigine des ancêtres dun individu en étudiant des « marqueurs génétiques ». Ces travaux ont provoqués un regain dattention pour le concept de race (de la communauté scientifique, mais également de la part des partisans des théories racistes) : on peut ainsi compter pas moins de onze commentaires, dans des revues scientifiques ou des journaux, posant la question de la catégorisation en races.
Certains commentaires tendent à remettre en cause lidée selon laquelle la plus grande part de variabilité serait présente au sein même des populations. Or, cest cette observation qui avait conduit à la perte dintérêt pour le classement en races des êtres humains. Cependant, pour Feldman, Lewontin et King, cette constatation na pas à être remise en cause, mais doit être mise en perspective avec dautres découvertes.
Pour Feldman et ses collègues, il y a ainsi trois questions distinctes :
1. « Est-il possible de trouver des séquences dADN qui soient polymorphes (
) et dont les fréquences alléliques (
) soient suffisamment différentes entre les grandes régions géographiques pour permettre de déterminer, avec une forte probabilité, lorigine géographique dune personne ? »
2. « Quelle fraction de la variabilité génétique humaine trouve-t-on à lintérieur de populations géographiquement séparées, et quelle fraction distingue ces populations ? »
3. « Les gènes dont les fréquences alléliques sont hautement spécifiques de la région géographique sont-ils typiques du génome humain en général ? »
Les réponses aux deux premières question sont bien connues : il est possible de trouver des marqueurs génétiques (gène codant des protéines ou séquences non codantes) permettant d'estimer lorigine géographique dun individu, cependant, la plus grande part de la variabilité génétique est située à lintérieur des groupes géographiques, et non entre ceux-ci. Ces deux réponses sont apparemment contradictoires, mais le paradoxe peut être levé par la réponse à la dernière question : les gènes dont les fréquences alléliques diffèrent dune région à lautre ne sont pas typiques du génome humain.
Ainsi, les scientifiques ont-ils pu démontrer quil était possible de définir de façon « scientifique » des groupes au sein de lespèce humaine. Ces groupes (correspondant à des populations différentes) diffèrent, non pas sur la base de génotypes différents, mais sur un ensemble de petites différences entre fréquences alléliques dun grand nombre de marqueurs génétiques. Il est également possible de connaître (avec une certaine probabilité, cependant) le continent d'origine d'un individu, mais le fait de connaitre cette origine naméliore quasiment pas la capacité à prédire son génotype (il nexiste aucun gène pour lequel un allèle donné ne se retrouve quau sein d'un grand groupe géographique) et ne revient pas à une catégorisation en races pour autant.
tu est un racialiste comme Darwin, en fait tu es tres proche lui......