Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
C’est un estaminet douillet, avec son comptoir patiné, son chapelet de chopes, ses jeux traditionnels, ses affiches rétro, ses poutres apparentes, sa petite terrasse dans un patio. Ce serait, oui, un estaminet tout ce qu’il y a de plus classique sans ce sweat-shirt « Génération anti-racaille » exposé dans un coin, au-dessus d’une vitrine regroupant des ouvrages de références, tels « Immigration : la catastrophe » ou « Sale blanc ! ». Ce bar cosy du centre de Lille est le nouveau QG de Génération identitaire Flandre-Artois-Hainaut. « Le syndicat de défense des petits blancs », résume dans un sourire son responsable.
« On ne peut pas être français sans être blanc »
Pas mécontent, Aurélien Verhassel. En 2014, au sortir d’une médiatique opération de « sécurisation » du métro, le trentenaire l’avait promis : Génération identitaire allait se doter d’un pied-à-terre lillois.
Banalisation
Ces thèses, Aurélien Verhassel voit avec satisfaction leur banalisation. « L’éveil des consciences, inexistant il y a quinze ans, est certain aujourd’hui, on recrute beaucoup depuis deux ans. L’histoire nous donne raison. » Le climat politique aussi, sans doute. L’identitaire ne se prive pas du plaisir de ressortir une affiche maison barrée du slogan « On ne recule plus », désormais adopté par les Copé et autres Sarkozy. « Ce sont nos porte-paroles », rigole Verhassel. Qui n’en préfère pas moins l’original à la copie et assurera à Marine Le Pen, l’an prochain, le soutien de la Citadelle lilloise.
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